Un shopping d'enfer !

Eagle Seedstone & Aiorog Silvaticus

Entouré de colonne d'argent et d'émeraude, c'est un Aiorog Silvaticus tout pimpant, que nous pouvons aisément observer. En effet, le jeune homme se trouver dans ce doit être un palais de quelque royauté inexistante. Au milieux de la salle se trouve une piscine remplis d'habits de divers coloris et textiles, vous avez bien lu, une piscine vestimentaire. Notre jeune ami s'y baigne pleins de candeur et d'innocence, quand soudain, l’amas de tenues semble secoué de quelque remous. La pile de fracs se lève alors en une grande montagne, le haut arborant un œil unique et une gueule béante. Aiorog, alors troublés par le secousses, se retrouve nez à nez avec ce montre vestimentaire, oubliant alors qu'il possède quelque magie, il s'empresse de rejoindre le bord de la piscine mais en vain, et oui le fond de la piscine constituant le corps du monstre, l'empêche d'exécuter un quelconque mouvement. Pris au piège, désemparé, le monstre prêt à l'engloutir, il s'écrit alors:
" NON !!!! Je refuse, que des habits aient le dessus sur moi, je ne suis pas n'importe qui !!! Je commande à la haute-couture !! Je suis sa majesté Aiorog Silvaticus, diva à ses heures perdues !"

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C'est à ce moment précis que Aiorog Silvaticus, tombe du lit de la chambre qu'il avait loué pour passer la nuit. A la fois étourdis par le choque et scandalisé par la tournure qu'avait pris son rêve, il décide d'aller prendre une douche.
Ses ablutions matinales faites et après s'être habillé d'une tenue simple, composée d'une tunique blanche ainsi que d'un slim vert nénuphar et enfin de bottines blanche aux bouts vert; Aiorog sors de la chambre et quitte l'auberge pour se diriger vers le café le plus prêt afin de prendre son petit déjeuner.


Après avoir pris sa collation du matin ou plutôt du midi, Aiorog Silvaticus décide d'établir son planning de la journée. En effet, étant dans la ville d'Onibas, il se dit qu'il doit absolument aller au Théâtre, cette ville étant réputé pour le penchant de ses habitants pour l'art théâtral. Le programme est donc inéluctable, une journée de shopping suivi d'un petit restaurant et enfin une pièce de théâtre, aujourd'hui promet d'être prometteur.
Après avoir déjeuné, Aiorog ne perdant pas le nord se dirige vers le quartier des commerces et entre dans une armurerie, à l’intérieur de cette dernière, il y a foule, une multitude de gens, du vieillard avide de dépenser sa retraite en matériel pouvant lui rappeler ses grandes années au petit freluquet tentant de ressembler à un féroce guerrier expérimenté. Notre jeune ami fait rapidement le tour du magasin et se rend compte qu'ici, rien ne lui convient. Le style berseker des plaines du nord ne lui va décidément pas du tout, pas qu'un autre style lui convient plus, mais celui-là bien moi que les autres.


Sa visite dans l'armurerie se révélant infructueuse, Aiorog décide d'aller dans la Boutique de Magie se trouvant à côté, dans celle-ci on peut aisément trouvé un artefact pas trop mauvais pour un débutant tel qu'une clé pour constellationniste ou même une bague de magie. Dans l'officine, la vendeuse est très sympathique et semble s'être donné pour but de contenter obligatoirement chaque client, se démenant pour trouver la perle rare qui peut compléter le matériel de chacun, réunissant ses connaissances sur les produits et son talent pour brocanter. Malgré cela, le jeune homme bien qu'aillant fait plusieurs fois le tour des étagères, ne trouve pas du tout quelque chose à sa mesure, en supposant qu'il en est une... Ses capacités magiques, aussi maigres qu'elles le sont, ne semble pas en accord avec le genre de marchandise vendu ici.
Un peu dépité par cette vérité, il se dit qu'un retour aux sources lui conviendrait mieux, c'est ainsi que Aiorog sort du magasin pour s'enfoncer encore plus dans le quartier des commerces.

Un shopping d'enfer !

Eagle Seedstone & Aiorog Silvaticus

La beauté, un terme si complexe et pourtant si familier pour Aiorog Silvaticus, c'est le but qu'il tente d'atteindre. Malheureusement, comme deux aimants possédants la même polarité, à chaque fois qu'il pense l'avoir obtenu, la beauté s'éloigne encore plus de lui. Pourtant rien ne peut entacher son envie de parvenir à être magnifique.
C'est dans cet état d'esprit avec la saveur amer de la défaite des précédentes boutiques, que le jeune homme s'enfonce encore plus dans le quartier commerçants d'Onibas, sa mine semble boudeuse mais sa motivation ne faiblit aucunement. Au fur et à mesure de son avancé, la foule se fait de plus en plus de danse et les étals de rue plus présentes, néanmoins rien ne semble pouvoir tirer Aiorog de sa torpeur. Tel un zombie, il arpente l'allée à la recherche d'un quelconque miracle vestimentaire. Même les cries des commerçants ventant leurs produits, ne l'atteigne pas, par ailleurs aucune de ces annonces ne pourraient lui convenir, et surtout pas celle d'un marchand de raisin à 3,50 le kilo ni du boulanger proposant ses trois pains pour le prix d'un seul, mais à la longue notre jeune ami a l'air de plus en plus dépité.

Déçu, ce concept semble aller de paire avec Aiorog Silvaticus, en effet il s'est vite rendu compte à son arrivée à la guilde de mage Cait Shelter, que son niveau ne lui permet pas vraiment d'obtenir des missions intéressantes, et que son utilité est quasi-nulle. Tout les jours de sa vie ont matière à nourrir la déception du garçon: les peines d'amours, la non reconnaissance, l'ennui et le manque d'ami...
Pourtant, aujourd'hui à son réveil, sa motivation était à son comble, une nouvelle ville à explorer et pléthore d'activités possibles; mais pour l'instant rien ne se déroule comme il a espéré. Plus il avance dans le quartier marchand, plus il l'impression que la perle vestimentaire ne se trouve aucunement à Onibas lui apparaît comme une évidence. Ses pas se font de plus en plus lourds, jusqu’à carrément adopter une démarche traînante, plusieurs étals sont ainsi dépassées par Aiorog.
Quand soudain, semblant crever ce paysage dénué de tout sens esthétique, une boutique de vêtements haut de gamme apparaît comme par enchantement devant le jeune homme. Et alors, comme vampire affamé depuis plusieurs mois sentant la proximité du sang, il retrouve son ardeur matinal et se précipite pour entrer dans le magasin.

Le vert, une couleur qui exprime parfaitement l'amour que voue Aiorog Silvaticus à la nature, mais surtout à ses yeux. C'est d'ailleurs ce qu'il cherche en premier à son entrée dans la boutique d'habits de luxe, ses yeux brillent tel des émeraudes, et soudain le temps semble comme faire un arrêt autour de lui, il le sait, il est arrivé au bon endroit. Son état de rêve éveillé est malheureusement interrompu par un vendeur impudent qu'il lui dit sèchement:" Vous pourriez dire bonjour au moins, et cessez de rester devant la porte, cela gêne la clientèle. Au vu de votre accoutrement, il semble clair que vous n'avez rien à faire ici, c'est trop raffiné." Aiorog, comme giflé, commence par arborer un air niais par les paroles du conseiller en vente, mais à la dernière phrase, son expression change tout à coup, le vert de ses yeux se fait plus sombre, son sourire idiot s'élargit en un autre plus bestial. Il fixe alors l'insolent et lui rétorque d'un ton pleins de condescendance: "Au vue de votre physique, je ne pense pas que vous aillez le droit de me faire la moral, n'oubliez pas que vous n'êtes qu'un vendeur, donc restez à votre place ou il vous en cuira jeune freluquet."
Le cadre est ainsi posé, ce qui semblait être le paradis d'Aiorog se change alors en un gigantesque ring où personne n'a le droit de porter préjudice au jeune garçon.

Un shopping d'enfer !

John Doe & Aiorog Silvaticus

Qu'y a t'il de mieux qu'un remaniement de situation ? Pour Aiorog Silvaticus, c'est la chose la plus spectaculaire. A cet instant, tandis qu'il n'a de cesse de s'acharner sur ce qui se révèle être un stagiaire, un autre homme rentre dans la lice. La fougue de Diva du jeune homme semble avoir attirée une personne bien placé du magasin. Vous me direz, qu'est ce qui atteste de cela ? Aucune idée, excepté l'intime conviction du mage de Cait Shelter, il est donc légitime de le préciser.
Se tournant vers le nouvel arrivant ayant pris la parole:
"Excusez-le, il ne sait pas reconnaître sa place. C'est un stagiaire. Pour nous faire pardonner, je vous propose de vous accompagner personnellement dans votre sélection de vêtements. Nous venons tout juste de mettre en rayon, une collection où le vert prédomine. Cela vous convient-il ?"
Les yeux du vendeur se plante directement dans l'axe de ceux de notre mage tout de vert vêtu, il parle avec une certaine éloquence. Notre compagnon ne peut s'empêcher de détailler son interlocuteur, une tenue simple mais élégante de vendeur, un corps qui semble plutôt bien fait, et un visage à se damner.

La messe est dite, c'est pour cela que Aiorog Silvaticus passe les doigts dans sa chevelure, de ce geste qu'emploie ces gens pensant activer ainsi leurs glamour, en prenant bien soin d'incliner légèrement la tête et de faire une moue boudeuse.
Certains de sa soudaine notoriété, il prend alors sa voix la plus suave et répond au sexy vendeur:
"Cela me convient parfaitement, on ne peut décemment pas refusé aussi galante compagnie. Je me présente, Aiorog Silvaticus, mage de Cait Shelter."
Subtilement, afin de rehausser son charisme, il utilise de sa poussière de Fée afin d'augmenter sa brillance.

Un shopping d'enfer !

John Doe & Aiorog Silvaticus

Tout est dans l'analyse, le shopping n'est pas seulement le fait d'acheter quelque chose, c'est tout un art et même parfois un combat. Aiorog Silvaticus est un de ses adeptes, il se laisse néanmoins distraire par ce beau vendeur. Prendre un air aussi désinvolte et professionnel ne laisse pas notre mage indifférent, on peut même affirmer que celui-ci figurerait plus tard en tête de sa liste de petit ami potentiel. Notre jeune homme semble rêver encore plus lorsque le dénommé Sean Coonery lui susurre à l'oreille une de ces mélodie qui rend la séance audacieuse, puis se réveiller en sursaut lorsque le corps de son fantasme se retire au loin.
Aiorog est aussi captivé par la suite, une posture analytique qui est bien plus que théâtrale, ce n'est pas commun selon lui, et ça suscite l'admiration, il est bien rare qu'on puisse sortir ses mensurations aussi aisément.

Il y a une différence entre ce qu'on veut bien dégager et ce qu'on est réellement, c'est autant vrai pour Aiorog Silvaticus que pour un autre. C'est vrai que cet air de violon lui plaît beaucoup, mais essayer de l'enfermer dans une bulle réanime automatiquement son instinct de mage. Soyons vrai, ce n'est pas avec sa magie qu'il a pu rester en vie en période de danger, ce n'est qu'à son esprit qu'il doit cela. Son originalité n'est pas contenue entièrement dans son style vestimentaire, être obnubilé par la quête de l'amour n'en fait pas une loque, il peut s'avérer être un redoutable adversaire. Le cerveau du détenteur de l'élégante Fairy magic, décèle une anomalie dans la tirade de Sean Coonery:
"Jean-Paul, musique s'il te plaît, nous avons un invité de marque. On ne peut se contenter d'un accompagnement classique, il faut une prestation personnelle. Que My Lord, me suive, je viens de vous réserver ces trois rayons. Vous désirez commencer par les hauts, les pantalons, les accessoires ou bien les sous-vêtements ? Choisissez, je suis votre obligé."
Lorsqu'on est de bonne famille, on sait comment se débrouiller avec les vendeurs qui tentent de vous abuser d'artifice.
Lorsque le pseudo chef d'orchestre s'incline, Aiorog prend une posture de conquérant, rend son éclat légèrement plus terne afin de rendre son air plus dur qu'en réalité et dit d'une voix déçu:
"Je pensais être rentrer au bonne endroit, mais cela ne semble pas être le cas. Vous vous targuez d'être d'une compétence en tout point irréprochable, affichez un univers semblable au théâtre, mais vous oubliez le principal."
Puis rehaussant son teint comme plus tôt, en se rendant légèrement brillant, ajoute avec un sourire charmeur:
"Comment pensez vous que je puisse faire sans chaussure ? Rassurez moi, vous ne le comptiez pas comme des accessoires ? Pour l'heure j'ai choisi par quoi commencer, les sous-vêtements semblent être un choix judicieux pour un début."
N’omettons pas qu'il ajoute cette dernière phrase en faisant un clin d’œil au vendeur.

Un shopping d'enfer !

John Doe & Aiorog Silvaticus

Les artifices, c'est merveilleux, c'est comme un tourbillon qui vous aspire sans vouloir vous relâcher. Aiorog Silvaticus est une merveilleuse victime pour ce criminelle.
Aujourd'hui est un bon exemple, en pensant devenir maître de la situation, il ne fait que resserrer l'étau autour de lui. Ce vendeur aux airs d'acteur semble bien le ressentir et même vouloir tirer partie de la situation.
La présentation est merveilleuse, les étoiles nimbent les regards de notre très chère Diva.

On a tout le temps le choix, les situations amènent nos réponses, mais souvent on se perd. Aiorog Silvaticus ne s'inquiète plus de ses désires. Le souffle de Sean Connery est si grisant que s'en détourner s'avère réellement ardu.
Notre mage voit ce spectacle avec les yeux d'un petit enfant.
Perdu dans ses pensées, il ne remarque pas les minutes qui passent, il ne remarque pas son statisme.
Mue soudain par une voracité surprenante, il reprend le dessus et s'exclame:
"Tout cela me semble bien intéressant, je vais commencer par du classique en essayant des boxer de toute les nuances de vert que vous pourrez me fournir."
Et il se dirige vers la cabine d'essayage désigné et tire le rideau.
Redevenant ce comédien frivole, il passe à nouveau la tête entre le rideau et la cloison de la cabine et ajoute:
"Je pense également que ça flatterai ma silhouette si outrageusement parfaite. Si des pièces de cuir sont présentes, ce serait encore plus parfait."

Le déshabillage est un prélude à l'amour de quelque sorte qu'il soit, Aiorog Silvaticus le sait. Tandis qu'il enlève sa tunique blanche, il se surprend à repenser au vendeur si charismatique, tandis qu'il retire ses bottines, c'est au souffle et à l'haleine de ce dernier que vont ses pensées.
En bon narcissique, il prend alors conscience que sa cabine d'essayage comporte un superbe miroir. Il se regarde donc dedans et remarque que son eye-liner n'est plus aussi parfait qu'au début de la journée. Attrapant son sac avec hâte, il en fait tomber tout son contenu et se baisse donc pour le ramasser.