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 "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella]

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Roy Shinku Hibana
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Roy Shinku Hibana

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MessageSujet: "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella]   "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella] EmptyJeu 6 Mar - 23:34





Il y existait diverses sortes de journées. Les journées ennuyantes, les journées pluvieuses, les journées ensoleillées et encore bien d'autre... Mais malgré tout, l'on savait que cette journée serait parfaite simplement au sortir du lit, par le seul fait d'imaginer tout ce qui se passerait en ce jour-là. Des journées spéciales, magnifiques, merveilleuses, inoubliables, uniques. Elle commençait à peine que l'on savait déjà qu'il ne pourrait en avoir de meilleure... C'était ma journée d'aujourd'hui. Le soleil brillait dans le ciel, quelques nuages tâchaient le bleu uni du ciel par quelques touches ponctuelles de blanc et un doux vent balayait... Déjà, le temps était parfait. Une ville à l'apparence unique, avec un fleuve la traversant, et un parc d'attractions recouvrant la plus grande partie de la cité... Héspéria, une ville magique ! La destination était elle aussi très bien choisie. Mais ce n'était certainement pas cela plus le beau dans tout ça... C'était ma compagnie. Venir profiter d'un parc d'attractions était une chose, mais le faire avec une autre personne était encore mieux. Parfum enivrant, beauté éclatante, présence parfaite... Le faire avec Myrcella relevait d'une véritable magie. Qu'y avait-il de mieux que d'être accompagné d'une véritable Nymphe ?

Oui, en ce beau jour, je me retrouvais avec elle à l'entrée du parc d'attractions de Héspéria, mais pour tout comprendre, il fallait remonter à l'avant-veille... En effet, hier, après une discussion avec cette chère petite Sayu à la guilde, cette dernière en était venue à me proposer deux places pour cette fameuse destination. Ne pouvant pas s'y rendre avec Vincent, pour je ne sais quelle raison, elle m'avait proposé de m'y rendre avec Myrcella... Pourquoi une telle proposition ? Je ne le savais pas vraiment. Peut-être avait-elle crue ce qu'il ne fallait pas lorsque nous avions rencontré Plume et que j'avais demandé à la magnifique mannequine si mon lit avait été confortable, par conséquent, peut-être lui était-il venu l'idée de nous proposer une journée en tête à tête ? Non, elle était encore trop jeune et pure pour cela, ce ne pouvait être ça. Mais après tout, pourquoi se poser tant de questions, quand une si belle opportunité se présentait ? Certes, je n'affectionnais pas plus que cela cette ville et pour cause, à chaque fois que j'y mettais les pieds, une crasse m'arrivait : une fois, j'avais failli me faire décapiter, l'autre fois, à cause de ma maladresse, je m'étais mis à dos une Dragon Slayer de Grimoir Heart et j'avais encore failli me faire tuer ! Je doutais fortement que Myrcella ait des envies de meurtre à mon égard... Enfin, sauf si'étais de nouveau très (voire trop) maladroit. Tout au contraire, j'avais toutes les raisons d'accepter les places de Sayu et d'y aller pour passer une formidable journée !

Étrangement, ce fut presque excité comme une puce que je me réveillais le matin d'après. Rares où étaient les fois où cela arrivait ! C'était une preuve qu'un bon jour était en perspective. Je ne perdis pas de temps pour prendre mon petit-déjeuner, pour ensuite me préparer. Une fois la douche prise, j'enfilais un T-shirt, un pantalon, j'attachais mes cheveux pour ne pas être gêné par cette chaleur estivale... J'étais élégant tout en restant dans une tenue décontractée... Je pouvais maintenant aller chercher la Nymphe de la guilde, sûrement était-elle déjà prête. Je remontais mes manches, passais une dernière fois devant le miroir et, après avoir pris mes clés, je m'orientais vers la chambre de Myrcella. Après une légère attente, elle put me rejoindre et nous étions fins prêts pour rejoindre Héspéria. À bonne marche, nous devrions prendre une journée pleine avant d'y arriver, par conséquent, si tout se passait normalement, nous y serions pour la fin de la journée. Il ne nous resterait plus qu'à trouver un endroit où dormir et le lendemain, nous pourrions nous livrer à cette journée où notre seul but serait de nous amuser, loin des journées de mage, ponctuées de missions et de la vie banale qui pouvait se faire à la guilde.

Nous allions de bon train, alternant marche, train, et autre système de transport. Ainsi, comme prévu, nous atteignions Héspéria peu avant le crépuscule, juste assez de temps pour trouver une chambre dans une auberge du coin. C'est sans grand problème que nous pûmes en trouver une, sauf qu'il y avait un problème : il ne restait qu'une chambre... Même si cela me semblait assez gênant de partager une chambre avec elle, bien que cela n'fût pas la première fois, lorsqu'on m'annonça que les lits y étaient séparés, je pus m'y résigner ! Tout s'enchaîna alors assez vite, en bon gentleman, je lui payais son repas, puis, nous rejoignions notre salle, afin de bénéficier d'une bonne nuit pour mieux pouvoir en profiter le lendemain. Une nouvelle fois, ce fut bienheureux que je me réveillais. Myrcella semblait s'être mise debout avant moi et c'était d'ailleurs ce qui m'avait fait ouvrir les yeux : son activité, accompagnée des rayons du soleil. Les cheveux en bordel, l'air encore endormi, avec un œil plus ouvert que l'autre, je la saluais, tout en m'informant si je n'avais pas trop ronflé, chose qui pouvait souvent arriver avec moi ! Puis, sans perdre de temps et sans la gêner plus, je pris la direction de la douche, pour me faire présentable, tout beau tout propre, avec des cheveux mieux coiffés. Ce fut rayonnant que je me présentais une nouvelle fois à elle, lui proposant de venir prendre le petit-déjeuner. Nous avions besoin de force pour profiter pleinement !

Peu de temps après, nous étions déjà au porche de l'auberge, prêt à affronter la journée ! Après un petit moment de marche côte à côte, nous nous retrouvions devant l'immense parc, il ne nous manquait plus qu'à y entrer ! Déjà, les attractions telles que le Grand Huit ou les montagnes russes me faisaient baver... Peut-être pourrais-je réussir à y faire monter Myrcella ? Il fallait juste espérer qu'elle n'ait pas l'estomac trop fragile...



Myrcella Heaven
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Myrcella Heaven

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MessageSujet: Re: "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella]   "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella] EmptySam 8 Mar - 23:59




25 - Shirohae by Naruto Shippuuden Original Soundtrack 2 on Grooveshark

Les premiers rayons du matin couvrirent la chambre de Myrcella d'un halo lumineux et la réveillèrent. Elle n'avait pas l'habitude d'être si matinale, mais ce jour-ci faisait exception : c'était en quelque sorte son premier véritable rendez-vous amoureux. Enfin, elle ne savait pas si Roy éprouvait quelque chose pour elle, néanmoins, elle semblait heureuse de pouvoir passer la journée avec lui et encore plus en sachant qu'ils ne seraient que tous les deux. C'était la raison pour laquelle cette journée devait être parfaite. Cependant, elle n'y connaissait rien aux rendez-vous galants. Quelle robe mettre ? Quel maquillage ? Comment allait-elle devoir se comporter ? Elle n'en savait rien du tout. La jeune femme décida d'enfiler l'une de ses plus belles robes, une création du réputé Kamaro en coton blanc qu'elle appréciait mettre les chaudes journées d'été. Anxieuse à l'idée de ne pas plaire à son prince charmant, elle passa un certain temps à se coiffer et à chercher quel chapeau elle allait mettre. Question maquillage, elle n'aimait pas en abuser et avait opté pour quelque chose de naturel et tempéré : un soupçon de blush, un peu de mascara pour faire ressortir son regard et du gloss à la framboise pour mettre en valeur ses lèvres pulpeuses. Et si monsieur moustique préférait les femmes avec une grosse poitrine et superficiellement maquillée, qu'allait-elle faire ? Elle ne s'était jamais posé la question. Après tout, les jours où ils étaient ensemble jusqu'à maintenant n'avaient pas été prévus en tête à tête et puis, elle n'avait jamais cherché à lui plaire tout spécialement.

Des bruits de pas résonnèrent dans les couloirs, était-il déjà là ? En effet, elle avait quelques minutes de retard et selon toute vraisemblance, le garçon, sans doute un brin impatient, était venu jusqu'à sa chambre pour la trouver. Malheureusement, elle n'était pas prête. Et encore plus malheureux pour la jeune fille, elle n'avait plus le temps pour se préparer. Myrcella avait finalement laissé tomber l'idée de mettre un chapeau, une simple barrette allait suffire pour accessoiriser ses cheveux et il ne lui restait désormais plus que la touche finale à mettre pour être présentable : un soupçon de parfum. C'était le genre de parfum qu'on ne pouvait pas se permettre d'oublier lors d'un rendez-vous, le genre de parfum qui vous faisait vous souvenir de votre première sortie en amoureux et plus encore, c'était l'indispensable de toute charmeuse selon l'un des articles du Sorcerer. Quand Roy lui avait demandé si elle désirait l'accompagner au parc d'attractions d'Hespéria, elle avait accepté sans se poser de questions. Cependant, elle n'avait jamais été préparée à sortir ainsi en compagnie d'un garçon, on lui avait seulement appris comment fonctionnait la cour, mais ce parc d'attractions n'était pas propice à l'application de ses connaissances. En d'autres termes, elle avait eu besoin de se renseigner afin de ne faire aucun faux pas. Elle se l'était jurée, cette journée devait être parfaite. « Les cinq astuces pour plaire à l'homme de vos rêves. Il ne m'en faut pas moins pour avoir monsieur Moustique, il est si mignon. J'ai peur de ne pas lui plaire. Ne parais-je pas trop grosse dans ma robe ? Suis-je mignonne comme ça ? J'espère qu'il va m'aimer comme je suis... »

Sortant précipitamment de sa chambre, elle bouscula Roy qui l'attendait devant sa porte. Ses joues se pigmentèrent d'une rougeur timide, elle était intimidée par son partenaire. Elle n'arrivait pas à dire quoique ce soit, trop gênée de lui être rentrée dedans et sans doute frustrée d'avoir commis un faux pas alors qu'ils n'étaient même pas encore partis. Cette journée allait s'annoncer rocambolesque, elle n'avait aucune carte à jouer et aucune stratégie à mettre en place lorsqu'il était question d'amour : comment pouvait-elle établir un plan d'action si elle n'y connaissait rien à ce sujet ? C'était sans nul doute la raison pour laquelle elle semblait si angoissée. Partir en terre inconnue, c'était une des choses qui la révulsait, mais elle l'avait promis à Roy et ne pouvait en conséquence pas revenir sur sa décision. La suite des événements, elle laissa le jeune pégase s'en charger : le voyage était à sa charge, elle se contentait de le suivre avec naïveté. Durant leur trajet, ils ne parlèrent que très peu : l'actrice n'osait pas lui adresser la parole, lui ne devait pas la trouver très intéressante.

À l'orée d'une auberge, le dénouement fut instantané. « Vous dormirez dans la même chambre » : ces mots résonnèrent dans sa tête comme un mauvais souvenir. Ces nuits où les cauchemars l'empêchaient de dormir et où elle se faufilait dans les bras de Roy, toujours prêt à lui assurer un doux sommeil, ce n'était pas la première fois. Cependant, elle n'avait jamais vraiment cherché autre chose que du réconfort dans son lit. Ce soir-là, elle allait consciemment devoir dormir dans la même chambre que lui, alors même qu'elle ne semblait pas à l'aise à ses côtés. Et si elle le voyait en caleçon ? Ou s'il sortait tout nu de la douche ? Que ferait-elle ? La jeune femme n'en savait rien et au fond, elle aurait préféré ne jamais y avoir pensé. L'aubergiste rassura les deux jeunes gens en leur indiquant que les lits étaient séparés, au moins, elle n'allait pas mourir asphyxiée par l'angoisse de dormir à ses côtés. C'était la bonne nouvelle du jour, la journée était enfin finie et le lendemain devait être parfait. La perfection était son maître-mot pour son premier tête à tête et rien ne devait entraver son bonheur.

Le lendemain, de nouveau ces rayons de soleil qui recouvrirent la pièce et qui la réveillèrent. C'était le plus doux des réveils, selon elle, bercée par la lumière solaire et par les bruissements de la nature environnante. Son prince charmant dormait encore et il était si beau quand il dormait. C'était la première fois qu'elle osait le regarder aussi fixement, il ne savait pas qu'elle l'épiait et cela devait lui sembler plus facile. Un miroir trônait non loin de l'armoire mise à disposition pour les clients, son reflet s'y dessinait et son angoisse resurgissait. « Dépêche-toi de te préparer ! T'as vu ta tête ?! Et s'il te voit comme ça ! Profite de son sommeil pour te faire plus belle que jamais ! » Fermant la salle de bains à double tour, elle se rappela les cinq essentiels pour plaire aux hommes. Il fallait déjà se rafraîchir, puis remettre cette jolie robe et enfin s'attaquer à son visage, c'était ce jour-là ou jamais. Elle ne comptait pas laisser passer sa chance. À peine fut-elle ressortie de sa toilette que le jeune homme, désormais réveillé, l'accosta pour lui demander de l'attendre afin de déjeuner ensemble. C'était encore très frustrant, Roy la mettait dans tous ses états et elle n'arrivait pas à gérer la situation : c'était inédit pour cette femme, mannequin et actrice. Elle avait l'habitude de devoir plaire au public, mais quand il s'agissait de l'homme de son cœur, elle ne savait plus comment s'y prendre. Néanmoins, à force de se tracasser, elle n'avait pas vu son repas passé et elle était déjà arrivée au porche d'entrée du parc d'attractions d'Hespéria. Sa première impression avait été de l'admiration, un concentré de féeries et de fantaisies où tout semblait merveilleux : elle se mit à songer que Sayu n'avait peut être pas fait une erreur en conseillant à Myrcella d'acheter ces places et de les donner indirectement à Roy.

Roy Shinku Hibana
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Roy Shinku Hibana

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MessageSujet: Re: "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella]   "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella] EmptyDim 9 Mar - 17:52





Même cette foule se présentant devant le guichet du parc d'attractions ne semblait rien être en comparaison de tout ce que nous allions vivre aujourd'hui. Quelquefois, un petit congé s'imposait dans cette dure vie de mage. À force de réaliser des missions à la difficulté variable, façon comme une autre de gagner sa vie, un break s'imposait. Une journée, une semaine, ou moins, mais malgré tout, c'était quelque chose de nécessaire. Comme dans tout bon travail, venait un moment où nous avions besoin de nous reposer, de prendre du bon temps, loin de ses tâches habituelles. Aujourd'hui, c'était ce que Myrcella et moi avions prévu. Juste elle et moi, au parc d'attractions, à nous amuser. Mine de rien, Sayu n'avait pas eu tort de me proposer ces places pour y aller avec la mannequine : il était toujours très appréciable d'être accompagné d'une si belle demoiselle pour ce genre de sortie... Surtout lorsqu'elle était plus ravissante que jamais !

Oui, plus ravissante que jamais, et je ne mâchais pas mes mots. Belle, ravissante, si ce n'était véritablement resplendissante... L'on pouvait même dire qu'elle était magnifique. Rares étaient les fois où je la voyais sous un jour aussi rayonnant... D'ailleurs, à bien y penser, je la côtoyais souvent à la guilde, si ce n'était vraiment tous les jours lorsque j'y étais et elle s'affichait presque toujours au naturel... Il n'y avait pas besoin de plus chez elle pour charmer un homme. Mais là, c'était tout autre chose. Elle était là, à côté de moi, habillée de sa robe, les cheveux laissés au vent, et parfumée d'une fragrance enivrante. Son visage lui-même semblait être sorti d'une improbable merveille... Que ce soit ses lèvres pulpeuses ou ses magnifiques yeux, tout chez elle relevait d'une beauté indescriptible. Je ne savais ce qui se passait, mais c'était comme si je la découvrais sous une nouvelle facette. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait, néanmoins, son parfum eut la propriété de rafraîchir mon esprit. Par le passé, j'avais déjà ressenti cela deux fois. La première correspondait à ma défaite à la finale du Grand Tournoi des Combattants de Fiore. Alors que j'étais à l'infirmerie, une présence rassurante m'avait permis de me reposer en toute quiétude : cette présence était celle de Myrcella elle-même. La seconde se situait juste après cette défaite, à la toute fin des événements liés aux ruines de la Tour du Paradis : nous avions été téléportés d'urgence et j'avais atterri dans un court d'eau, alors que la Belle était apparue sur moi pour s'endormir. J'avais alors dû la porter pour ne pas la réveiller... Toutes ces trois situations n'étaient en aucun point similaire, malgré tout, cette émotion était la même. Bien que je n'arrivasse pas à la définir, auprès d'elle, je me sentais bien et heureux, tout était même parfait...

L'attente fut longue avant de pénétrer le parc, néanmoins, je n'eus plus à me plaindre lorsque nous passions le guichet, prêt à affronter la journée. Là, le choix fut immense. Il y avait absolument de tout, sans compter que le parc s'étendait sur le tiers de la ville... Le choix était aussi immense que Dalt Disney Resort. Mais pourtant, nous n'étions pas ici pour réfléchir et hésiter, mais bel et bien pour nous amuser. Le train fantôme ? Les montagnes russes ? Le bateau ? Quelque chose qui n'était ni effrayant, ni à sensations fortes si possible, même si la première option n'était pas si mal : après tout, une demoiselle qui avait peur, était synonyme d'une demoiselle qui s'accrochait à votre bras ! Toujours est-il que nous ne nous lancions pas de suite à l'assaut d'une quelconque attraction. Dans un premier temps, nous nous contentions de flâner côte à côte, pour tout d'abord découvrir les lieux. C'était, à mon sens, la meilleure chose à faire. Marcher un peu, discuter, ensuite trouver le parfait manège !

Néanmoins, ma patience ne fut pas requise plus que de raison : lorsque j'aperçus les montagnes russes, je fus décidé. Il fallait que je les teste ! Enfin... Il le fallait, si toutefois Myrcella était d'accord. Après tout, je n'allais pas lui forcer la main, le gentleman que j'étais me l'interdisait. Le choix devrait même lui revenir ! Si elle ne voulait pas, nous n'y irions pas, tout simplement. Si je l'avais invité, c'était que le choix ne me revenait pas. Ainsi, c'est grand sourire que je me tournais vers elle, en lui laissant un « Et si on essayait les montagnes russes ? » d'un ton presque enfantin. À vrai dire, pour cette journée, j'avais décidé de me laisser aller. Moi, qui bien souvent apparaissais comme sérieux, ou qui du moins tentait de l'être, j'avais décidé d'apparaître véritablement souriant aujourd'hui. Souriant, heureux et qui profitait de la vie, bref, quelqu'un de véritablement joyeux quoi ! Ne fallait-il pas faire un effort pour cette nymphe qui m'accompagnait ?



Myrcella Heaven
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Myrcella Heaven

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MessageSujet: Re: "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella]   "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella] EmptyMar 11 Mar - 13:35




Foolish Event by Revo on Grooveshark

Le parc d'attractions était immense et vouloir en faire le tour en quelques heures paraissait pure folie. Mais la curiosité de Myrcella était insatiable. Les yeux rivés vers les monstrueuses attractions de lumière et de son, ses pupilles brillaient et illustraient l'émerveillement dans lequel elle semblait baigner. Le rêve prit fin lorsque son partenaire vint poser sa main contre la sienne, comme pour lui permettre de retrouver ses esprits et l'amener valider leurs places. De fait, une foule importante était déjà massée autour de l'entrée lorsqu'ils commencèrent à faire la queue. Pressée de rentrer à l'intérieur du parc et sûrement guidée par les touristes qui se rendaient en nombre auprès des nombreux guichets, elle n'avait pas hésité à suivre le garçon. Elle n'y avait pas prêté attention, mais Roy l'avait touché. Des frissons parcoururent son corps à cet instant. C'était une étrange sensation : un sentiment de bien être et de chaleur dont elle ignorait la provenance. En réalité, elle préférait ne pas se faire d'illusions : il ne voulait simplement pas perdre la jeune femme dans cette foule. Après tout, il n'y avait que les couples qui se tenaient par la main et Roy n'était pas son partenaire, ils avaient certes dormi ensemble à quelques reprises, mais rien de plus. Et puis, il arrivait encore à Roy de se perdre dans le décolleté de Sayu. L'actrice était gênée quand cela arrivait, mais, à Blue Pegasus, elle avait une concurrente de poids : Sayu, ou plutôt son imposante poitrine, attirait les garçons.

Le mannequin poussa un soupir dissimulé, sa façon à elle d'évacuer la frustration qui l'avait gagné. Pourquoi devait-elle penser à Sayu ? Elle n'était pas là. Elle avait son Roy pour elle toute la journée, que tous les deux et sans personne pour les déranger. Et puis, la jeune barmaid de la guilde ne l'aurait sans doute pas aidé si elle avait des vues sur le même homme : elle avait déjà Vincent après tout. Ses tracas eurent au moins une conséquence positive : elle n'avait pas vu le temps passer et ils passèrent aux guichets sans même qu'elle ne s'en rende compte. Ils traversèrent rapidement les boutiques de souvenirs, les restaurants et les grands établissements hôteliers : « Grand Bal Wisney ce soir à vingt heures », proclamait un écriteau posé devant le plus grand hôtel du complexe touristique. Ils ne s'étaient pas arrêtés, mais l'idée germait dans la tête de la jeune femme : n'était-ce pas dans les bals que les princesses dansaient avec des princes charmants ? « N'hésite pas à l'inviter. Il sera beau et bien habillé. Il n'y aura que toi pour lui ravir un baiser. » Elle n'allait pas manquer l'occasion. Elle espérait simplement que Roy aimait danser et qu'il accepterait de l'accompagner : ce n'était pas son genre de refuser, mais il fallait se préparer à toutes les situations.

Ils se dirigèrent vers la grande place où trônait une immense fontaine, c'était l'épicentre du parc et le point de départ pour toutes les attractions. Au fond s'élevait la somptueuse structure métallique que l'on appelait communément les montagnes russes, couronnée d'une multitude de chenilles, ces espèces de véhicules tractés les uns par les autres, et décorée de couleurs, de lumière et de son. C'était une ville moderne qui jouissait d'une importante production d'électricité et elle était à la hauteur de sa réputation : la ville brillait et chantait sans cesse, les installations électriques pullulaient dans tous les recoins de la cité. Myrcella ne devait pas être la seule à contempler cette attraction gigantesque, le hasard avait fait en sorte que son camarade lui propose de l'essayer et elle ne savait pas vraiment quoi lui répondre. Il la regardait en souriant et ses dents aussi étaient si belles : il était l'homme parfait, comment pouvait-on lui dire non ? Néanmoins, ce manège lui paraissait plutôt dangereux et elle n'avait jamais été à l'aise quand il s'agissait de sensations fortes : elle avait peur. « Dis oui et accroche-toi à son bras. Ça fonctionne toujours comme ça dans les films, la fille apeurée et son brave petit copain qui la prend dans ses bras pour la réconforter. Le mieux à faire, c'est d'accepter. »


« Allons-y si tu veux ! Mais tu n'as pas peur ? Ces gens montent si haut, ils redescendent à toute vitesse et ils crient à s'en percer les tympans ! »

C'était ainsi qu'ils se retrouvèrent une nouvelle fois à devoir faire la queue. Ce complexe touristique était fabuleux, mais il était victime de son succès : on ne pouvait rien faire sans devoir patienter. Enfin, elle n'allait pas s'en plaindre, il y avait tant de monde qu'elle n'arrêtait pas de se retrouver collée à Roy et c'était plutôt agréable. Une nouvelle fois, l'attente ne fut pas bien longue : le personnel du parc faisait le nécessaire pour que l'attente des touristes ne soit pas trop lassante. La jeune femme embarqua dans l'un des habitacles de ces chenilles, mais elle angoissait à l'idée de tomber d'une telle hauteur. À peine avaient-ils mis l'attraction en marche qu'elle ne put s'empêcher de se coller à Roy en prenant son bras et de frissonner dès la première descente dans le vide. C'était le prix à payer pour être dans les bras de son amoureux, mais elle semblait réellement effrayée. Ces quelques minutes de divertissement ne semblaient pas avoir de fin et elle ne désirait plus qu'une chose : descendre de cette maudite machine.

Son souhait fut exaucé, elle pouvait enfin toucher la terre ferme et elle était au moins sûre d'une chose : plus jamais elle ne remonterait dans ces montagnes russes. La peau pâle, elle avait envie de marcher et de prendre l'air. Dans une petite allée sur sa droite se dessinait des stands. Ils étaient semblables à ceux que l'on pouvait trouver dans une fête foraine : il y avait des vendeurs de bonbons, toutes sortes de jeux et bien plus encore. Un stand de tir à la carabine éveilla un intérêt particulier pour la jeune femme, c'était le genre d'activité où l'on pouvait recevoir une peluche en guise de souvenirs. Cependant, elle voulait que ce souvenir provienne de Roy, mais elle n'osait pas lui demander. Elle préféra alors se taire et regarder cet homme, heureux d'avoir remporter un moucon en peluche, qui donnait sa récompense à ce qui semblait être sa petite amie. L'actrice avait les yeux pétillants, une pointe de jalousie s'était sûrement mêlée à sa gaieté, mais elle avait pris soin de la dissimuler : le jeune pégase ne lui devait rien après tout.


Roy Shinku Hibana
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Roy Shinku Hibana

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MessageSujet: Re: "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella]   "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella] EmptyVen 14 Mar - 11:53





Ces montagnes russes étaient un aimant... Elles m'attiraient. Je n'étais pas spécialement amoureux des attractions, car je ne posais que très rarement les pieds en des lieux comme celui-ci, mais pour les sensations fortes, la donne changeait du tout au tout. J'avais beau considérer cette journée comme un jour de repos, je ne pouvais clairement pas rester de marbre devant cette structure métallique... Ce n'était pas un combat, ce n'était rien qui s'y affiliait, mais cette chose avait le mérite de remuer les nerfs et c'était certainement le plus important ! Il fallait que je la teste, au moins une fois ! Et quitte à le faire, pourquoi ne pas profiter de la présence de Myrcella ? Certes, peut-être n'était-elle pas amatrice de sensations fortes, à mon instar, mais nous ne pouvions décemment pas passer dans un parc d'attractions sans tester ces montagnes. Mais ce n'était que mon avis et elle-même ne semblait pas très encline à monter dans ces wagonnets, cela pouvait se voir sur son visage et dans ses yeux... Elle paraissait avoir peur de l'installation. Je ne pouvais pas la blâmer, c'était même tout à fait normal ! D'ailleurs, ses paroles elles-mêmes vinrent soutenir mes pensées, à vrai dire, elle ne l'affirma pas et accepta même ma proposition, mais elle me demanda aussi si je n'avais pas peur... Et puis, n'était-ce pas le rôle d'un gentleman que de réconforter une demoiselle effrayée ? Mon bras était tout à elle si elle était apeurée !

« Peur ? Mais non, ne t'inquiètes pas, c'est juste rapide et avec des loopings ! Ce sera drôle ! »

Une hésitation se fit avant que je ne l'incite encore plus à me rejoindre... Était-ce vraiment une bonne idée que de l'inviter ? Et si elle se sentait mal ? Pire ! Et si elle s'évanouissait ?! La dernière chose que je souhaitais était d'être à l'origine des maux d'une demoiselle... Voire d'une demoiselle comme elle ! Tout compte fait, j'avais décidé et rester sur ma position et c'est ainsi que nous prenions la direction d'une nouvelle longue foule. Si problème il y avait, le gentilhomme que j'étais saurait réagir promptement. Bien que nous n'ayons pas à attendre bien longtemps, nous finîmes tous les deux dans un compartiment, côte à côte. À peine étions-nous assis et en sécurité qu'elle commençait déjà à trembler et, d'ailleurs, le contraste était assez intéressant à voir : d'une part, il y avait celle qui était effrayée, d'autre part, il y avait celui qui était excité et les deux étaient à côté... Mais ce n'était pas plus mal d'ailleurs : si je n'étais absolument pas intimidé, alors que c'était tout le contraire pour elle, je pouvais être pour elle une source de réconfort ! Je n'eus pas à patienter plus longtemps pour se faire. La chenille n'était qu'à sa vitesse la plus basse, nous n'étions qu'à la première montée, que pourtant, elle se collait déjà à mon bras, anticipant la descente qui arriverait sous peu. Surpris que sa réaction soit si rapide, l'espace de quelques secondes, je devins légèrement pivoine. Puis, c'est presque instinctivement que je resserrai encore plus le contact entre nous deux. Même si cela n'était pas vraiment volontaire, n'était-ce pas comme ceci qu'il fallait réagir ?

Lorsque nous foulions à nouveau le sol, il ne fallait que remettre en ordre mes cheveux, alors que pour sa part, elle était véritablement pâle comme la neige... Ce n'était vraiment pas une bonne idée de l'avoir fait monter là-dedans, même si j'avais eu droit au contact rapproché. Ainsi, je ne perdis pas de temps pour m'enquérir de son état avec un « Ça va ? ». Mais ce n'était apparemment qu'un mal passager, sûrement avec un peu d'air frais reprendrait-elle sa beauté d'origine. Non pas que ce teint pâle ne me plaisait pas, mais je préférais chez elle sa peau à la blancheur si parfaite, semblant si douce ! Toujours est-il que dans notre marche au travers de Dalt Disney, nous nous étions un peu détachés des installations attractives pour s'approcher de l'une des zones composées presque uniquement de petits stands aux activités ou propositions diverses. Il y avait ici un vendeur de takoyaki, là un glacier, plus loin un stand proposant des souvenirs, là-bas une pêche au canard, ou un stand de tir en face... Il y avait simplement de tout. Et ce fut justement ce stand de tir qui sembla attirer l'attention de la belle. Je m'apprêtais à continuer ma route avec elle, lorsque ses magnifiques yeux pétillants attirèrent mon attention. Eh bien, qu'avait-elle ? En voyant le seul couple qui se tenait devant l'espace, j'étais d'avis de dire que c'était ces peluches qui l'intéressaient. Car oui, ces dernières se trouvaient être les trophées en cas de victoire ! C'était ce qu'elle voulait ? Pas de problème, c'était ce qu'elle allait avoir.

Sans prévenir, je me retournai vers elle, toujours avec ce même sourire enjoué et je lui attrapai la main, en indiquant le stand dans petit coup de tête. « Allez, viens ! », ce fut tout ce que j'eus à dire avant de l'entraîner devant le stand. Après un petit clin d'oeil signifiant probablement que la peluche que je remporterai lui reviendrait, je sortis de quoi payer et me saisis ensuite de l'une des carabines. Il y avait du bon quand l'on était mage, et surtout quand on était spécialisé dans le combat à distance ; je n'avais certes jamais utilisé une carabine, mais je savais parfaitement viser et c'était le plus important. Je me mis en joue et enlevai le cran de sécurité et je visais l'un de ces ballons virevoltant dans une sorte de cage de bois... Il ne me suffisait que d'en crever cinq et le tour serait joué. Des cibles en mouvement ? Pas de problème. Je fis feu une première fois, mais le résultat escompté ne fut pas au rendez-vous... Alors soit, je réessayais une seconde fois... Je ratais la cible et la balle en fer se ficha dans le bois. Il me restait trois cartouches pour cinq ballons... Mais elle aurait sa peluche ! Je ne voulais pas la décevoir, comme je ne voulais surtout pas me voiler la face. Je me concentrai et visai du mieux que je pouvais, mais pour la troisième, toujours rien ne se passa... Décidément, la voie du sabre était la mieux adaptée pour moi, il fallait que j'oublie toute reconversion dans le domaine de tireur ! Évidemment, la quatrième balle n'atteignit toujours pas sa cible et c'est ainsi que pour la toute dernière qu'il me restait, je décidais de jouer le tout pour le tout. Il ne me restait peut-être qu'une balle, mais ce n'était pour autant qu'elle n'aurait pas sa peluche et puis, avec ce que je réservais à ces ballons, je n'aurai pas l'air d'un grand débile. J'appuyai sur la détente et avant même que le projectile ne quitta le canon, j'y insufflais une dose de ma magie, l'enveloppant d'électricité à tel point que l'œil ne pouvait le voir. Résultat de cette idée de génie ? Tous les ballons éclatèrent par ce seul tir, génial non ?! La magie de l'électricité statique ! Ce fut tout fier de moi que je choisissais un ourson en peluche pour déjà l'offrir à Myrcella, à peine fut-il arrivé dans mes mains. Ce serait son cadeau, son souvenir de la journée, signé de mon faux exploit !

« Et comme il faut bien un souvenir à cette journée... Je te l'offre, il est pour toi ! J'espère que mon choix de peluche te plaît...»

Oui, c'était certainement cela le pire : que mon choix ne lui plaise pas. Un ourson... Il est vrai que me montrer original ne m'aurait pas fait de mal ! Le Tigroursson en peluche n'était pas si mal d'ailleurs, mais je ne pouvais plus revenir sur ma décision, son ourson était déjà entre ses mains. Elle pouvait même certainement lire sur mon visage, à l'instant même, que j'espérais que mon choix n'avait pas été le mauvais. Peut-être même préférait-elle ce qui était classique ? J'allais certainement bientôt le savoir ! À vrai dire, l'important était que cet ourson lui plaisait. Mais nous n'allions certainement pas rester ici indéfiniment et j'en profitai pour lui proposer de lui offrir aussi une glace. Il faisait chaud, c'était le moment parfait pour en prendre une ! Et puis, le glacier était à deux stands de là... Une nouvelle fois, je n'attendais pas vraiment sa réponse que je l'attirais déjà vers le marchand de glaces. C'était ma tournée ! D'ailleurs, apprendre à attendre son avis avant de se lui forcer le pas, en quelques sortes, serait une très bonne idée pour la suite. Se devrait même être à elle de m'entraîner, et non l'inverse, après tout, je l'avais invité, tous les honneurs et les privilèges devraient donc lui revenir ! Lorsque nous posions pied devant le glacier, la première chose qui attira mon œil fut les glaces à l'italienne. Vanille et fraise... La meilleure combinaison possible !

« C'est moi qui offre ! Qu'est-ce que tu prends ? Pour moi, ce sera une glace italienne vanille et fraise s'il vous plaît ! »



Myrcella Heaven
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Myrcella Heaven

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MessageSujet: Re: "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella]   "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella] EmptyVen 21 Mar - 0:46




Into A Dream by Morten Malvik on Grooveshark

Cette peluche symbolisait tellement. Elle en avait rêvé et le rêve était maintenant devenu réalité : son beau chevalier avait été quérir son trésor en gage de son amour. C'était vraiment romantique, son cœur battait à folle allure et elle ne savait plus où se mettre. Myrcella avait cependant pensé, lorsqu'il commença à tirer, qu'elle n'obtiendrait jamais la peluche de ses rêves. Le garçon était un piètre tireur à vrai dire, mais il avait réussi à exploser la totalité des ballons en un seul coup : il l'avait épaté. Comment devait-elle réagir ? L'autre couple s'était embrassé, mais il était peut-être trop tôt pour le remercier avec autant de passion. Non, il fallait trouver quelque chose de plus sobre et discret. Un simple bisou sur la joue suffirait à lui montrer l'affection qu'elle lui portait, ainsi que sa reconnaissance. Elle s'était approchée, avec la prudence et l'angoisse de n'importe quelle jouvencelle et, posant délicatement ses douces lèvres contre sa joue, elle déposa un baiser dont le rouge avait déteint sur sa peau. La jeune femme le regarda dans les yeux, sans doute un peu gênée d'avoir laissé l'empreinte de sa bouche sur sa joue. Elle détourna le regard, puis effaça le rouge à lèvres du bout des doigts : c'était la moindre des choses en tant que parfaite Lady.

Ils restèrent plantés là, l'un en face de l'autre, pendant quelques fractions de secondes. Il avait de si beaux yeux : on avait envie de plonger à l'intérieur du bleu de son regard pour s'y baigner. L'actrice s'imaginait beaucoup de choses, le garçon était en quelque sorte sa muse et il l'inspirait de mille et une manières. Enfin, il ne fallait pas qu'elle pense à ce genre de chose, les muses étaient généralement nues et assises sur un divan. Elle ne voulait pas se faire une telle image du lightning falcon. Il portait d'ailleurs son surnom à merveille, son regard de faucon décryptait sans cesse les formes des femmes qu'il pouvait croiser : elle n'avait qu'à se souvenir des nombreuses fois où il se perdait dans le décolleté de l'une de ses collègues. Perdue dans son esprit, ce fut Roy qui la sortit de ses songes en lui proposant une glace. Il faisait chaud et ce n'était pas une mauvaise idée, allait-il lui proposer d'en prendre une pour deux ? Le fantasme ne dura pas bien longtemps. Elle avait dû oublier qu'en véritable glouton, son ventre pensait pour lui et qu'il ne partagerait de la nourriture pour rien au monde. Selon toute vraisemblance, elle allait devoir réviser ses attentes et prendre la situation en main : elle avait bousculé les choses avec l'aide de Sayu, mais ça n'allait toujours pas assez vite. Myrcella allait devoir jouer le grand jeu et sortir sa carte maîtresse.


« Hum... Roy... Il y a un bal ce soir à l'hôtel, tu sais ! »

Elle était toute rouge et se releva presque instantanément. La jeune femme n'osait plus dire un mot. C'était si dur d'avouer à quelqu'un que l'on voulait passer du temps avec lui, encore plus lorqu'il s'agissait d'un étourdi qui ne comprenait rien à rien. En effet, elle avait beau disperser ici et là des preuves de son affection pour lui, le garçon n'avait rien remarqué et faisait comme si de rien n'était. La tête baissée, indignée de son impuissance, elle tendit un prospectus qui n'était autre qu'une invitation au bal Wisney vers son partenaire. Ce qu'elle éprouvait à l'instant était tout nouveau pour elle. L'actrice n'avait jamais rien ressenti de semblable par le passé et elle ne savait pas comment s'y prendre. Au fond d'elle-même, Myrcella était déterminée à inviter Roy, mais comme le naturel revenait toujours au galop, elle ne pouvait pas s'empêcher de balbutier et de se mélanger.

« Tiens. Tu veux bien... m'accompagner ? S'il te plait ! »

Sous ses airs nobles et gracieux se dissimulait une jeune femme tendre et fragile. En tant que digne héritière de la maison Heaven, sa tenue de Lady n'avait aucune fausse note. Néanmoins, comment devait-elle s'y prendre lorsqu'elle n'agissait pas au nom de sa famille, mais pour sa propre personne ? Elle n'avait jamais appris à se construire une personnalité, seulement à être jolie et cordiale envers les invités que ses parents recevaient. Ainsi, que pouvait-elle donc être sans le prestige du blason familial ? Son départ du manoir lui avait montré à quel point le monde était vaste, mais aussi à quel point son esprit était étroit. Le temps lui avait forgé un caractère bien trempé, même si elle peinait encore à s'affirmer. Ce n'était cependant qu'une question de temps avant qu'elle ne devienne la coqueluche de Blue Pegasus. Bref, le mannequin n'avait pas vraiment le choix, elle allait devoir réserver en cachette la suite nuptiale du grand Hotel Wisney. Elle voulait être sûre de pouvoir être avec son amoureux et il n'existait rien de mieux qu'un lit pour être collés.

Roy Shinku Hibana
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MessageSujet: Re: "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella]   "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella] EmptyLun 14 Avr - 19:57





Personne n'avait remarqué la supercherie, ni le forain, ni même Myrcella. Généralement, ce n'aurait pas été quelque chose que je ferais, mais aujourd'hui, j'avais décidé de faire une entorse à un ce principe. Après tout, que n'était-on pas prêt à faire pour les beaux yeux d'une lady comme celle qui se tenait devant moi ? Une peluche... C'était une idée toute simple, qui s'avérait somme toute assez classique, mais malgré tout, elle avait la particularité d'en plaire à plus d'un, mais surtout plus d'une. Et puis, pour une journée comme celle-ci, ne lui fallait-il pas un petit souvenir ? Dans le grand choix qui se présentait à moi, j'avais choisi un simple ourson... Comme je l'espérais, la sélection ne lui déplut aucunement, bien au contraire même ! Elle parut même tout à fait ravie de la petite bête et sa manière de remercier fut l'une des plus charmeuses qui soient... Que dis-je, c'était là un remerciement magnifique, qui aurait pu rendre jaloux de moi bien des hommes. D'une démarche presque prudente, elle s'était approchée de moi, avant de s'avancer, encore et toujours plus, pour enfin me déposer un doux baiser sur la joue, laissant alors la marque rouge de ses lèvres pulpeuses sur ma peau. Au moment même du contact, ma peau frissonna, pour je ne sais quelle raison... C'était une étrange sensation... Un étrange sentiment. C'était comme si ses lèvres m'attiraient, comme si mes bras ne voulaient que l'accaparer pour la garder contre moi... C'était comme cette fois où nous étions atterris dans un cours d'eau, après s'être battu contre les dragons de l'île de la Tour du Paradis. C'était un sentiment de bien-être, peut-être même plus ! Lorsqu'elle recula et détourna son regard, pour ensuite enlever la trace rouge sur ma joue, ce fut comme une bombe à retardement. Alors que généralement je savais garder le parfait contrôle de moi, quand elle effleura ma joue pour le y effacer le rouge à lèvres, je devins de la même couleur qu'un pivoine.

Pendant quelques secondes, nous restions figés l'un devant l'autre, ce qui me mit d'autant plus mal à l'aise. Il fallait l'avouer, je n'avais pas tellement envie qu'elle me voie dans cet état, si gêné... Néanmoins, une chose vint me frapper : elle semblait être auréolée d'une magnifique lueur, aussi blanche que son teint et aussi pure que sa beauté. Plus mon regard se posait sur elle, plus je la trouvais resplendissante, mais il y avait tout de même quelque chose que je ne comprenais pas... J'avais déjà rencontré de magnifiques demoiselles, autant qu'elle, mais malgré tout, Myrcella partait largement en tête. Néanmoins, ce qui la rendait unique ne se trouvait pas dans sa beauté, bien que je n'arrivasse toujours pas à le définir ! Elle était unique à mes yeux, voilà tout... J'eus alors une bonne idée, pour combattre la chaleur de l'été : une glace ! Glace qui, par ailleurs, me permettrait quelque peu de me changer les idées pour, entre autres, devenir moins rouge ! Prenant alors l'initiative de lui en proposer d'une manière un peu brusque, nous nous retrouvions en quelques enjambées devant le glacier. Une seconde fois, elle ne fut pas contre l'idée et accepta. Nous nous retrouvions alors chacun avec nos précieux, lorsque quelque chose d'impensable arriva...

C'était maintenant à son tour de devenir pivoine, pour une raison que j'ignorais. Il y avait ce soir un bal organisé dans l'un des hôtels les plus réputés du coin... Et au vu du prospectus qu'elle me tendait, elle m'invitait ! Avant même de prendre le papier, pour une raison tout à fait inconnue, mon cœur manqua un battement, comme si c'était-là un moment que j'avais attendu toute ma vie. Et lorsqu'elle me demanda d'être son cavalier pour la soirée, les pulsations de ce même cœur augmentèrent presque drastiquement, comme si c'était-là un moment que je redoutais. D'ailleurs, Myrcella semblait, à l'instant-même, dans un état aussi étrange que le mien. Tendresse, fragilité, timidité... Voilà ce que je percevais en elle après cette demande. Une nouvelle facette, soit dit en passant, que je préférais aux autres, même si je ne l'avais déjà vu que de très rares fois. C'était la seconde à vrai dire, la première ayant été quand nous avions rencontré Plume et qu'elle s'était levée, pourtant toute fiévreuse. Quand elle apparaissait sous ces airs-là, elle semblait encore plus belle !

Mon pouls me remontait à la tête, pour faire résonner mes tempes. Mon cœur s'était affolé, mais pourtant, elle n'avait fait que m'inviter à un bal... Rien d'autre. Tout cela était trompeur... Ma façon de la percevoir auréolée, ma façon de rougir après un simple baiser sur la joue, mon cœur qui battait tellement vite que même un métronome ne pouvait plus suivre... Je n'étais pas un expert en la matière, mais vu mes nombreuses réactions et ce « sentiment étrange », peut-être que... Si c'était bien le cas, tout s'expliquait. Tout s'expliquait depuis cette fois où je m'étais réveillé à l'infirmerie du Domus Flau, avec elle à mon chevet, tout s'expliquait si l'on prenait en compte quand je m'étais réveillé dans l'eau, avec elle endormie sur mon torse, tout s'expliquait quand je m'étais réveillé du canapé de ma chambre, avec Myrcella sur mon lit, malade au possible et que je l'avais trouvée mignonne, voire belle, non, somptueuse ! Tout s'expliquait... Mon comportement s'expliquait. Le gentleman de Blue Pegasus que j'étais n'avait plus besoin de chercher des proies à draguer, il était tombé amoureux de l'une des plus enivrantes nymphes que ce royaume ait pu connaître.

Je repris néanmoins mes manières de gentilhomme, si propre à moi-même. D'un revers de la main, j'enlevai le peu de glace qui traînait encore au coin de les lèvres et j'invitai la belle à relever la tête d'une manière pour le moins spéciale. Alors que je prenais le prospectus, j'empêchai sa main de s'enfuir et l'attrapant délicatement au poignet. J'y déposai alors un léger baise-main, comme celui de cette fois où nous nous étions rencontrés. Enfin, je relevai la tête, pour, à l'instant même où nos regards se croisèrent, lui donner sa réponse. À ce moment, mon cœur prit encore plus de vitesse : j'avais beau avoir repris du poil de la bête, avoir ouvert les yeux sur moi-même, mais sur ce point-là, il était dur de savoir totalement se contrôler. Je dus même faire un effort monstre pour lui annoncer cela d'une voix naturelle, quoi que légèrement charmeuse, et non saccadée ou balbutiée : je n'avais pas droit à l'erreur.

« C'est un honneur pour moi, Mi lady, de pouvoir devenir votre cavalier pour ce bal. Mais quelle question, qui diable oserait refuser de t'accompagner à un bal ? Il serait impensable de le faire, quand c'est une compagne aussi parfaite que toi qui le demandes ! »

Oups, c'était sorti... Des avances ? Il y avait peut-être un tout petit peu de cela, même si je n'avais pas vraiment réfléchi avant de mettre en avant sa perfection : ces phrases étaient sorties d'une manière tout à fait naturelle. Mais après tout, n'était-ce pas justement naturel ? Si elle était parfaite, il fallait simplement prôner sa perfection, chose que je faisais à l'instant. D'ailleurs, je n'avais pas lésiné sur la théâtralisation pour accepter sa demande : vouvoiement, courbette, baise-main... Le vieux stéréotype du gentleman remontait, mais il fallait aussi avouer que j'aimais les manières « Old School » de faire ! Je voulais simplement la charmer, et pour cela, tous les moyens étaient bons. Tiens, maintenant que j'avais dit oui, nous ne pouvions clairement pas nous rendre à un bal de la sorte. C'était un bal quoi ! Tout le monde serait bien habillé, du genre élégant ! Et nous, nous étions de Blue Pegasus... N'était-ce pas le moment parfait pour le montrer ? Elle et moi étions tous les deux en tenues d'été et nous n'avions rien d'adéquat pour une soirée telle que celle-ci. En tout cas, je ne savais pour elle, mais moi, je n'étais clairement pas équipé. Même si cela ne me plaisait pas vraiment, nous devions presque obligatoirement passer par la case shopping pour trouver les vêtements requis... Pour pouvoir passer une soirée à danser avec Myrcella, j'étais prêt. De même, pour pouvoir m'habiller correctement pour passer cette soirée à danser avec Myrcella, j'étais prêt à craquer mon porte-monnaie ! C'était d'ailleurs le moment de voir à quel point un costume pouvait m'aller. Aujourd'hui, je me ruinais !

« Et si nous allions faire un tour dans les magasins de vêtements, de quoi être élégants ce soir ? Où peut-être préférerais-tu tout d'abord trouver un endroit où déjeuner ? »





Dernière édition par Roy Shinku Hibana le Ven 25 Juil - 16:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella]   "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella] EmptyJeu 24 Juil - 15:58




Kumo no Canzone by Yoshihisa Hirano on Grooveshark

Ses mains étaient si douces, ses yeux si profonds et son parfum tellement envoûtant. Même la sueur qui dégoulinait de sa blonde chevelure tendait à le magnifier, sans parler de cette pudique rougeur qui était venue teinter ses joues. Était-ce l'amour qui jouait des tours à la jeune vedette des Blue Pegasus ? Myrcella avait le regard brillant et admiratif, comme subjuguée par le charme du garçon. Le temps semblait s'être arrêté : leurs sentiments obstruaient le monde extérieur et leur attention était complètement focalisée sur l'autre. Dès lors, rien ne pouvait sortir les deux jeunes tourtereaux de leur bulle où ils trouvèrent une certaine intimité malgré la foule qui les entourait. Roy avait empêché toute fuite en empoignant les mains de la jeune femme, prisonnière de ses propres désirs. Elle détourna subitement le regard, éprise d'une angoisse intérieure qui lui rappelait qu'elle n'était pas dans un rêve. L'actrice regarda tout autour d'elle. Des regards amusés les épiaient et elle ne put contenir un sursaut. Son prince charmant se mit à genoux devant sa dulcinée, puis lui baisa la main comme pour lui signifier son acquiescement. Myrcella ne devait pas craquer. Elle devait se montrer forte, en toute heure et en tout temps. Forte de sa volonté, elle détourna la tête dont les joues ne cessaient de rougir et tendit sa main.


« Merci. Je compte sur toi. Vingt heure à l'hôtel Wisney, c'est là que nous dormirons. J'ai déjà tout préparé. Sur ce, je te propose de nous séparer afin de ne pas perdre de temps. »

Ôtant avec hâte ses mains tendrement maintenues par celles du jeune homme, elle ne pensait plus qu'à une chose : se retrouver seule le plus vite possible. Le rose lui seyait plutôt bien, c'était la couleur -disait-on- de l'amour et son visage s'en était teinté suite aux extravagances du charmeur des Blue Pegasus. Elle aurait pu en être ravie, elle s'en trouvait bien plus charmante, mais c'était une marque de sa timidité. La gêne qu'elle avait éprouvée durant ces quelques minutes la poussait à fuir aussi loin qu'elle le pouvait. C'était un sentiment de lâcheté qui lui collait à la peau depuis sa plus tendre enfance, le naturel revenait toujours au galop disait-on et la fuite faisait partie de ces habitudes qu'elle s'efforçait d'effacer. Ce fut sans doute la raison pour laquelle elle se perdit dans la foule, loin de son chevalier à la blonde chevelure et de cette extraversion qui la rebutait.

Observant méticuleusement les boutiques qui bordaient la grande rue commerçante dans laquelle elle se trouvait, la jeune femme ne put résister à la tentation lorsqu'elle croisa la vitrine d'une des marques les plus réputées parmi les grands couturiers de Fiore. « Crépuscule » était le nom de cette maison de haute couture pour laquelle le mannequin avait déjà eu l'occasion de travailler et c'était là qu'elle achèterait sa robe. Le slogan de la maison était d'ailleurs en adéquation avec l'occasion : Laissez parler la lumière et les ténèbres qui sommeillent en vous, il n'y a pas de juste extrême, mais un crépuscule au sein de tous.

Les yeux pétillants, elle ne pouvait s'empêcher de rêver telle la petite fille qu'elle fut jadis. Après tout, quelle petite fille n'avait jamais fantasmé de devenir princesse et de porter robes de bal à longueur de journée ? Ce fut en tout cas l'un des très nombreux rêves enfantins de la jeune femme et celui-ci sut lui redonner le sourire l'espace d'un instant. Ce magasin ne comportait pas énormément de robes, mais chacune était un pur chef d’œuvre et l'une de ces pièces se départit des autres, attirant particulièrement l'attention de Myrcella. Cette pièce de choix était une robe bustier bleue pâle, composée d'une jupe longue et cousue avec soin qui laissait derrière elle l'impression d'un raz-de-marée : l’allégorie même d'une tempête en pleine mer, le genre de tempête qui séduisait les plus intrépides marins et qui finissait par les détruire. Enfilant sa tenue, elle ne put réprimer une certaine admiration égocentrique : elle se trouvait belle dans sa robe et, la faisant tournoyer pour admirer la souplesse de ses mouvements, elle comprit que c'était celle qu'il lui fallait pour cette soirée. Hélas, le temps ne s'arrêtait pas et l'heure tournait, ne lui laissant à peine qu'une heure pour mettre la touche finale à son apparence.

La coiffure se voulait simple et naturelle, bouclant simplement sa chevelure qu'elle laissait retomber sur son épaule droite et le maquillage n'était pas plus sophistiqué. En effet, l'actrice avait toujours préféré le naturel à l'oisiveté, une belle robe suffisait et c'était la gâcher que de chercher à lui faire de l'ombre derrière d'extravagantes coiffures et parures. Les huit coups de la grande horloge n'allaient plus tarder à sonner et, appelant Auriga à ses côtés, la jeune héritière se rendit là où l'amour l'attendait, espérant avec ferveur qu'il ne s'était pas envolé.

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MessageSujet: Re: "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella]   "L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella] EmptyDim 27 Juil - 0:06





Mon teint de peau s'était permis de virer au pivoine. Mon cœur ne s'était pas fait prier pour s'emballer. Une goutte de sueur glissait discrètement le long de ma nuque. Mes lèvres étaient sèches et mes yeux hésitaient à se passionner pour son regard, mais, parallèlement, ils refusaient de se détacher de l'emprise de ses mystérieuses pupilles dorées et brillantes... Ils étaient prisonniers. À nouveau, cet étrange sentiment oppressa mon cœur, mais il ne s'agissait là ni de douleur, ni de tristesse. C'était une souffrance exaltante. Étrangement, j'avais plus l'impression d'avoir à faire à un sentiment de cupidité... Je ne voulais tout l'or de ses yeux que pour moi seul. Je la voulais pour moi... Je m'étais élancé vers sa main d'une manière si naturelle pour y déposer un baiser, comme il m'arrivait de le faire avec de nombreuses autres demoiselles, mais j'avais ici l'impression que ce n'était pas habituel, ce n'était pas comme toutes ces autres fois, il y avait un petit quelque chose en plus que je ne pouvais définir ! Et il y avait aussi la gêne, bien que légère. Toutes ces fois où j'avais pu faire une baise-main, cela ne m'avait absolument pas gêné. Malgré tout, là, mon cœur avait passé une vitesse, et mes joues s'étaient probablement, non, certainement, teintées de rouge... Puis je m'étais mis à genoux, à ce ne fut qu'après coup que, sans même tourner la tête, j'imaginais les badauds autour de nous, leurs regards et peut-être leurs commentaires furtifs... Sur elle, sur moi, sur nous ! Que pouvaient-ils imaginer ? Ou plutôt, moi-même, que pouvais-je imaginer...

Ses joues rougirent aussi ce qui n'eut pour effet que de la sublimer encore plus. Mais était-ce timidité ou gêne ? Peut-être était-ce une mauvaise idée de faire tant de théâtralisations devant tout le monde ? L'idylle prit fin brusquement, sans que la réponse ne puisse arriver jusqu'à moi... Elle détourna subitement les yeux, brisant aussitôt ma captivité. Puis ce furent à ses paroles de me ramener à la réalité. Celles-ci me parurent froides, comme si j'avais eu le malheur de faire ce qu'il ne fallait pas. Elle qui depuis le début de la journée n'avait cessé de resplendir, d'essayer de cacher une petite peur pour les montagnes russes ou d'esquisser une légère timidité dans ses paroles... Même si mon esprit me jouait probablement des tours, ses mots semblaient s'affranchir de tout cela et je ne la reconnaissais plus... Comme ci, après avoir posé un genou à terre pour lui faire une baise-main, elle ne voulait plus de moi comme cavalier. L'étau qui oppressait mon cœur n'était dès lors plus extase, mais véritable tristesse. Qu'avais-je donc fait ? Pourquoi agissait-elle comme cela ? Et tout cumula jusqu'au moment où elle dégagea sa main à la peau si douce, pour se retourner et fuir. Me fuir. Incrédule. Voilà comment j'étais. Tristesse et colère contre moi-même. Voilà ce que je ressentais. Pourquoi avais-je été obligé de faire tout cela juste pour lui dire que j'étais ravi dans ma tête ? J'avais été stupide, je l'avais brusqué, et même pire ! Et si maintenant elle ne voulait plus venir à ce rendez-vous... Pire, et si elle y venait, mais à contrecœur ? Rendez-vous... Contrecœur... Ce n'était pas comme s'il s'agissait d'une rencontre galante entre deux âmes sœurs aussi ! Tout se chamboulait dans ma tête...

« Amour ». Un merveilleux mot... Et il se pouvait bien que ce mot fût la clé de tout. Des sentiments comme ça, je n'en avais ressenti. Voir une femme resplendir autant, cela ne m'était jamais arrivé. Me sentir autant à l'aise avec une demoiselle, à tel point d'en finir mal à l'aise, c'était probablement la première fois. Ressentir quelque chose d'aussi fort pour quelqu'un, c'était une première pour moi. J'avais devant moi une perle qui ne devait pas s'en aller, une perle si rare qu'elle valait toutes les richesses du monde. L'amour fuyait. Et je devais rattraper l'amour ! Je finis par sortir de ma stase, pour m'élancer vers elle au travers de la foule du parc d'attractions. J'en bousculais certains, j'en esquivais d'autres, mon bras se tendait pour tenter de la retenir, de me pardonner, de me rattraper, de vaincre mon incompréhension. J'aurais pu me servir de ma magie pour augmenter ma vitesse et ainsi avoir plus de chance de la rattraper, mais je n'en fis rien. Au fond, j'avais conscience que si elle s'en allait, c'était un choix propre et je n'avais pas le droit de la retenir de force. Garder un oiseau dans une cage ne faisait que ternir sa beauté. À bout de souffle, lorsqu'il n'y eut plus masse de monde, Myrcella s'était dérobée à mon regard et je l'avais définitivement perdue... Il n'y avait plus qu'à attendre. Attendre vingt heures à l'Hôtel Wisney. Je n'avais plus qu'à me faire beau, seulement pour elle et attendre pour lui présenter toute mes excuses et ainsi faire de cette soirée l'une des plus magnifiques.

« Vingt heures », « que nous dormirons », « tout préparé ». Alors que, mains dans la poche, je marchais à la recherche d'un bonne boutique où je pourrais craquer le porte-monnaie, ces mots résonnèrent dans ma tête. Tout avait été organisé, mais comment se pouvait-il ? Depuis le début de la journée, nous étions côte à côte. Nous avions dormi dans la même chambre d'hôtel. Et comment avait-elle pu le faire, si Sayu m'avait donné les billets pour le parc et que j'avais invité Myrcella suite aux conseils de la barmaid ? Quand diable avait-elle eu le temps d'organiser tout cela... Les femmes pouvaient décidément s'avérer bien étranges, mais l'important restait tout de même d'avoir un temps d'intimité, l'espace d'une soirée, avec celle dont je m'étais rendu compte aimer, après une subite prise de conscience. Il ne servait plus à rien de me poser des questions, il fallait que je sois sur mon trente et un pour ce soir, pour Myrcella. C'était, après tout, un bal, et je me devais d'être à la hauteur. Et justement, mes yeux se baladaient de droite à gauche, cherchant le commerce le plus adéquat, lorsqu'ils tombèrent sur quelque chose d'assez intéressant. Une certaine vitrine faisait fièrement face à la grande rue, s'exhibant et se dévoilant à tous. La vitrine avait de quoi mettre l'eau à la bouche et ne pouvait qu'inciter à entrer à l'intérieur du magasin. Étaient présentés ici à la fois des vêtements pour hommes et pour femmes, mais ce n'était pas le genre de vêtements que l'on pouvait arborer tout le temps : c'était exactement ce que je recherchais. Il y avait des tenues de soirée, des robes toutes aussi belles et les unes que les autres, mais aussi des costumes et des smokings. De quoi être parfaitement présentable.

Il y avait du choix. Ce n'était pas plus mal, tout cela rendait compliqué ce que je pouvais bien prendre. Il fallait aussi le dire, je n'étais pas de ceux qui s'habillaient de la sorte. À l'inverse de nombreux gentlemen de Blue Pegasus, je m'étais toujours présenté au plus naturel, et c'était à croire si j'appartenais vraiment à cette guilde, vu ma façon de me vêtir. L'élégance ? Je ne me vêtais pas en guenilles, mais j'avais mon élégance à moi, qui n'était pas forcément celle des autres. Après m'être assez baladé dans la boutique, je tombai sur la pièce la plus parfaite à mes yeux. Probablement la tenue du gentleman par excellence ! Il s'agissait d'un smoking blanc et noir, un contraste parfait, qui avait le don de me plaire. La chemise comme la veste était blanche, bien que la veste ait le col d'un gris foncé. Le tout était accompagné d'un petit nœud papillon. Précisons aussi que les gants étaient fournis avec le smoking ! Le pantalon, quant à lui, était noir. C'était décidé, je voulais être parfaitement élégant et c'était ça qu'il me fallait.
Acheté et la bourse explosée, il ne suffisait plus qu'à finaliser le tout. Mes cheveux... Parcelles de ma fierté... Que pouvais-je en faire ? Je ne pouvais pas les laissés lâchés de la sorte, quitte à être présentable, il fallait l'être totalement. Après moult réflexions, je pris la décision des les attacher par l'arrière, tout en prenant le soin de laisser retomber deux mèches sur le côté. Il ne suffisait plus que d'enfiler les gants et j'étais fin prêt. Ah oui, et aussi, j'oubliais la pochette, rouge ! Je ne me reconnaissais moi-même plus ! À m'habiller de la sorte, j'avais l'impression d'avoir à faire à une autre personne, sans bien sûr vouloir me vanter.

Il était maintenant temps de prendre la route de l'hôtel. Il ne fallait absolument pas être en retard, mais il ne fallait pas être à l'heure non plus... Non, le mieux était d'arriver en avance. Un cavalier ne devait pas se permettre d'arriver en retard pour sa compagne, il était préférable pour lui qu'il arrive avant elle, bien avant même. L'un de ses rôles était d'attendre et de montrer que sa patience était à toute épreuve pour pouvoir avoir la chance de tenir compagnie de sa dulcinée. Après tout, l'on disait que les princesses devaient se faire désirer... Et ne surnommait-on pas Myrcella la Princesse du Crépuscule ? Il ne fallait en aucun cas qu'elle n'arrive avant moi. Par conséquent, pour être sûr de cela, je me servis de la meilleure méthode pour arriver à bon port, efficacement et rapidement. Une fois sur la rue, je laissais ma magie affluer en mois et chaque partie de mon corps s'imbiber d'elle. Puis, en laissant sortir mon essence de foudre, je fis claquer l'air autour de moi pour m'envelopper d'un manteau électrique. Cette aura entourant tout mon corps m'aida à me propulser vivement dans les airs, sous les regards presque ébahit de ceux qui traînaient par là. Faisant claquer une nouvelle fois l'air, je pris la direction de l'hôtel Wisney. Il n'était pas très loin, dans le quartier adjacent à vrai dire, ce qui me permit de le rejoindre d'autant plus vite, sans pour autant trop user mes réserves qui, soit dit en passant, était totalement inutile ici.

J'atterris avec grâce sur le sol. Vu les regards qui pouvaient se porter sur moi, on pouvait dire que mon arrivée « magique » s'était fait remarquer ! C'était bien ce dont je pouvais me permettre, non ? Ou plutôt, c'était bien ce que le membre de Blue Pegasus que j'étais pouvait se permettre ! Chez nous, c'était presque normal de se la péter. Mais je ne fis pas plus attention à eux. S'offraient à moi deux choix : entrer et voir si elle m'attendait déjà dans la salle de bal et la rejoindre, ou l'attendre ici, en espérant qu'elle ne soit pas déjà à l'intérieur. Vu que j'avais un certain temps d'avance et que les huit coups ne résonneraient que dans un peu plus de cinq minutes, je pris le risque de l'attendre. Et quelques instants plus tard, du parvis de l'hôtel, je vis arriver une citrouille roulante, qui n'avait bien évidemment rien de naturel. De la magie probablement, vu ce qu'il en était. Avec une petite déduction et en ayant un tant soit peu fréquenté cette magie, on pouvait deviner qu'il s'agissait de la Seirei Maho. Et donc, c'était qu'il y avait de fortes probabilités que Myrcella soit derrière tout ça. Et je ne me trompais pas. Lorsqu'il la femme sortit de son carrosse, j'eus une véritable claque. Ce fut bouche bée et les yeux clignant comme une lampe qui allait bientôt rendre l'âme que je la rejoignais pour l'aider à descendre. Ce n'était pas une femme que j'avais à faire... Ce n'était pas Myrcella non plus... C'était une toute nouvelle personne, c'était une déesse ! Une déesse tout droit descendue de jardin divin pour m'offrir l'opportunité de lui tenir compagnie le temps de ce bal. Elle était simplement magnifique ! Sa robe aux motifs de mer déchaînée ne pouvait que d'autant plus la sublimer ! C'était un raz-de-marée qui n'allait pas tarder à me submerger. Lorsque je fus là pour l'aider à descendre, l'on put voir tout à fait ma consternation !

« Tu... Tu es... magnifique... »; C'était tout ce que j'avais trouvé à dire. Avant de rejoindre le bal avec elle, découvrant les fantaisies de cette merveilleuse soirée avec celle qui faisait battre mon coeur.


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"L'amour est une mer dont la femme est la rive" [PV Myrcella]

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