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 Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira]

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Tao Kazuki

Tao Kazuki

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MessageSujet: Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira]   Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira] EmptyDim 14 Avr - 21:31
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Feat Akira



Carmina… Me voilà de retour. Une nouvelle fois. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas fait autant de détour par la cité aussi souvent en l’espace de si peu de temps. Et pourtant, la sensation était toujours la même, ce brin de nostalgie enivrant qui me décrochait toujours un léger sourire sur le coin du visage, tandis que de nombreux souvenirs remontaient à la surface. Les raisons de ma présence ? La guilde était plutôt vide ces temps-ci, chacun vaquant à ses occupations ou à un quelconque entraînement dans le but de participer au grand tournoi du Domus Flau qui ne tarderait pas à débuter. Me concernant, j’estimais avoir encore beaucoup de progrès à faire pour y participer, j’attendrais la seconde édition. J’avais encore le combat contre Vincent en tête, aussi serré qu’il avait été, c’est par sa victoire qu’il s’était conclu. Mon niveau était encore trop juste, et je savais d’office que des « bêtes de combat » comme Ethan ou encore Aoyuki y participeraient, et même si l’idée était fort tentante, autant acquérir d’abord un supplément de puissance pour rendre le combat plus intense. Toutefois, je comptais bien tout de même assister aux combats dans les gradins, il était hors de question de rater ça !

Mais pour le moment, je ressentais le besoin de faire un profond retour aux sources, et passer quelques jours hors de Magnolia histoire de m’aérer l’esprit… Au sens propre comme au figuré. Ma première destination avait donc été Carmina, la ville m’ayant vu grandir après mon opération, et dans laquelle j’avais fait cette rencontre qui avait totalement bouleversée ma vie, à savoir celle de Keishirõ. Je ne l’avais plus revu depuis le jour de notre séparation, me conseillant d’aller faire un tour du côté de Fairy Tail pour ne pas être seul et vivre cette expérience que celle de faire partit d’un groupe. Et pourtant, sans ses précieux conseils et enseignements, je n’aurais jamais pu faire tout ce que j’avais réalisé jusqu’à aujourd’hui. J’aurai aimé pouvoir le remercier depuis, et lui raconter également mes nombreuses péripéties, mais en temps que mage solitaire, je savais qu’il voyageait beaucoup, et ne restait jamais très longtemps au même endroit, ce qui rendait toute tentative d’envoi de lettres inutile. À vrai dire, j’espérais secrètement pouvoir un jour le revoir, au hasard du détour d’une mission ou d’un simple voyage, ne doutant pas une seule seconde du fait qu’il soit encore en vie quelque part, à boire comme un trou et se battant dans un bar… Ou dans un endroit bien moins fréquentable entouré de jeunes filles à peine vêtues qui…

Je stoppais net ma pensée, ne souhaitant pas me remémorer ce genre de travers qu’avait mon maître, tellement j’avais honte. N’importe quel passant croisant mon chemin pile à ce moment aurait pu constater à quel point ce souvenir avait fait passer mon visage dans une teinte rouge pivoine très profonde, en plus d’avoir un air complètement dépité. Le pire dans tout ça, étant qu’il m’avait offert l’entrée d’un de ces clubs pour mes seize ans, me trainant de force à l’intérieur alors que je refusais d’y entrer, et se moquant de moi tout au long de la soirée, n’osant lever le nez devant ces femmes qui dansaient en petites tenues… À y repenser, aussi reconnaissant que j’étais envers l’apprentissage qu’il m’avait offert, je ne pouvais m’empêcher de ressentir de la honte pour tous les souvenirs de ce genre… Aussi solitaire et sérieux qu’il pouvait paraitre, mon maître n’en restait pas moins un sacré pervers alcoolique… Passant ma main sur mon visage afin de vite m’enlever ces souvenirs de la tête et penser à autre chose, je repris ma route et continua à marcher à travers les rues de la ville. J’avais beau avoir mûri depuis cette époque, me remémorer ce genre de détails alors que je n’étais guère à l’aise à l’époque me faisait surtout me sentir stupide, autant en faire l’impasse…

L’étui de mon violon en main, je continuais ma route en laissant les douces mélodies de la ville m’enivrer. Capitale de la musique dans le royaume, nombre de mélomanes, qu’ils soient débutants ou chevronnés, foulaient du pied la cité dans l’espoir de s’y produire, ou d’avoir la chance de faire partit des élus pouvant prendre des cours dans le gigantesque opéra de la part des plus grands maîtres. Venir ici en pensant vous trouver dans une ville banale et sans aucune particularité serait une bien grande erreur, celle-ci étant constamment bercée d’innombrables mélodies provenant des différents endroits de la cité. J’avais moi-même à l’époque, fait la manche armé de mon instrument pendant nombre d’années, dans le but de récolter un peu d’argent et ainsi venir en aide à mes parents après leur lourd sacrifice nous ayant obligé à déménager ici. Si c’est de mon père que je tenais mes connaissances et cet amour pour l’instrument, c’est dans ces rues que j’avais appris à développer mon talent pour attirer le plus de regards, la concurrence pouvant se montrer féroce. Et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de me sentir heureux en repensant à tous ces moments passés à jouer de mon instrument. Carmina était, à n’en point douter, l’un des lieux les plus importants pour moi, me tenant autant à cœur que Magnolia et la guilde.

Arrivant enfin près de la maison de mes parents, première destination de mon petit « parcours de vacances », j’y déposais une lettre leur étant destinée, contenant le récit de mes dernières aventures au sein de la guilde, le passage d’Ethan dans la ville lors de son concert, ma défaite contre Vincent au Domus Flau, le grand tournoi en préparation ainsi que quelques partitions que j’avais écrites en cadeau à mon père, qu’il pourrait alors jouer pour m’en donner des nouvelles plus tard. Je les savais au travail à cette heure de l’après-midi, c’est pourquoi il était inutile de frapper à la porte. Je n’étais que de passage, c’est aussi la raison pour laquelle je ne souhaitais pas trop m’attarder même si l’envie de passer une journée avec eux était grande. Avant mon départ, Alandro m’avait spécifié avoir une mission importante pour moi à mon retour, je ne voulais pas le faire attendre trop longtemps. Au moins, la lettre était déposée, et je pouvais ainsi continuer ma route jusqu’à un parc assez isolé de la ville, occupé la plupart du temps par des enfants venant jouer loin des mélodies de la cité pour être au calme. Toutefois, aujourd’hui, ou du moins pour l’heure, il semblait désert, m’offrant un espace de calme total rien que pour moi.

M’asseyant sur l’un des bancs, je fermais les yeux tandis que je laissais les légères brises du vent venir caresser mon visage tout en faisant virevolter mes cheveux, les rayons du soleil me chauffant le visage, le gazouillement des oiseaux faisant office de bruit de fond particulièrement reposant. Quand bien même j’aimais l’ambiance électrique de la guilde, bénéficier d’un moment de calme comme celui-là était particulièrement reposant et agréable, comme un moment de déconnexion total avec le monde qui m’était offert, me permettant de me ressourcer pleinement, en plus de retrouver une certaine sérénité. S’allonger, l’esprit complètement vide en observant les nuages et en se laisser bercer par les sons offerts par la nature, que ce soit le chant des oiseaux, ou le bruissement des arbres au grès du vent, était quelque chose que je n’échangerais contre rien au monde, et que j’appréciais au plus haut point. Prendre le temps, c’était une notion qui avait tendance à nous échapper, et devoir courir sans cesse après la vie sans temps mort était quelque chose que je n’avais jamais totalement intégré. Et sans prendre ce temps de s’accorder de légers moments de répit comme celui-ci pour profiter des choses simples et agréables avait tendance à vite m’amener à saturation, c’était là quelque chose que je me refusais de faire. Quelle que soit la situation, il ne fallait jamais perdre de vue le bénéfice d’un moment comme celui-ci.

Sentant que je commençais légèrement à piquer du nez, je me redressais en m’étirant de tout mon long, lâchant un bâillement à m’en décrocher la mâchoire, l’instant se prêtait totalement à une douce mélodie. Sortant mon violon de son étui, je positionnais celui-ci à la base de mon cou, me saisissant de l’archet avant de le faire glisser légèrement sur les cordes afin d’émettre un léger son. Positionnant mes doigts avec attention sur le haut de l’instrument pour en faire émaner la musique, je fermais de nouveau les yeux, tandis que je me mis à jouer une musique que j’appréciais particulièrement, quand bien même celle-ci me rendait mélancolique. Et alors que je faisais virevolter l’archet sur mon violon, je laissais la mélodie me transporter loin dans mes pensées, sans porter la moindre attention à tout ce qui pouvait m’entourer.

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Akira Genji
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Akira Genji

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MessageSujet: Re: Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira]   Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira] EmptyMar 23 Avr - 16:38


« Soft Sound »


    Carmina, la cité réputée pour ses milles mélodies et son prestigieux opéra au sein du Royaume de Fiore. Me voici donc une seconde fois dans la ville de la musique par excellence. Mais pour quelle raison me diriez-vous ? Moi-même, je ne savais guère quel motif m'avait emmené en cet endroit idyllique. Une chose est sûre, c'est que cette ville avait la particularité de m'apaiser, malgré la foule ambiante qui peuplait l'endroit, je ne pouvais m'empêcher de me sentir à l'aise. Sans doute était-ce parce que Carmina possédait un air familier avec la Capitale de Crocus, lieu auquel je logeais actuellement ? Je n'en étais pas plus éclairé que vous…


    Peut-être qu'au fond de moi, je savais apprécier la musique… Dans tout les cas, le temps s'apprêtait à merveille et ne pouvait qu'embellir cette journée qui s'annonçait radieuse. Sous ce soleil de plomb, je profitais de me promener un peu autour de la cité ainsi que ses quartiers aux alentours, mais également pour faire un petit détour au parc de Carmina, afin de me détendre un moment, avant de songer à repartir aussitôt. Ma présence en ces lieux était en effet temporaire, puisque je comptais revenir à Crocus avant la tombée de la nuit. Je profitais donc de ce petit moment de tranquillité pour m'y reposer un moment. Il est vrai que ces temps-ci, je n'avais jamais eu l'occasion de bénéficier d'un tel moment de détente, sans que je sois sans arrêt demandé pour une mission ou divers autres tâches à effectuer dans les plus brefs délais.


    C'était bien l'un des rares moments où je pouvais enfin être moi-même et il est clair que pour rien au monde, j'aurais échangé ma place contre une autre. Ma vie était rythmée et j'en étais comblée certes, mais le fait d'être seule -comme à cet instant- me procurait une certaine sensation de plaisir. Même si je n'étais pas particulièrement contre à ce que l'on me tienne compagnie. Par ailleurs, la présence de mon aigle à mes côtés ne me dérangeait aucunement. Au contraire, cela me rassurait de l'avoir près de moi. Kazuki savait aussi apprécier le calme et il était d'autant plus agréable d'en profiter à deux qu'en étant seule. Pendant que je tentais de dormir un peu sur l'herbe, je me suis aussi mis à repenser aux derniers évènements qui ont eu lieu au cours de mon périple.


    A savoir mes divers rencontres et affrontements que j'ai pu faire durant mon voyage et mes multiples missions. Ces derniers temps, j'étais assez nostalgique et c'est à cette pensée qu'un léger soupir sortit de ma bouche. Voilà maintenant que je me mettais à repenser aux personnes que j'avais pu rencontrer alors que j'étais censé me reposer et ne plus penser à rien d'autres qu'à moi-même…! Cela dit, l'horizon était agréable à contempler. Les nuages quant à eux voguaient tranquillement, tandis que le chant des oiseaux parfumait la douce symphonie du vent… Moi je restais là, allongée sur l'herbe à contempler le ciel d'un air pensif. Toutefois, ce petit moment d'évasion fut vite de courte durée lorsqu'un son attirait soudainement mon attention.


    En effet, me tirant doucement de mes rêveries, je pouvais entendre une légère mélodie non loin d'ici. Bien entendu, ce n'était pas le son du vent ou encore même le chant des oiseaux qui avait réussit à me sortir de mon petit nuage et à captiver mon attention. C'était un son bien plus doux… Bien plus agréable à entendre. En tout cas, je pouvais certifier que ce n'était pas une hallucination, puisque je n'étais pas la seule à détourner le regard, afin de chercher la provenance du bruit entendu. Mon compagnon l'avait aussi perçu et sans doute l'avait-il sentit bien avant moi, mais ce dont j'étais certaine, c'est que c'était bien la première fois que je me sentais aussi intrigué par un son, si ce n'était qu'une harmonieuse mélodie parmi tant d'autres… Bref, décidant donc de me lever afin de partir à la recherche de l'originaire qui ait pu troubler mon repos, mon aigle fit de même en prenant bien soin de suivre mes pas.


    A dire vrai, ce son ne me dérangeait pas le moins du monde, mais il est vrai que ce serait mentir, si je vous disais que mon cœur ne battait pas la chamade et que la curiosité ne me faisait pas défaut à cet instant précis. C'est donc en marchant au fil de mon instinct que je parvenais finalement à l'origine de cette vibration. En effet, devant moi se tenait un charmant jeune homme jouant d'un magnifique instrument à la main : un violoniste. Face à cette rencontre pour le moins inattendue, je n'osais guère lui dire un mot, sans avoir le risque de paraître impolie et d'interrompre sa performance. J'étais pour le moins que l'on puisse dire, muette et je me tenais devant lui d'un air nostalgique. En secret, j'osais espérer que celui-ci me remarque et m'adresse la parole en premier, même si la timidité n'était pas dans mes habitudes. Quoi que légèrement intriguée et admirative par la douce mélodie qui se dégageait de son instrument de musique, j'attendais ainsi la fin du morceau avec patience.


    C'était bien la première fois que je me sentais aussi soulagé et il serait assez bête de ma part d'avoir l'idée saugrenue d'interrompre une si belle prestation qui était si joliment joué…


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Tao Kazuki

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MessageSujet: Re: Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira]   Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira] EmptyDim 28 Avr - 23:04
Taken by surprise
Feat Akira


Au fur et à mesure que je laissais mes doigts glisser sur mon instrument afin de poursuivre la mélodie, je sentais une certaine mélancolie monter crescendo en moi, si bien que j’accentuais l’appuie que j’avais sur mon violon, comme pour extérioriser une rage intérieure, bien que douce, pour exprimer tous mes sentiments à travers la musique que je jouais, les laissant s’échapper au fur et à mesure que la mélodie progressait. J’avais toujours estimé qu’il y avait deux sortes de musiques, celle que l’on aime que ce soit pour le rythme, pour l’euphorie qu’elle peut nous procurer, pour les rires qu’elle peut nous apporter, et celle qui touche notre âme, qui parle à nos sentiments les plus profonds, nous donnant l’impression d’être compris, ou de se retrouver de part les situations auxquelles elle peut faire allusion. Celle que je jouais actuellement faisait partie de cette seconde catégorie, elle provoquait en moi une mélancolie liée à mon passé, à tous ces tristes souvenirs que je portais, ainsi que ce sentiment de solitude que j’avais pu ressentir à de nombreuses reprises, quand bien même je ne laissais rien paraître.

Il est souvent dit que l’écriture et la musique peuvent servir d’exutoire. J’estimais cela entièrement véridique, pour la simple et bonne raison qu’une mélodie était l’un des meilleurs moyens de s’exprimer, faire ressentir et partager ses émotions avec autrui, sans même avoir besoin de mots. Il était alors facile de se laisser emporter et de mettre toute son âme dans le morceau que l’on jouait, laisser partir toute la colère, la tristesse, les peines ou l’immense joie que l’on était à même d'avoir sur le cœur, et se connecter ainsi aux gens se trouvant autour de nous, et partageant alors un moment spécial, unique en son genre, pouvant ainsi créer de forts liens. C’est ce que je ressentais en cet instant précis, ce besoin de tout laisser sortir à travers ma musique après m’être totalement vidé l’esprit un instant plus tôt en regardant flotter les nuages au rythme du vent. Ce vide intérieur que je ressentais en ce moment même, je le laissais alors s’envoler littéralement, les yeux fermés, la pression de mes doigts se faisant plus forte sur mon violon, sans porter la moindre attention à tout ce qui m’entourait à ce moment-là. C’était un moment personnel que je m’offrais à moi-même, loin de tout, et uniquement pour moi.

Ce n’est ainsi que lorsque je rouvris les yeux à la fin de la mélodie que je m’aperçu que je n’étais plus seul, et qu’une jeune femme se trouvait à quelques mètres de moi, m’observant sans un mot. Mes yeux s’écarquillèrent légèrement de surprise, je n’avais pas la moindre idée du temps qu’elle avait passée là, debout, à sûrement attendre que je finisse de jouer mon morceau soit pour me parler, soit pour passer son chemin une fois la prestation terminée. Tandis que je reposais mon violon dans son étui, je l’observais à mon tour, la scrutant de haut en bas très rapidement, avant de constater qu’elle était accompagnée. En effet, un aigle se trouvait à ses côtés, de la même manière que le Mokumanjuu de Yue ou le Toramata d’Ethan, ce qui me laissait à croire qu’il s’agissait-là d’un familier qui l’accompagnait partout. En premier lieu, j’avais été surpris de découvrir sa présence en ouvrant les yeux après mon morceau, mais rester planté là sans dire un mot aurait été plus stupide qu’autre chose, en plus de donner lieu à une situation plus que bizarre. Trouver les mots justes lorsque vous vous retrouvez devant une personne encore inconnue sans passer pour un imbécile ou quelqu’un de dédaigneux était quelque chose qui se révélait assez complexe pour ma part, ayant plutôt l’habitude de ne jamais me prendre au sérieux lorsque je me trouvais avec mes camarades, justement parce que ceux-ci me connaissaient très bien. Et à l’inverse, je restais souvent sur ma réserve avec des étrangers, attendant de jauger un minimum ceux-ci pour ensuite choisir comment réagir, et dans ce cas précis, tout indiquait que c’était à mon tour d’engager la conversation en premier…

Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira] Nqpji9« C’est un magnifique animal que vous avez là ! »

J’affichais un sourire un peu gêné tandis que je m’adressais à elle, parler de son animal avant toute autre chose était un sujet neutre, ce qui m’arrangeais grandement je devais l’admettre. J’ignorais depuis combien de temps elle était restée à m’observer, mais cela lui avait octroyé la possibilité d’assister à un moment assez personnel que je ne destinais qu’à moi-même, ce qui, non loin de me déranger dans l'absolu, me rendais en réalité quelque peu mal à l’aise. Se trouvait-elle déjà dans les environs lorsque j’avais commencé à jouer ? L’avais-je dérangée dans un moment de calme qu’elle était également venue rechercher ? Je n’en avais pas la moindre idée, toutefois, l’ignorer était une chose que je ne me serais pas permis, et peut-être avait-elle été touchée par la mélodie que j’avais jouée quelques instants plus tôt, ce qui l’avait poussée à y prêter attention jusqu’au bout… Quelles qu’en étaient ses raisons, maintenant que tout s’était déroulé, il n’était plus possible de revenir en arrière. Après l’avoir rapidement observée, rien ne semblait indiquer qu’elle avait de quelconques intentions hostiles à mon égard, c’est pourquoi, après avoir déplacé mon étui sur mon côté gauche, je me déplaça également afin de laisser une plus grande place sur le banc sur lequel je me trouvais, avant de reprendre la parole sans détourner mon regard, un sourire plutôt chaleureux toujours affiché sur le visage, mais la gêne précédente passée.

«
J’espère ne pas vous avoir dérangée, vous aimeriez peut-être vous assoir ? Mon nom est Kazuki, et comme vous le voyez… Je suis violoniste. »

J’avais occulté le fait d’être un mage, un oubli de ma part ? Pas vraiment, dans les faits présents, je n’en voyais pas l’utilité. Je m’adressais à elle non pas en tant que mage, mais en tant que simple personne parlant avec une autre, ce qui, je devais l’avouer, était somme toute plutôt agréable et changeant, pour une fois.
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Akira Genji
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Akira Genji

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MessageSujet: Re: Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira]   Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira] EmptyMer 1 Mai - 8:37



« Call of the Heart »
Lost Memories - Hopes Feelings


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    Alors que j’écoutais d’une oreille attentive la prestation de l’individu, celui-ci sembla s’arrêter lorsque son regard croisa le mien. Rouvrant lentement les yeux pour me prêter audience, la mélodie venait de prendre fin. En effet, je ne fus pas la seule à être surprise de la présence de l’autre et sans doute n’avait-il pas prévu de faire une rencontre dans ce vaste parc. Ce qui serait une des raisons plausibles quant à son étonnement. En tout cas, ce parfait inconnu auquel je ne connaissais rien me dévisagea de haut en bas, puis détourna finalement son regard vers ma droite. Mon familier se tenait en effet à côté de moi et cela serait mentir, si je vous disais qu’il n’était pas visible. Expliquant ainsi la réaction de surprise que fit le jeune homme en me voyant arriver, moi et mon familier dans ce parc.


    Dans tous les cas, il fallait que je songe à acheter un chibi-gun, si je ne voulais pas effrayer les voyageurs et les citadins. Pour ne pas arranger les choses, Kazuki était assez imposant de par ses ailes gigantesques et sa carrure assez robuste. Si je ne voulais pas payer les pots cassés lors de mes balades en ville, il fallait que j’investisse. Et le plus tôt était le mieux, mais la question n’était pas de savoir si j’allais faire ou non mes emplettes à Carmina. En effet, cet individu attisait ma curiosité et me rendait quelque peu perplexe. C’est d’ailleurs même lui qui m’avait fait sortir de mes pensées en m’adressant la parole comme je l’espérais. Pour engager la conversation, il me fit part de son impression au sujet de mon familier. Chose que je redoutais, puisqu’il n’était pas fréquent de voir des mages se balader ainsi en compagnie de leur animal domestique à taille réelle sans chibi-gun en poche.


    Souriant bêtement, je ne trouvais rien à dire sur le moment, mais il fallait bien que je lui adresse la parole. La timidité ne me ressemblait décidément pas. D’ailleurs, cela ressemblait plus étrangement à une intimidation qu’à un mutisme. J’étais restée cependant, toujours muette. A croire qu’il m’obsédait vraiment, mais dans un sens positif. L’observant avec attention, je pouvais voir qu’il n’avait pas d’intentions malsaines ou hostiles à mon égard. Le jeune homme rangea effectivement son bel instrument dans son étui et sans détourner le regard, celui-ci me lança comme une invitation à me joindre à lui, en faisant un peu de place sur ce banc, il se décala d’un cran. Me laissant comprendre qu'il voulait sans doute que j'y prenne place. La gêne qui était en moi et en lui, semblait alors à cet instant se dissiper d’un seul geste. Ce dernier se présenta sous le nom de Kazuki. Drôle de coïncidence que voilà, puisque mon aigle portait également ce nom. Savant par la suite que c’est un violoniste, ma supposition de tout à l’heure s’avérait être exacte. A ces mots, un petit sourire s’affichait dès lors sur mon visage. Il est vrai que cette situation m’amusait beaucoup. J’étais curieuse de savoir si on avait d’autres points en commun. Cela dit, je pris place à côté de lui, laissant ainsi mon familier devant moi. Celui-ci le regarda d’un air aussitôt perplexe que curieux à la simple mention de son propre nom. A cette vision, un petit rire amical s’échappa de ma bouche. Pour dissiper le malentendu qui pourrait surgir, je me mis à caresser la tête de mon animal en lui montrant bien que c’était de lui qu’il s’agissait.


    Charmant mais aussi poli, c’était bien la première fois que je rencontrais une personne aussi respectable. Cela dit, j'entendais le mot "respectable" dans tout son sens éthique. Était-ce un gentleman, un citadin ou encore un mage ? Je n’en savais rien et à vrai dire cela n'avait pas d'importance. A la base, si je suis venue ici, c’était pour me détendre et à ce propos, la journée s’annonçait bien idéale pour ce faire. Au fond de moi, cela me faisait plaisir d’avoir fait la rencontre d’une personne. Ce parc semblait d'ailleurs vide à l’heure qu’il est, mais il s'avère que je m’étais bien trompée. Je ne pouvais toutefois pas m’empêcher de repenser à cette mélodie qu’il avait précédemment jouée. Je me demandais également si ma présence ne l’avait au contraire pas déranger… A cette pensée, je me mis soudain à avoir un tic. Celui de tousser pour exprimer ma gêne et ma honte. Je me sentais en effet de trop. Comme si j’étais venue déranger le repos d’une personne qui cherchait le calme. Bien que cela ne me ressemble en rien, je me mis à cacher mon embarras en fixant le ciel.


    Son sourire m’inspirait confiance et me poussait plutôt à la sympathie. L'hostilité éventuelle était en soi, une probabilité quasi nulle… Malgré le fait que j’appartienne à la plus puissante guilde du royaume de Fiore, ma pensée ne se résultait pas qu’au combat et à la victoire. Dans ce genre de situation, il n'y avait pas de raison à ce que je réagisse mal ou en vienne aux hostilités. Ce n'était pas mon genre d'agresser les gens sans même prendre la peine de les connaître. Pour ma part, je savais aussi me détendre et m’amuser quand les journées m’en laissaient l’occasion. Intérieurement, j’aimais beaucoup me battre, mais je n’étais pas agressive et sauvage pour autant. Disciplinée et diplomate que j'étais, je savais faire la part des choses. Le silence entre nous commençait relativement à peser d'ailleurs. Il fallait à tout prix que je réussisse à me sortir de ce mutisme qui n'était pas du tout dans mes habitudes ! C’est alors qu’un faible son sortit de ma bouche.

    « Vraiment … ? » parvenais-je enfin à dire, dans un grand effort.

    Puis prenant mon courage à deux mains, mon mutisme semblait alors disparaître peu à peu, lorsque je décidais finalement d’abaisser mon regard vers lui en guise de politesse. Tout en souriant, j’osais m’adresser à lui en le fixant dans les yeux. Cette fois-ci un peu plus confiante en moi, j’essayais de maintenir notre discussion,afin de lui assurer mes bonnes intentions. Je ne voulais pas qu’il se sente gêné ni même ignoré. Loin de là, je voulais instaurer chez mon interlocuteur, un sentiment de confiance et de détente. Peut-être qu'à la fin, nous deviendrons ami ? Pour tout vous dire, l’idée ne m’avait même pas effleuré l’esprit.

    « Cet animal fait parti de l’espèce des Aigles Gamoréens et… Je l’ai baptisé Kazuki, en raison que celui-ci aime beaucoup le calme. » disais-je d’un ton relativement doux, tout en regardant mon compagnon.

    Poursuivant ainsi mon monologue, ma voix s’éclaircissait au fur et à mesure que je m’exprimais.

    « J’espère que ma présence ici ne vous a d’ailleurs pas dérangé… ! »


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    Légèrement plus habitué à la solitude, sa présence m’était alors complètement apaisante. Comme si lui et sa mélodie avait réveillé au plus profond de moi, un sentiment agréable qui m'était jusqu’à présent inconnu. Depuis notre rencontre, je me sentais soudainement éprise d’un sentiment étrange qui n'était toutefois pas désagréable. Telle une médecine douce qui s’était appliquée sur mon corps, je me sentais tout d’un coup en paix avec moi-même et cela rien qu’à la présence de cette personne dont je venais à peine de faire la rencontre. Ce qui pourrait ainsi expliquer la maladresse de mon comportement et cette longue hésitation de ma part d'avoir pris la parole tardivement. J’étais sans doute perplexe et intriguée pour ces raisons citées.


    Et sans doute me rappelait-il quelqu’un que j’avais oublié par le passé… ? Qui sait. A savoir mon maître ou cette magnifique voix qui savait hanter mes rêves et que je n'avais toujours pas réussie à identifier l'origine. Étant à mon plus grand regret amnésique, je me rendais compte de ce fait, de beaucoup de choses dont je n’avais pas forcément les réponses aux premiers coups. Tout cela était bien mystérieux pour moi et c’est bien cette sensation qui me rendait curieuse. Cet individu dégageait une aura assez particulière. Mon instinct me poussait à croire qu’il n’était pas comme les autres et j’avais sûrement raison puisque ce jeune homme m’apaisait drôlement. Sans même que je sache exactement quelle en était la raison, j’étais comme alors imprégnée de cette personne.


    Cela dit, mon maître me manquait beaucoup et la musique était une chose que je savais apprécier. Quant à savoir l’identité du garçon, je n’osais guère la lui demander. Comme je l’ai dit précédemment, cette pensée m’importait peu et cela n'avait que très peu d’importance. Les origines des personnes que je rencontrais, n’était qu’une formalité après tout. Par ailleurs, cela ne servait strictement à rien de se lamenter sur son propre passé. En particulier du mien, auquel je n’avais pas de réponse et surtout pas de contrôle. Mon esprit était bien trop vide et mes souvenirs étaient bien trop profonds pour que je parvienne à toutes les rattraper. Soupirant en mon fort intérieur de ma situation plus que déplorable, je continuais tout de même à garder la tête haute. De sorte à ne pas paraître ridicule aux côtés de cet inconnu, auquel je ne connaissais rien. Cela serait d'ailleurs assez malpolie de ma part de ne pas lui porter audience et peut-être avait-il parler sans que j'y fasse attention ? Je me ressaisissais donc en secouant la tête vivement, comme pour évacuer les idées noires qui m’incombait et revenait doucement à la réalité.


    Une chose est sûre, c’est que la mélodie avait réveillé en moi un mystère profond… Une chose que j'ignorais jusqu'à présent, mais qui semblait ressurgir mon douloureux passé. De nature curieuse, je lui posais alors la question. J’espérais même ne pas être bizarre à cette interrogation, mais c’était plus fort que moi. Ma voix était puissante et mon regard était déterminé. Le fixant dans les yeux, les mots sortirent d’elles-mêmes.

    « Excusez-moi, mais vous aviez énoncé à l’instant que vous êtes un violoniste n’est ce pas... ? »

    Avec toute ma franchise, j’osais espérer que celui-ci ne prenne pas peur de ma réaction, mais le déclic était si fort que je ne pouvais m’empêcher de penser à voix haute. Telle une illumination qui aurait surgit de mon esprit, ma résolution était assez forte pour exprimer, tout ce à quoi je désirais. Mon regard ne trompait pas, j’étais sincère à ma demande. Enchaînant donc la parole aux gestes, je me relevais par la suite pour m’incliner devant lui, ce qui pouvait paraître étrange sur le coup, mais mon excitation était tel que je ne pouvais plus la contenir. Des larmes jaillissaient de mes yeux, laissant ainsi apparaître mon désespoir aux yeux du jeune homme.

    Sous ce soleil radieux, une décision fut prise en moi. Je voulais à tout prix devenir violoniste et pour cela, j'allais tout faire pour m'en assurer.

    « Je vous en prie ... Apprenez-moi à jouer du violon comme vous le faites

    ... Maître ! »



Dernière édition par Akira Genji le Mer 26 Juin - 17:50, édité 7 fois
Tao Kazuki

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MessageSujet: Re: Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira]   Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira] EmptyDim 23 Juin - 23:11
Strange Feelings
Feat Akira



Un calme paisible. C’est ce que je ressentais en cet instant, alors que j’observais la jeune femme me faisant face. Le vent venant me caresser le visage, mélangé aux bruissements des arbres, avait toujours eu le don de m’apaiser, me permettant de retrouver une certaine paix intérieure sans la moindre pensée. La gêne que j’avais éprouvée en la découvrant m’observer jouer du violon s’était dès lors totalement volatilisée, laissant place à une totale sérénité, me permettant  d’entamer la conversation et l’inviter à prendre place à mes côtés. Me rejoignant, un léger sourire dessiné sur le visage, son animal en fit de même, se plaçant à quelques centimètres de moi, me fixant avec un regard intrigué. Un sourire se dessina sur mon faciès alors que je le regardais d’un air amusé, j’avais toujours aimé les animaux, parfois même plus que les êtres humains eux-mêmes, et j’avais instinctivement cette tendance à toujours aller vers eux, et tenter de les apprivoiser.

L’espace d’un instant, le calme retomba, aucun de nous ne prenant la parole. La tête relevée vers les nuages après avoir légèrement toussé, celle-ci avait l’air pensive, me poussant à me demander si quelque chose l’ennuyait. Je n’avais jamais été particulièrement doué pour parler avec les femmes, et de manière générale, ce n’est pas quelque chose que je recherchais, et je ressentais une profonde aversion pour ces hommes qui usaient de stratagèmes tous plus grossiers les uns que les autres pour parvenir à leur fin avec la gente féminine. Je ne pouvais certainement pas me laisser aller et leur sauter dessus pour me battre de bon cœur comme je le faisais avec mes amis, mais je ne pouvais pas non plus me contenter de les ignorer comme si elles n’étaient pas intéressantes. À vrai dire, j’étais plutôt maladroit avec elles, me demandant toujours quel genre de sujet aborder pour ne pas paraître ridicule ou inintéressant, mais sans non plus paraître lourd avec de quelconques intentions masquées derrière. Et la plupart du temps, ne trouvant jamais comment tenir une conversation normale, je finissais toujours par me trouver totalement ridicule, me faisant rougir de honte avant de m’enfuir dans un coin tel un Ethan à qui on aurait parlé de lapins.

Finalement, le silence fut rompu par ses soins, semblant sortir de ses pensées pour me fixer en plein dans les yeux, lui souriant gentiment en retour. Tandis que je l’écoutais avec attention, je sentais que le courant arrivait à passer assez facilement entre nous, me rassurant dans le fait que nous pourrions discuter encore un moment avant de devoir nous séparer. Sa voix était douce, calme et apaisante, précisément ce que j’étais venu chercher dans ce parc en premier lieu, je me sentais particulièrement tranquille en l’instant, sentant intérieurement pouvoir l’écouter pendant des heures. Jusqu’au moment où celle-ci me fit part d’un détail pour le moins amusant, puisqu’en effet, son aigle portait exactement le même prénom que le mien. Il s’agissait sûrement de la raison pour laquelle celui-ci m’avait fixé d’un air aussi intrigué lorsque je m’étais présenté à eux, me forçant à pousser un léger rire, tandis que je me penchais légèrement en avançant doucement ma main vers le sommet de son crâne pour le caresser, ignorant totalement s’il risquait d’apprécier ou non.

«
Ahah, c’est en effet une drôle de coïncidence ! Et bien, ravi de te rencontrer aussi, Kazuki ! »

J’affichais toujours un large sourire, tournant ma tête dans la direction de mon interlocutrice qui continuait de m’adresser la parole, un air légèrement surpris sur mon visage lorsqu’elle me fit part de la possibilité de m’avoir dérangé.

«
Pas de souci, ne vous inquiétez pas. À vrai dire, je suis venu ici histoire de profiter du calme et me retrouver moi-même avant de repartir, mais un peu de compagnie ne fait jamais de mal, bien au contraire ! »

À y réfléchir, il était vrai que, même si j’étais en premier lieu venu chercher la tranquillité en ce lieu, sa présence ne me dérangeait absolument pas. J’étais paisible, serein, et faire la connaissance de personne sympathique dans son genre pouvait toujours être bénéfique. Bien que j’ignorais encore tout à son sujet, je sentais de par son regard qu’elle n’était pas comme tout le monde, quelque chose de spécial se reflétait dans ses yeux… Je connaissais plus ou moins ce regard, celui qu’Ethan pouvait avoir lorsqu’il s’isolait, cette mélancolie dans les yeux en repensant à son passé, et la tristesse allant de pair, de ne trouver trace nulle part de celui l’ayant élevé. Bien qu’il y avait une légère nuance, je percevais à peu près la même chose dans le sien, me laissant me demander quels genres de choses avaient bien pu lui arriver. Me redressant pour être de nouveau à sa hauteur, je la fixais avec attention, avec une certaine douceur dans le regard, ne souhaitant pas l’effrayer ou paraître trop étrange.

J’étais curieux. Curieux de savoir quel genre d’aventures elle avait pu traverser de par son passé, voir si nous avions tous deux des choses en commun, et peut-être pouvoir l’aider d’une manière quelconque à trouver des réponses à ses questions. Bien que souvent maladroit et en retrait dans mes relations avec des gens encore inconnus, je ne pouvais m’empêcher de vouloir aider ceux qui en avaient le besoin, et qui n’avaient personne vers qui tendre la main. Bien qu’elle était loin de me paraître désespérée, je ressentais malgré tout chez elle quelque chose de similaire à ce qu’il m’était déjà arrivé de ressentir par le passé, et cela me donnait l’envie d’en apprendre plus à son sujet. Mais comment aborder quelque chose pouvant être aussi sensible sans donner l’impression d’être déplacé ou de faire preuve d’une curiosité malsaine ? Voilà bien une chose dont j’ignorais totalement la réponse…

Reprenant soudainement la parole, elle me demanda d’une voix déterminée si j’étais effectivement un vrai violoniste, me faisant redresser un sourcil d’un air perplexe, ne voyant pas où elle voulait en venir. Et alors que je m’apprêtais à lui répondre favorablement, celle-ci se releva brusquement, s’inclinant devant moi comme si elle me demandait une quelconque faveur. Surpris et totalement pris de court, je ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait sous mes yeux, demeurant totalement figé devant elle, jusqu’à ce que mon attention soit attirée par une goutte tombant de son visage. Elle pleurait ? Sans vraiment réfléchir, sentant un pincement au cœur, ma main droite se porta instinctivement à son visage pour essuyer l’une de ses larmes, avant de le reculer tout aussi instinctivement, me rendant compte de ce que je venais de faire. J’étais assez confus, ne sachant pas vraiment comment je me devais de réagir.

«
Je suis désolé, je… »

Avant même que je ne puisse terminer ma phrase, elle me coupa dans mon élan, me demandant la chose à laquelle je me serais le moins attendu. Mais en vérité, ce qui me surprit le plus fut le mot qui vint juste après, à savoir celui de « maître »… J’étais complètement déstabilisé, et j’ignorais totalement comment je devais réagir à cette proposition aussi étrange qu’inattendue… Écarquillant les yeux de surprise, je marqua un temps de silence, j’étais… Totalement perdu. Qu’est-ce qui pouvait bien la pousser à réagir de cette façon pour une simple demande d’apprentissage d’un instrument de musique ? Était-ce parce qu’elle était d’une sensibilité exacerbée ? Ou bien quelque chose d’autre de plus profond se cachait derrière tout ça ? Je l’ignorais totalement, mais sans savoir pourquoi, quelque chose en elle venait de me toucher.

«
Inutile de pleurer, je peux vous apprendre à jouer du violon ce n’est pas un problème… Mais vous n’avez pas besoin de m’appeler maître pour ça vous savez… Y a-t-il quelque chose de particulier qui vous met dans cet état ? Vous voulez en parler ? »

Alors que je terminais ma phrase, j’apposais doucement ma main droite sur son épaule pour tenter de la réconforter, alors que je tendais la gauche vers elle sans savoir vraiment ce que je pouvais faire. Essayant de croiser son regard alors que j’abaissais ma tête, je la fixais d’un air inquiet mais non moins dénué de compassion, je ne souhaitais pas qu’elle ait l’impression que j’avais pitié d’elle, mais bien au contraire, que je cherchais à lui venir en aide, et me montrer aussi réconfortant que possible. J’espérais simplement que mon intention ne soit pas mal prise…
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Akira Genji
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Akira Genji

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MessageSujet: Re: Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira]   Wind's & Ice, when the music strike hearts [PV Akira] EmptySam 29 Juin - 13:13




Wind & Ice's Symphony

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    C’est la première fois de ma vie que je me sentais aussi en paix avec moi-même. Que m’arrivait-il pour que je lui fasse subitement une déclaration pareille ? Aucun. A vrai dire, je suppose que ce n’était là qu’un caprice de ma part... Mais cela n’avait cependant rien changé à mon envie d’apprendre cet art qu’était le violon et je savais qu’il manquait quelque chose dans ma vie, un sens, un vide à laquelle il fallait que je comble, jusqu’à ce que je rencontre cet homme et qu’il me fasse découvrir ce qu’était en réalité le plaisir de vivre et ce qu'était réellement la vie. A ce jour, la musique était alors devenue pour moi une chose indispensable à mon bien-être, car en effet, grâce à sa prestation, j’ai pu me rendre compte de beaucoup de chose pendant qu’il jouait. Inconsciemment, je me surpris à oublier mes peines et mes multiples questions que je me posais habituellement et tout cela n’a été possible que par son intervention. La sensation que je ressentais à ce moment était semblable à ce que j’avais pu connaître à Oak Town lorsque j’étais en compagnie d’une certaine mage de lumière dénommée Elena Frost.


    Cette jeune femme avait su apaiser, de manière étrange, mes craintes et mes souffrances. Il en était de même pour ce jeune garçon auquel je ne connaissais strictement rien. Ce Kazuki si tel était son nom, exerçait une drôle d’influence sur moi, que moi-même, je ne saurais vous l’expliquer par mes propres mots, mais ce dont j’étais certaine c’est que mon cœur ne se trompait jamais et il est inutile de dire que si les mots ne parviennent pas en expliquer le sens, le cœur, lui, savait très bien le retranscrire. Ce sentiment qui était à la fois doux et chaleureux que l’on ressent parfois lorsqu’une personne nous vient en aide et que cette même personne vous tend la main pour vous relever. C’était exactement le même pressentiment que j’avais ressenti, mais cette fois-ci le contexte était différent. C’était donc la seconde fois qu’il m’arrivait de ressentir ce genre de sensation en la présence de quelqu’un. Pourtant, à la différence d’Elena, c’est que je venais à peine de le rencontrer et ne lui avais quasiment rien dit de ma personne... Alors pourquoi est-ce que je me sentais aussi en paix à ses côtés ?


    Cela me laissait croire que cet individu était de loin d’être comme les autres. Sa présence dégageait une aura quelque peu particulière et unique. C’était vraiment étrange... Sans doute était-ce parce qu’il me rappelait à l’époque mon maître ? Honnêtement, je n’en savais rien. Sa compagnie avait le don de me rassurer et c’est la tête baissée que je m’inclinais devant lui. A cet instant, je savais que ma réaction pouvait paraître plus étrange que surprenante, mais j’étais sincère et je voulais vraiment qu’il m’apprenne à jouer de cet instrument qui m’intriguait beaucoup. Pour ma part, cette situation était d’autant plus improbable à mes yeux qu’incompréhensible et cela était sans doute le cas pour lui aussi. Bien que cela, soit assez inattendu et risible, je n’avais également pas prévu de mon côté, que les choses viendraient à tourner ainsi, c’est à croire si j’avais pris la décision sur un coup de tête, mais que dis-je ? C’était vraiment le cas ! Bon sang, Il devait vraiment me prendre pour une cinglée et une grosse sentimentale maintenant que j’ai agis ainsi. Où était donc passée la fille cool que j’étais, il y a de cela quelques minutes plutôt, hein... ?! Je n’avais pas l’air idiote pour le coup !


    Rougissant de mon comportement et me surprenant à pleurer, le jeune homme quant à lui, ne tarda pas à prendre pitié de moi. Montrant des signes de compassion suite à ma réaction émotive, je pouvais alors sentir qu’il avait apposé sa main contre ma joue. Me faisant doucement écarquiller les yeux à son contact et me faisant revenir à la réalité, je pris alors le réflexe de me lever et de me tenir le visage de ma main gauche. Me dégageant de cette soudaine chaleur qui commençait à gagner mes joues. Par la suite, je pestais intérieurement ma maladresse et mon manque de tact qui était toujours aussi exorbitant lorsqu’il m’arrivait de perdre soudainement mon sang-froid dans des moments comme celui-ci, sans même que j’en exprime le désir. De ce fait, je pouvais alors tirer une croix sur ma crédibilité, que pouvait-il bien penser de moi maintenant ? A ce moment précis, je me sentais alors ridicule.


    Akira : Mais qu’est ce qui m’arrive à moi... ?


    Kibou by Tatsuya Katou on Grooveshark


    Reprenant mes esprits, j’ôtais donc la main de mon visage pour détourner aussitôt mon regard du sien et repris par la même occasion la parole pour me justifier et tenter de réparer les erreurs que j’avais commis en me comportant de cette façon, dont je devais reconnaître que moi-même, je n’en comprenais pas le sens.


    Akira : E-Excusez-moi... ! J-Je ne sais pas ce qui m’a pris de vous dire ça ... Je...


    Gênée et intriguée de ma réaction, je lui tournais le dos. Il était assez rare que j’en vienne à perdre le contrôle d’une situation, surtout lors d’un moment comme celui-ci, qui était assez banale en fin de compte. A cet instant, je n’avais pas le temps de terminer ma phrase que ce dernier accepta ma requête sans la moindre hésitation. Ce qui déclencha une réaction de stupéfaction de mon côté. Arrivant à peine à croire que j’allais dorénavant jouer d’un instrument de musique, mon réflexe fut alors de me tourner vers lui. Cette fois-ci, mon rougissement se fit de plus en plus fort et c’est en baissant la tête succinctement que je me mis à prononcer les mots suivants d’un bégaiement surprenant et qui décidément ne me ressemblait pas du tout.


    Akira : V-Vraiment... ?!  Mer... M-Merci !!


    Il m’informa par la suite qu’il n’était pas nécessaire que je le surnomme « maître » et me demanda également s’il n’y avait pas une quelconque raison qui me poussa à agir de cette façon et ainsi me mettre dans un tel état. Je voulais en effet apprendre la musique pour m’aider à contrôler mes moments d’incertitude ainsi qu’au sujet de mon passé, mais cela, je ne pouvais pas lui dire… Du moins pas tout de suite. Bien que je ne doute pas de ses réelles intentions et de sa bonne volonté à vouloir m’aider sur l’instant... Cependant, je ne me sentais pas encore prête de confier mes problèmes aux autres. Mes peines, je préférais les garder pour moi… Pour l’instant. Qui sait ? A l’avenir, je pourrais sans doute lui ouvrir mon cœur ? Seulement, je ne me sentais pas encore capable de faire le premier pas et c’est d’une voix hésitante que je lui répondis. Lui faisant face d’un regard franche, mais doux pour ne pas paraître trop étrange que je l’ai été, il y a de cela quelques temps plutôt.


    Akira : ... Oh ! Eh bien ... Disons juste que, lorsque je vous ai vu jouer de cet instrument ... Je crois que cela m’a permis de m’évader et d’oublier un petit temps mes soucis. C’est sans doute la raison pour laquelle j’aimerais apprendre de vous... En vérité ... Je ... [Reprenais-je doucement d'une voix intimidée]

    ... J'aimerais que vous m’enseigner votre savoir.



    C’est sur ces mots que je me mis à rougir bêtement. Détournant mes yeux sur le côté, tellement que la honte m’envahissait. D’un côté, c’était assez difficile de lui admettre qu’en réalité je l’admirais beaucoup, mais... Quoi ? Qu’est ce que je dis ?! Je l’apprécie, mais pas dans le sens que vous croyez !

    Ketsui  by Masaru Yokoyama on Grooveshark


    Enfin bref, toujours est-il que je le considérais comme mon maître. Je voyais en lui un certain modèle, c’est pour cette raison que je rougissais. Quoi ? Comment ça, je suis une menteuse ? Là n’était pas le sujet et puis on s’en fout ! J’allais maintenant avoir ma première leçon et ce n’était pas le moment d’être distraite. Mon apprentissage était sur le point de commencer et il me fallait dorénavant me comporter de manière digne.


    Ce n’est que lorsque celui-ci me tapota à l’épaule que je me suis mise à sursauter. Revenant ainsi à la réalité et quittant peu à peu mes pensées à son sujet... Si je voulais me montrer digne pour une première leçon, on peut croire que c’était bel et bien raté puisqu’au vue de ma prestation, il devait encore plus me prendre pour une idiote qu’une folle. Éprise d’un rire nerveux pour cacher mon embarras, je me surprenais à me gratter l’arrière de la tête. En fait, il s’agissait là d’un tic que j’avais l’habitude de révéler quand j’étais un peu gênée ou stressée. Loin du caractère froid et distant que je manifeste habituellement aux yeux des étrangers, je l’admets. Mais aux yeux de cette personne, je me sentais plus qu’à l’aise et je sentais que le courant passer relativement bien entre nous. Pour changer de sujet donc, je me mis à reprendre instinctivement la parole, comme pour monopoliser son attention.


    Akira : Ahah... Pardon ! Je crois que je suis un peu surprise et nerveuse à l’idée que vous soyez mon enseignant à partir d’aujourd’hui. Par quoi commençons-nous ... Senpai ?


    Cela dit, extérieurement, je pouvais paraître froide par moment quand je ne connaissais pas parfaitement la personne qui se situait en face de moi, mais d’un autre côté, intérieurement, j’étais toujours la même. Ouverte et sociable, je n’avais aucun mal à entamer une conversation ou ne serait-ce que me détendre un peu. Relâcher la pression, me dévergonder, me battre de bon cœur avec mes proches et mes camarades de guilde, ça je n’avais aucun problème à le faire. J’espérais d’ailleurs que nos relations s’amélioreront avec le temps... Mais pas dans le sens que vous croyez... ! Ce garçon m’avait l’air très sympathique et cela m’attristait quelque peu de le voir aussi poli et courtois de cette façon. Surtout vis-à-vis de moi. A ce propos, j’en venais même à reprendre la parole, mais cette fois-ci de manière involontaire. Tellement que mes pensées étaient fortes.


    Akira : D’ailleurs, ne soyez pas aussi formel ! Cela ne me dérange pas que vous me tutoyer.


    A Sabertooth, on disposait d’un code intransigeant et strict, mais cela n’influençait en rien sur notre comportement de tous les jours. En tout cas, pour ma part, je n’en suis pas devenue hautaine ni même arrogante. Encore heureux d’ailleurs... Il ne manquait plus que je ressemble à cette foutue aristocrate qu’était Lisa de Valinco ! Enfin bref... Il était inutile de m’emporter et encore moins de parler d’elle, surtout qu’elle n’était pas dans les parages. Reste à savoir quel en serait sa décision ? Allais-je avoir mon premier violon... ? Il me tardait de l’acheter et de commencer au plus vite ma leçon. Je bouillonnais déjà d’impatience... !
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