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 La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]

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Jet Hyle
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Jet Hyle

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MessageSujet: La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]   La lutte des classes [PV Lisa De Valinco] EmptySam 2 Nov - 1:16

Un repos mérité


En revenant de mon dernier travail, je décidai de faire un arrêt à Val. Je pourrais ainsi prendre un bon repas et prendre une pause avant de repartir vers la guilde. Cette fois-ci, la mission s’était bien passée. Il s’agissait de retrouver la montre à gousset en or qu’un riche marchand avait perdue dans les champs autour de la ville. J’avais sélectionné ce travail car ma magie me permettait de réussir assez rapidement. En effet, cela m’avait pris moins d’une heure pour la localiser malgré les hautes herbes, et c’est un client très heureux qui m’avait remis la récompense. C’est donc plutôt content que j’arrivais en ville.
Bien évidemment, j’avais décidé de ne pas passer rendre visite à Quatro Cerberus pour plusieurs raisons. La première était que je ne connaissais qu’un seul mage là-bas, Ren Ikari, et j’ignorais s’il était présent. L’autre raison était simplement que je n’avais rien à leur dire, et que je préférais juste passer un moment tranquille en ville avant de repartir sans histoires. Après tout, j’avais déjà eu plus que ma part de rencontres tendues, et je souhaitais que cette journée se termine aussi tranquillement qu’elle avait commencé.

Je portai mon choix sur un petit restaurant pas trop cher, mais d’apparence correcte, et je passais l’heure suivante à savourer mon repas. Le fait d’avoir l’habitude de dormir à la belle étoile et de me nourrir moi-même ne signifiait pas que je ne pouvais pas apprécier un dîner agréable dans un cadre confortable. A force de me débrouiller, j’avais fini par avoir un niveau correct en cuisine, mais ça ne valait pas le travail d’un professionnel. Chacun sa spécialité après tout. Je supposais que cet homme derrière ses fourneaux n’était pas aussi bon mage que moi, donc ça compensait. Quoique, dans cette ville, on ne pouvait jamais savoir qui était un gentil civil, et qui était un combattant capable de neutraliser une menace en un instant. C’était l’avantage quand près d’un quart de la population locale était constituée de mages et de mercenaires. Entre ça et la présence d’une guilde renommée, cette cité s’avérait assez tranquille.
Après avoir payé la note, je sortais de là et regardai l’heure. J’avais encore le temps avant de repartir. Autant prendre une heure pour digérer avant de me remettre en route. Et rien ne m’aidait mieux à digérer qu’une bonne tasse de thé. Je me baladais un peu en ville avant de trouver ce que je recherchais : un café avec terrasse. Ainsi, je pourrais le boire à l’air libre et profiter du soleil. Je m’installai à l’écart, et commandai ma boisson, avant de la siroter tranquillement en cette fin d’après-midi.


*Si seulement toutes les journées pouvaient se dérouler aussi bien…*

[HRP]:
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Lisa De Valinco

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MessageSujet: Re: La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]   La lutte des classes [PV Lisa De Valinco] EmptyVen 8 Nov - 23:53
Encore un autre matin à Crocus, encore une autre journée comme les autres qui commençait. La jeune noble allait vivre une journée exactement comme les autres, mais elle commençait à se lasser de toujours reproduire les mêmes choses à longueur de temps. Elle savait que c’était pour la bonne cause, à savoir gagner de l’argent pour aider sa famille et peut-être un jour finir par retrouver la demeure familiale. Cependant, il fallait qu’elle se libère l’esprit pendant au moins cette journée. Elle décida donc de quitter Crocus pour se promener pendant quelques temps. Cependant, elle ne voulait pas marcher et se fatiguer en se déplaçant. Elle sortit juste du bâtiment de Sabertooth pour trouver un véhicule qui accepterait de la transporter pour pas trop cher. Elle trouva assez rapidement un couple de personne âgée qui allait à Val et se proposa de l’emmener avec eux. C’est ainsi que l’ancienne riche partit en direction de la cité où Quatro Cerberus avait établi son quartier général.

La jeune blonde n’y était jamais allée auparavant, c’était une première pour elle. Elle fit donc un peu de tourisme et visita tranquillement les différents lieux emblématiques de la ville. Elle passa devant le navire de Quatro Cerberus et se rendit sur l’îlot central. Elle flâna sur la Place du Festival. Elle finit par y passer presque deux heures assise sur un banc à observer tout ce qu’il y avait autour d’elle. Au final, l’endroit était vraiment sympathique et pittoresque, mais il y avait un gros problème pour la mage aux anneaux. En effet, à ses yeux, il y avait trop, beaucoup trop, de manants qui se promenaient là eux aussi. S’ils n’étaient pas là pour gâcher les lieux, ce serait magnifique, mais leur simple présence rendait l’endroit sans plus. La jeune fille reprit alors ses déplacements à travers de petites rues moins fréquentées. C’était moins agréable, mais tellement plus calme !

Après avoir tourné un long moment dans Val, l’ancienne riche finit par avoir un peu faim, elle n’avait rien mangé depuis le matin et commençait à avoir l’estomac qui gargouillait. Ce genre de bruit était vraiment loin d’être distingué et Lisa refusait qu’on entende ces sons en elle. Il fallait donc qu’elle mange rapidement quelque chose. Elle avait un repéré un petit restaurant assez chic et pas trop onéreux, elle s’y rendit donc pour y manger. Elle était contente de se faire plaisir pour une fois et de se retrouver au milieu de personnes avec des manières. Elles n’étaient pas forcement nobles, mais ce n’était pas trop important puisqu’elles étaient bien élevées. Elle mangea dans le calme, on entendait à peine le bruit des couverts, mais le repas était délicieux. Une fois qu’elle eut fini de manger, la demoiselle paya et quitta les lieux après les politesses d’usages.

Elle se dit ensuite que puisqu’elle se prenait une journée de repos, elle allait en profiter au maximum. Elle se rendit donc sur la terrasse d’un café qui était presque désert, il n’y avait presque personne. Elle s’assit à une table juste derrière un garçon aux cheveux noirs qui ne devait pas âtre bien plus vieux qu’elle. La mage de Sabertooth commanda un thé et quelques biscuits. Le service fut rapide, elle put donc croquer dans un biscuit. Elle ne prit qu’une bouchée et le reposa presque immédiatement dans sa petite assiette. Ils n’étaient vraiment pas à son goût. Elle espérait que le thé serait meilleure, malheureusement pour elle, ce ne fut pas le cas. En effet, elle recracha presque immédiatement le liquide qu’elle venait de prendre en bouche. Elle ne savait pas si elle avait touché le garçon devant elle où s’il n’avait pas reçu de thé. Elle ne jugeait pas ça vraiment très important, mais elle devait signaler aux propriétaires de lieu que sa boisson était infâme. Elle s’écria donc :

-Qu’est-ce que cette horreur ? Comment osez-vous servir une telle immondice à quelqu’un comme moi ! C’est vraiment répugnant, celui que je bois à Crocus est digne de ma personne au moins. Vous pouvez être certains que je ne vous ferrais pas une bonne publicité auprès de mes amis de la capitale !
Jet Hyle
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MessageSujet: Re: La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]   La lutte des classes [PV Lisa De Valinco] EmptyDim 10 Nov - 14:01

Une intervention justifiée


Alors que je sirotais tranquillement mon thé, je laissai vagabonder mon esprit, comme à mon habitude. Heureusement, il y avait peu de clients à cette terrasse, et je ne risquais pas de tomber accidentellement sur quelqu’un. De plus, je ne connaissais personne ici, donc les possibilités d’être interpellé étaient aussi proches de zéro que possible, à moins de partir dans un désert. En clair, c’était le calme et la paix que je voulais. Pourquoi était-il si difficile d’obtenir ce genre de situation ?
En tout cas, pour une fois que j’avais un moment rien qu’à moi, j’allais en profiter. Pas de rencontre désagréable, pas de client difficile, pas de créature hostile, et surtout, pas de remarque sur mon attitude « problématique et conflictuelle ». Je faisais un maximum pour la guilde et les autres : la moindre des choses était que je le fasse à ma manière, non ?


*Relax, Jet. Tu t’énerves encore.*

Je fermais les yeux, et portais la tasse de thé sous mon nez en prenant une grande inspiration. Bon sang, que cet arôme était bon ! Rien que de l’inspirer me faisait me sentir mieux. Je devrai absolument leur demander le nom de leur fournisseur pour m’en procurer de mon côté.
Un instant plus tard, j’entendis du bruit derrière moi. Un son de haut-talon féminin, pour être plus précis. Je me tournai brièvement pour vérifier ce qu’il en était. Il s’agissait effectivement d’une jeune fille d’environ mon âge, vêtue d’une robe de luxe, et avec de très longs cheveux blonds. Sans doute une gosse de riche, mais ça ne me concernait pas. Je me remis donc droit sur ma chaise, et profitais du décor. Elle commanda elle aussi un thé, ce qui prouvait qu’elle avait du goût, à moins que le thé de ce café ne soit réputé. Je ne connaissais pas assez la ville pour mémoriser ce genre de détail.
Mais apparemment, la jeune fille ne semblait pas du même avis que moi sur la qualité de la boisson. En effet, moins d’une minute après qu’on lui ait apporté sa tasse, elle recracha soudainement la gorgée qu’elle avait tentée de boire, avant de s’en prendre de façon assez offensante au personnel.


*N’interviens pas, Jet. Tu veux gâcher le reste de ta journée ?*

Mais ses termes et sa manière de se comporter étaient si arrogants que je ne pus me retenir. Ce genre d’attitude me déplaisait au plus haut point. Après tout, ces gens ici travaillaient pour préparer ce que l’on consommait. La moindre des choses, si l’on n’appréciait pas la marchandise, était au moins de le signaler avec tact.

Dans ce cas, tu n’as qu’à y retourner, dans ta capitale. Personne ne t’a forcée à venir ici, et ton départ améliorera sensiblement la qualité de la clientèle.

J’avais dit ça sans me lever ni me retourner, signalant ainsi le mépris que je lui portais, néanmoins, mon ton était assez sarcastique pour ajouter encore à l'insulte. Je terminais ma tasse d'une gorgée, et me retournai dans sa direction tout en appelant la serveuse.

Apportez-moi une autre tasse de cet excellent thé, je vous prie. Dis-je en regardant la cliente récalcitrante d'un air moqueur, soulignant ainsi que son opinion était totalement erronée, et que je m'en fichais comme d'une guigne.
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Lisa De Valinco

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MessageSujet: Re: La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]   La lutte des classes [PV Lisa De Valinco] EmptyDim 24 Nov - 19:58
Lisa faisait son scandale et réussit à attirer le propriétaire de l’établissement jusqu’à sa table. Elle comptait expliquer à ce monsieur ce qu’elle pensait de la qualité des boissons qu’il servait. Il y avait de fortes chances qu’il ait déjà entendu ses hurlements, mais il fallait qu’elle lui dise en face. Quand elle pensait quelque chose, elle ne se taisait pas. Elle ne savait pas retenir ses paroles et disait tout ce qu’elle pensait. La petite blonde commençait donc à sortir des critiques horribles, mais tout en restant polie. On lui avait toujours dit qu’il fallait garder à l’esprit que les bonnes manières et la politesse étaient des qualités plus qu’importantes dans ce monde. L’ancienne riche était donc une vraie horreur, mais elle ne se permettait jamais de partir dans les insultes. Elle allait partir dans un nouveau flot de critique lorsqu’elle entendit le garçon de la table devant la sienne qui dit sans se retourner ou même bouger qu’elle n’avait qu’à retourner dans sa capitale si elle n’était pas contente. Il continua même en disant que personne ne l’avait obligée à venir prendre son thé sur cette terrasse. Il finit même par aller jusqu’à dire que son départ améliorer la qualité de la clientèle. Cette fois c’était trop pour elle. Non seulement, il se permettait de la critiquer ouvertement en intervenant dans une conversation qui ne la regardait pas le moins du monde, mais en plus, il la tutoyait… C’était un manque flagrant de politesse, ce garçon était loin d’être bien élevé.

Lisa se leva donc de sa chaise, passa derrière le propriétaire et se plaça de l’autre côté de la table où se trouvait le jeune homme. Pendant son déplacement, le garçon avait commandé une autre tasse de thé, qu’il qualifiait d’excellent. En l’entendant, la petite blonde se dit qu’il n’avait vraiment aucun goût ou qu’il faisait exprès de dire des choses comme ça pour l’énerver, mais elle fit comme ci elle n’avait rien entendu et se mit à détailler celui qui s’était permis de lui manquer de respect ainsi. C’était un garçon banal qui n’avait rien de spécial en soit, des cheveux noirs, des yeux tout aussi noirs et des habits de la même couleur que sa chevelure et ses yeux. Quelle idée d'être sombre ainsi, un peu de couleur ne fait de mal à personne ! Il n’était certainement pas de haute naissance et devait avoir son âge. Voilà tout ce que la jeune fille put sortir de sa brève observation, elle ne l’avait pas fixé trop longtemps puisque c’était vraiment très mal poli d’agir ainsi. Elle se décida alors de prendre la parole pour demander, ou plutôt exiger, des explications par rapport à son intervention dans ce sujet qui ne le regardait pas et ne le regarderait jamais. Elle lui dit donc :

-Bonjour, je me présente, Lisa de Valinco. Je me permets de venir vous voir pour vous demander de quel droit vous vous permettez de me parler comme vous venez de le faire. Vous n’avez aucunement le droit de vous mêler de mes affaires et je ne vous conseille pas de recommencer.

C’était clair et précis. La demoiselle n’était pas passée par quatre chemins pour dire sa façon de pensée à cet enquiquineur qui se permettait d’infirmer ses propos. Elle espérait qu’il ait une bonne explication quant à son attitude et qu’il comprenne qu’il n’avait aucun intérêt à recommencer. L’ancienne riche n’avait pas encore fait d’allusion sur le manque de politesse et son tutoiement. Elle préférait voir si le garçon allait corriger sa façon de s’exprimer ou, au contraire, s’il allait s’enfoncer d’avantage dans les méandres de l’irrespect. Si cette seconde proposition était correcte, Lisa n’hésiterait pas à lui donner des leçons de savoir vivre à sa façon. N’étant pas très pédagogue, il y avait de fortes chances qu’il se souvienne toute sa vie de ce qu’elle allait lui enseigner. La demoiselle attendit donc la réponse de son interlocuteur en le fixant d’un air hautain et fier. Elle voulait lui montrer qu’il n’était rien à côté de sa personne.
Jet Hyle
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MessageSujet: Re: La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]   La lutte des classes [PV Lisa De Valinco] EmptyLun 25 Nov - 0:11
Premier échange


Le moins que l’on pouvait dire, ce que j’y avais été fort en m’adressant à cette jeune fille. Ce n’était pas surprenant si je passais pour une personne peu fréquentable après ça. Mais son comportement ne me plaisait vraiment pas. Elle se prenait pour qui pour parler comme ça ? Tandis que la serveuse, hésitante, venait me resservir, le patron, rameuté par les plaintes indignées de l’autre sans-gêne, venait à son tour voir de quoi il s’agissait, et renvoya son employée à l’intérieur, sans doute pour ne pas l’impliquer dans ce qui allait suivre.
D’ailleurs, mes remarques acides semblaient lui avoir coupé le sifflet, car elle cessa de parler, comme choquée qu’on ait osé l’interrompre. J’entendis donc le bruit de ses talons tandis qu’elle se levait, et contournait ma table pour se retrouver face à moi. Je ne réagis même pas, et attendis sciemment qu’elle soit arrivée et immobilisée pour lever les yeux de ma tasse et la regarder en face d’un air détaché. De son côté, elle me toisa longuement, de la manière dont on observait un insecte avant de l’écraser apparemment. Si c’était ce qu’elle croyait, elle allait être grandement surprise. D’après certains de mes détracteurs, j’avais un caractère de cochon et une tête de mule : je ne risquais donc pas de me laisser faire, surtout si elle continuait sur le même ton que précédemment.

Au moins, elle eut le mérite de se présenter. Lisa de Valinco. Je n’avais jamais entendu parler d’elle. Néanmoins, entre le nom à particule, le comportement hautain, la manière alambiquée de parler, et la raideur comme si elle avait un balai dans le … Enfin bref ! Tous ces arguments m’apportèrent une réponse cohérente, et qui avait le mérite de tout expliquer. C’était une noble, le genre de personnes que je ne supportais pas. Ils se croyaient supérieurs aux autres de par leur naissance, et profitaient de leur situation sans jamais rien faire d’utile pour la société. Je laissais à cette fille le bénéfice du doute, mais c’était mal parti.
Elle me demanda de quel droit je m’étais adressé à elle de la sorte, et m’intima, avec des menaces à peine voilées, de ne plus recommencer. Très bien, si elle le prenait comme ça… J’allais essayer une des astuces employées contre moi par Saeko, l’écuyère runique qui m’avait mis une raclée à Carmina. Me redressant, soudainement, je m’inclinais profondément, comme surpris par ce que je venais d’entendre.


Mille pardons Dame de Valinco, je ne vous avais guère reconnue. Mon comportement est inexcusable, et j’accepterai le châtiment que vous jugerez approprié. Dis-je d’une voix faussement obséquieuse. Puis, après quelques secondes, je me remis droit, la regardant dans les yeux d’un air moqueur. Tu pensais sérieusement que j'allais réagir de la sorte ? Puis, mon amusement disparut pour laisser place à du mépris. De quel droit je me permets de te parler comme ça ? Et toi, de quel droit tu te permets d’être aussi méprisante et hautaine avec ces gens ? Si tu n’es pas contente de ce que tu consommes, tu le laisses, et tu en fais la remarque poliment, et pas en considérant les autres comme responsables de ta seule satisfaction !

Je me rassis, et repris une gorgée de thé avant de m’adresser à elle une nouvelle fois. Bien que je ne pensais pas qu'elle accepte, j'allais lui laisser une chance de faire amende honorable.

Néanmoins, je veux bien me montrer bon prince : si tu leur présentes immédiatement des excuses pour ton comportement odieux, je te présenterais également les miennes. C’est plutôt honnête comme proposition, non ?


Dernière édition par Jet Hyle le Mer 18 Déc - 9:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]   La lutte des classes [PV Lisa De Valinco] EmptyDim 15 Déc - 2:02
La jeune demoiselle venait de demander des explications au garçon aux cheveux noirs pour savoir pourquoi il s’était permis d’intervenir dans ce qu’elle venait de dire aux responsables de cet établissement de bas de gamme. Elle attendit donc qu’il commence à lui expliquer ses raisons. Cependant, lorsqu’il prit la parole, le jeune homme commença par s’excuser d’une manière beaucoup trop polie pour être honnête. En effet, il l’appela Dame, se dit inexcusable et parla même de châtiment. Cependant, Lisa ne le croyait pas le moins du monde. Il ne pouvait pas du tout être sincère. C’était impossible à croire après son intervention précédente, quelqu’un de poli ne se serait pas permis d’agir ainsi. Elle ne fut donc pas surprise le moins du monde de son brusque changement de ton. Il recommença à la tutoyer, ce qui avait le donc d’énerver la petite blonde un maximum. Elle ne comprenait pas comment on pouvait se permettre d’agir ainsi avec quelqu’un que l’on rencontrait pour la première fois. Ces personnes devaient clairement manquer d’éducation pour agir ainsi. Néanmoins, étant polie, elle ne se permit pas la moindre remarque tant qu’il parlait pour ne pas l’interrompre. Elle le laissa donc continuer sa tirade tranquillement.

Il finit néanmoins par répondre à sa question par une autre. Il lui demanda ce qui l’autorisait à être méprisante et hautaine avec les employés du café. En entendant les deux adjectifs, la jeune noble ne put s’empêcher de sourire puisqu’elle avait déjà entendu cela des dizaines de fois. Désormais, elle se moquait complètement de ce genre de réflexion, elles ne venaient que de personnes jalouses de sa lignée et de ce qu’elle avait toujours eu. Le garçon à la chevelure noire continua son discours en lui disant que si elle n’était pas satisfaite de ce qu’elle avait consommé, elle n’avait qu’à laissé et le faire remarquer poliment. Cette fois, il allait trop loin, il se permettait de lui faire une remarque sur ce sujet plus qu’important aux yeux de Lisa alors que lui-même, était complètement ignorant en la matière. Pour ne pas perdre son sang froid, la mage de Sabertooth serra les poings et attendit patiemment qu’il termine pour pouvoir lui dire clairement ce qu’elle pensait de lui. C’était vraiment mal parti pour que cette conversation se termine bien désormais. De toute façon, elle se moquait complètement d’arriver à une conversation calme avec un manant dans le genre de ce garçon. Les gamins malpolis comme lui, elle n’en avait que faire.

Le garçon reprit sa place avant de boire une nouvelle fois de son thé. Cette fois, elle se doutait très clairement qu’il ne faisait cela que pour la narguer en essayant de lui faire croire que cette boisson infecte était un excellent thé alors que ce n’était pas le cas. Cependant, elle pouvait comprendre qu’il le trouvait bon s’il n’avait toujours bu que des immondices comme celle-là sans jamais avoir l’occasion de boire un véritable et délicieux thé comme elle en avait l’occasion à Crocus avant la ruine de sa famille. La fille De Valinco allait prendre la parole lorsque son interlocuteur recommença à parler. C’était un vrai moulin à parole ce garçon, il ne s’arrêtait jamais ? Il aurait mieux fait d’ailleurs vu ce qu’il était en train de dire. Il osait lui demander de s’excuser auprès des propriétaires de l’établissement, alors qu’elle n’avait fait dire que la vérité, si elle voulait obtenir ses excuses à lui. Il alla même jusqu’à dire qu’il se montrait généreux avec cette proposition. C’était du grand n’importe quoi désormais, ce jeune homme devrait apprendre comment se comporter devant une dame puisqu’il faisait tout de travers depuis un long moment.

Il semblait enfin avoir réellement terminé de parler. C’était donc le moment pour la mage de Sabertooth de le faire à son tour et ça ne serait vraiment pas beau à voir vu ce qu’elle avait l’intention de dire. Il fallait qu’elle explique clairement à ce malotru le sens du mot politesse puisqu’il ne l’avait clairement pas compris. La petite blonde desserra donc les poings avant de poser ses paumes de main bien à plat sur la table. On ne pouvait donc pas voir le tatouage de Sabertooth puisqu’il était désormais complètement dissimulé. Elle inspira un grand coup avant de prendre la parole avec force et autorité dans la voix :

-Il serait bon que vous appreniez le respect jeune homme ! Je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas et vous vous permettez de me tutoyer ? Où avez-vous été élevé ? Dans la forêt ? Je n’ose même pas imaginer l’éducation médiocre que vos parents ont dû vous éduquer pour que cela donne ce que vous êtes. Je trouve donc cela parfaitement risible que vous vous permettiez de me dire que je ne suis pas polie. D’ailleurs, je tiens à vous dire que lorsque l’on entame une discussion avec une personne que l’on ne connaît pas, c’est une bonne idée de se présenter. Chose que j’ai faîte contrairement à vous. De plus, il me semble que je vous ai posé une question dont j’attends toujours la réponse. Enfin, il est hors de question que je m’excuse pour avoir dit la vérité. Si vous êtes satisfait de votre eau de boudin, c’est votre problème, mais j’ai le droit de dire ce que je pense.

L’ancienne riche avait beaucoup parlé, mais elle était énervée et préférait tout lui dire pour essayer de lui faire prendre conscience de ses erreurs.
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MessageSujet: Re: La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]   La lutte des classes [PV Lisa De Valinco] EmptyJeu 19 Déc - 13:42
Divergences d'opinions

Il fallait au moins lui reconnaître une qualité, c’était qu’elle ne perdait pas le Nord. Ma petite comédie n’avait eu aucun effet sur elle. Ou si c’était le cas, elle avait parfaitement su le dissimuler. Bah ! De toute façon, je ne comptais pas faire durer ça longtemps, ça n’était pas mon genre. Je préférais y aller franchement et lui dire ce que je pensais. Pendant ma réponse, j’observais attentivement ses réactions, et elles furent assez variées.
La jeune femme semblait déjà contrariée par mon intervention, mais à chaque fois que je m’adressais à elle, elle se crispait un peu plus, ce qui n’était pas pour me déplaire. Cependant, lorsque je l’accusai d’être hautaine, un petit sourire supérieur apparut sur son visage et m’irrita au plus haut point. Cette sale petite prétentieuse semblait s’amuser de mes remarques, comme si elle valait mieux que ça. Cependant, la suite de mon discours la fit redescendre de son piédestal, car elle serra les poings de colère. Je voyais clairement qu’elle était sur le point d’exploser, mais elle réussit, avec difficulté mais non sans mérite, à garder son calme jusqu’à ce que j’arrête de parler. Et cela, alors que ma dernière proposition était à moitié destinée à la faire craquer. En effet, d’après le peu que j’avais pu voir et entendre, elle ne s’excuserait jamais de son comportement. Je lui offrais tout de même une occasion, mais en mon for intérieur, j’espérais que ça ne ferait que la hérisser un peu plus.

Et sa réaction ne se fit pas attendre. Dès que j’eus fini de parler, elle réussit à desserrer les poings, et se pencha afin de s’appuyer sur la table, mains écartées, sans doute dans le but d’avoir l’air imposante et de donner plus de poids à sa réponse. Cependant, j’avais vu bien pire, et je n’étais pas le moins impressionné du monde. C’est pourquoi je décidai de l’écouter en affichant un air neutre, afin de ne pas laisser transparaître mon amusement. Pas encore en tout cas.
Elle s’exprima d’une voix forte et impérieuse, la voix d’une personne qui a l’habitude de commander et d’être obéie. Mais avec moi, elle était mal tombée. Tout d’abord, cette fille m’accusa de manquer de respect, car, étant de parfaits inconnus, je n’avais, selon elle, aucun droit de la tutoyer. Ainsi donc, ça l’irritait ? Bien, je saurais où appuyer pour la suite de cette conversation qui promettait d’être pour le moins houleuse. Elle critiqua ensuite l’éducation que mes parents m’avaient donnée, ce qui était à la fois risible et blessant. Risible, car je ne connaissais pas mes parents, et blessant car Erik et le père Jaeger m’avaient élevé durant des années, et m’avaient appris les bonnes manières. Je comptais bien lui faire comprendre la différence qu’il y avait entre le respect et la correction. Ensuite, elle critiqua le fait que je ne m’étais pas présenté, ce qui me fit quelque peu tiquer. Elle avait raison sur ce point, et je m’en voulais de devoir lui concéder ce point. Par la suite, elle exigea une réponse à sa question et m’avertit, comme je l’avais prévu, qu’elle ne s’excuserait pas d’avoir dit le fond de sa pensée.
Très bien, elle m’avait fourni assez de munitions pour une riposte efficace. J’allais lui rabattre son caquet à cette aristo pourrie-gâtée. Je lui répondis donc sans m’énerver ni hausser le ton, restant assis sur ma chaise et la regardant dans les yeux pour lui montrer qu’elle ne m’impressionnait pas.


Tu as raison sur un point. Un seul, mais je te l’accorde. J’aurai dû me présenter. Je suis Jet Hyle, de Lamia Scale. Bien, maintenant que le minimum des conventions sociale a été respecté, je vais répondre à toutes tes remarques une par une.

Je me mis alors à lever les doigts en même temps que j’énumérais mes réponses d’un ton glacial.

Je te tutoie, Miss, comme je tutoie la plupart des gens. Pour moi, le respect, ce n’est pas de faire des ronds de jambes, mais de parler franchement aux autres sans faire de manières.
Je ne connais pas mes parents. Je ne les ai jamais connus. Néanmoins, les gens qui m’ont élevé m’ont fourni une bonne éducation, c’est pourquoi je reste poli en m’adressant à toi, et n’emploie pas un langage plus fleuri. La correction et le respect sont deux choses complémentaires, mais différentes. Tu fais preuve de beaucoup de correction, mais pour le respect, zéro. Et je ne vois donc pas pourquoi tu mériterais le mien.
Je pensais avoir été suffisamment clair en te répondant avant : je me permets d’intervenir dans cette histoire pour la même raison que tu te permets de te comporter avec les autres comme une sale gosse de riche. Parce que j’en ai envie.
Et pour terminer, tu as effectivement le droit de dire ce que tu penses, Miss. Et dans ce cas, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas moi aussi te dire tes quatre vérités. Ou alors, tu te penses tellement supérieure aux autres que tu as certains droits qu’eux ne possèdent pas ?


J’avais délibérément continué de la tutoyer. Tout d’abord, car je procédais presque toujours de la sorte, et ensuite, et c’était un bonus appréciable, car ça ne manquerait pas de l’énerver encore plus. De même que le sobriquet dont je venais de l’affubler. Cette Lisa avait sans doute l’habitude de mener les autres à la baguette, mais pas moi celle d’obéir.
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MessageSujet: Re: La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]   La lutte des classes [PV Lisa De Valinco] EmptyJeu 2 Jan - 20:55
Durant toute l’intervention de la mage de Sabertooth, le garçon aux habits noirs ne bougea pas d’un poil. Il ne semblait même pas réagir à ce qu’elle pouvait lui dire. Ce genre de comportement l’énervait au possible, elle ne supportait pas que l’on fasse comme si elle n’existait pas quand on lui parlait. C’était extrêmement mal élevé de se comporter ainsi avec quelqu’un, elle-même faisait un effort pour toujours écouter avec attention même si le sujet ne lui plaisait pas. Cependant, elle savait qu’elle ne pouvait rien attendre d’un garçon comme lui, elle l’avait bien compris depuis le peu de temps qu’ils se parlaient. Le malotru attendit qu’elle finisse de parler pour prendre la parole à son tour. Le problème était qu’il avait recommencé à la tutoyer, il n’avait donc rien compris du tout à ce qu’elle venait de lui dire, ce qui n’était pas étonnant puisqu’il ne l’avait pas écoutée. L’inconnu commença alors à se présenter en lui disant qu’elle avait raison sur le fait que ce n’était pas correct de ne pas s’être présenté. Il dit donc à l’ancienne riche qu’il se nommait Jet Hyle et appartenait à la guilde Lamia Scale. Cet individu mal élevé était donc un mage tout comme elle. Elle ne s’attendait pas à cela, mais ce n’était qu’un détail. Le fait qu’il pratique la magie n’avait aucun intérêt particulier pour elle, il allait se prendre toutes les remarques qu’il méritait à cause de son comportement. Le jeune homme lui dit alors qu’il allait lui donner une réponse à chacune de ses remarques, voilà qui promettait d’énerver Lisa encore davantage.

Après avoir levé un doigt, le prénommé Jet commença à lui parler du tutoiement, il avait donc bel et bien écouté. Il continuait donc à employer le tu volontairement. Il ne perdait rien pour attendre, il n’appréciait pas les ronds de jambes ? Très bien, c’était son droit, mais cela ne devait pas l’empêcher d’avoir un minimum de politesse et de savoir-vivre avec les autres ! Il lui avoua même qu’il tutoyait tout le monde, ce qui confirmait bien ce qu’elle pensait de lui, il n’avait aucune éducation. Pour elle, le tutoiement signifiait l’infériorité contrairement au vouvoiement. Elle s’imaginait donc que ce Hyle la considérait moins bien que lui, qu’elle n’était pas son égale ou supérieure à lui. C’était pourtant ce qu’elle était vu son titre de noblesse. Lisa laissa couler en retenant bien tout ce qu’il lui disait pour ne pas le couper pendant sa prise de parole. Le mage de Lamia Scale leva ensuite un deuxième doigt puis lui parla du fait qu’il n’avait jamais connu ses parents, mais que les personnes qui s’étaient occupées de lui lorsqu’il était jeune lui avaient donné une bonne éducation. C’était malheureux pour lui qu’il n’ait pas connu ses géniteurs, mais elle s’en moquait complètement. Ce n’était pas du tout intéressant à ses yeux, il y avait bien plus grave dans la vie que de grandir sans ses parents. Cependant, cela pouvait être une très bonne explication à son manque d’éducation. Il continua en disant qu’il n’employait pas un langage plus fleuri, encore heureux ! On lui avait toujours dit qu’il ne fallait jamais tomber dans les insultes et la vulgarité.

Le mage de Lamia Scale commença ensuite à lui faire un cours sur la différence entre respect et correction que Lisa s’efforça d’écouter, même si elle ne partageait pas du tout son point de vue. Néanmoins, elle ne ferait comme s’il n’avait rien dit alors qu’elle avait très bien compris de quoi il lui parlait. Il leva ensuite un troisième doigt et avança sa troisième remarque. Il lui dit simplement que s’il était intervenu dans ses plaintes simplement parce qu’il en avait envie… Elle ne pouvait pas croire qu’il avait agi ainsi sur un simple coup de tête, c’était vraiment inconcevable. Il fallait être complètement stupide pour décider de ce que l’on fait sur des simples envies. Il fallait que Lisa lui explique ce qui signifie réfléchir avant d’agir puisque là, c’était du grand n’importe quoi. Le garçon leva finalement un quatrième et dernier doigt pour lui dire que si elle avait le droit de dire ce qu’elle pensait, il avait lui aussi celui de dire à la mage de Sabertooth ce qu’elle pensait d’elle. Il finit par lui demander si c’était parce qu’elle se pensait supérieure qu’elle avait plus de droit que les autres. Jet était complètement dans le vrai aux yeux de la bonde, elle était au-dessus, c’était donc logique qu’il n’ait pas les mêmes droits qu’elle. Cependant, un détail dérangea énormément la demoiselle. En effet, le mage de Lamia Scale l’avait appelée Miss… Comment se permettait-il une telle familiarité avec elle alors qu’il ne la connaissait pas. Après avoir dit cela, il allait apprendre qu’il ne fallait jamais parler ainsi à une De Valinco.

Lisa ne dit rien pendant quelques minutes une fois que Jet eut fini de parler. Elle se contenta de tapoter la table du bout des ongles de sa main droite. Elle faisait un petit bruit assez désagréable, mais c’était nécessaire pour qu’elle se calme un peu avant de prendre la parole. Elle savait ce que c’était quand elle s’énervait trop et elle ne voulait pas revivre l’expérience Oshibana où elle avait vraiment dépassé les bornes. Elle attendit donc d’être bien plus calme avant de le regarder dans les yeux à nouveau. Son visage était complètement froid, on voyait bien que la suite de la conversation n’allait pas être de tout repos. L’ancienne riche leva sa main gauche et présenta son tatouage de guilde au mage de Sabertooth tout en restant penchée en avant, paume de la main droite bien à plat sur la table. En gardant sa main vers lui, elle dit alors :

-J’appartiens à la guilde de Sabertooth et je vous déconseille réellement de trop me mettre en colère. Il pourrait vous arriver de terribles choses. Ce que je ne souhaite pas bien entendu. Alors, je vous préviens, utilisez encore une seule fois une appellation machiste comme Miss durant cette discussion et vous finirez avec des brulures ! J’espère avoir été bien claire Monsieur Hyle. J’attends désormais des excuses !

Lisa décida au dernier moment de ne pas revenir à son tour sur tous les points que le mage de Lamia Scale avait abordés. Ce serait puéril de renchérir encore et encore chacun leur tour. Elle jugea donc plus adulte de s’arrêter là, même si elle ne pensait pas du tout comme lui. Elle attendit donc ses excuses en reposant sa deuxième main sur la table.
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MessageSujet: Re: La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]   La lutte des classes [PV Lisa De Valinco] EmptyLun 6 Jan - 22:55
Une fois de plus, cette greluche me laissa parler jusqu’au bout sans m’interrompre. Mais même si elle restait silencieuse, l’irritation pouvait se lire sur son visage. Plus je défendais mon point de vue, et plus je la voyais se crisper. Je n’étais pas un expert en expressions faciales, mais s’il y en avait bien une que je pouvais reconnaître entre mille, c’était la tête que faisaient les personnes énervées. Et cela pour une raison simple : j’avais l’habitude de la voir sur le visage de ceux qui me parlaient. Mon ironie et mon franc-parler braquaient souvent mes interlocuteurs au premier abord, comme on pouvait encore le constater ici.
Mais surtout, dans ce cas, je voulais l’énerver. Elle était si désagréable que je ne faisais aucun effort pour me montrer conciliant. Et cela s’avérait payant, car je pouvais la voir fulminer intérieurement. Si un simple regard pouvait tuer, je serais mort depuis belle lurette. Après tout, pourquoi serait-elle la seule à pouvoir traiter les autres de haut ? J’allais lui rendre la monnaie de sa pièce pour voir à quel point elle appréciait cette attitude.

Lorsque j’eus fini d’argumenter, elle regarda la table et resta silencieuse un long moment. Enfin, silencieuse… Disons qu’elle ne pipa mot pendant quelques minutes. Mais pendant ce laps de temps, elle continua de tambouriner sur la table du bout des ongles dans un bruit assez agaçant. Mais si elle s’abaissait à ce genre de comportement, c’est qu’elle devait être sacrément énervée. Je finis donc ma tasse d’un trait et attendis en silence qu’elle parle, vu qu’elle avait fait de même à mon égard. Mais lorsqu’elle redressa la tête, nos regards se croisèrent et son visage était devenu glacial, encore plus qu’auparavant.
Elle leva la main droite face à moi, et je pus voir dans la paume de celle-ci le symbole d’une guilde bien connue. Sabertooth. C’était, après Fairy Tail, la guilde la plus connue du royaume. Elle encourageait chez ses membres la compétition à tout prix. J’avais même entendu dire que pour eux, la puissance comptait plus que tout le reste. C’était d’ailleurs pour cette raison que je ne les avais pas choisis lorsque j’avais pris l’importante décision de rejoindre à mon tour une guilde. La force n’était rien si elle ne servait pas une juste cause. A Lamia Scale, j’avais trouvé ma place. Mais ça signifiait donc que cette fille était elle aussi une mage. Bon à savoir…

Elle me confirma donc son appartenance, et me gratifia d’une menace à peine voilée si je la mettais en colère. Mauvaise idée : ça allait me motiver d’avantage. Si je parvenais à la faire craquer, j’aurais réussi ma journée. Elle m’avertit ensuite de ne plus l’appeler « Miss », signe que ça l’avait agacé, sous peine de me retrouver brûlé. Elle devait donc maîtriser une magie liée au feu. Mais oserait-elle s’en servir contre moi juste pour une dispute comme celle-ci ? Sans hésiter d’après moi. Elle était assez arrogante pour y penser, et assez contrariée pour l’oser. Cependant, ce n’était pas ça qui allait m’empêcher de continuer sur le même ton. Je me redressai moi aussi et posais mes poings sur la table afin de me pencher et d’être proche d’elle.

Des menaces maintenant ? C’est à ça que tu en es réduite faute d’arguments, Valinco ? Mais je te préviens, je dis ce que je pense sans prendre de gants, et à cause de ça, j’ai déjà été insulté, moqué, frappé et même tailladé. Alors, tu as intérêt à être originale si tu veux que je te prenne au sérieux ! Puis, je me rasseyais calmement, comme si de rien n’était.
Tu as tout faux. Cette appellation n’était pas du tout machiste. Mon Master est une femme et certains de mes adversaires les plus méritants l’étaient aussi. Alors je ne me permettrai pas de me montrer misogyne. Non, ce que tu as entendu, c’était du simple mépris. Puisque tu aimes tant traiter les autres de haut, je te montre juste ce que ça fait de se retrouver de l’autre côté de la barrière, Valinco. Alors, pour tes excuses, tu peux toujours courir, car je n’ai rien dit qui soit faux ou que je regrette.

Puisque « Miss » la contrariait, j’allais simplement utiliser son nom, mais avec autant de mépris que possible, comme si je le crachais à chaque fois que je devais le prononcer. Et pour être certain de la pousser à bout, j’allais ajouter une dernière réplique, un détail que j’avais seulement remarqué en me rasseyant, mais sur lequel, contrairement à beaucoup, je ne m’étais pas attardé. Je pris pour cela un ton léger, presque amical.

Au fait, un petit conseil : à ta place, je ne me pencherais pas autant avec ce genre de robe. Tu t’exposes un peu trop. Quelqu’un de moins scrupuleux que moi aurait déjà lorgné allègrement.
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MessageSujet: Re: La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]   La lutte des classes [PV Lisa De Valinco] EmptyLun 20 Jan - 23:35
Une fois qu’elle eut fini de parler, le mage de Lamia Scale posa ses deux poings sur la table, se redressa et se pencha vers elle. La mage aux anneaux ne fut pas impressionnée du tout, elle ne savait pas si c’était le but de sa manœuvre, mais c’était ce qu’elle pensait être son but. C’était bien le genre des hommes de pratiquer ce genre de chose et d’essayer de paraître plus imposant aux yeux des faibles femmes. Pas de chance pour lui, ce n’était pas le genre de la petite blonde de craindre un homme quel qu’il soit. Elle jeta donc un regard particulièrement dédaigneux au jeune homme avant que celui-ci ne se mette à lui parler à nouveau. Cette fois-ci, il lui demanda si elle le menaçait avant de dire qu’elle n’avait plus d’argument et qu’elle se rabattait sur les menaces. Effectivement, elle le menaçait, mais ce n’était pas par manque d’arguments. Elle savait très bien que son interlocuteur était vraiment trop borné pour accepter de reconnaître qu’il avait tort malgré tous les arguments qu’elle serait capable de lui donner. Elle devait donc passer par un autre moyen et s’était rabattue sur la menace, même si c’était surtout à cause de la colère qu’elle avait fait ce choix. Elle aurait probablement eu la possibilité d’agir autrement, mais son état de fureur d’empêchait de réfléchir normalement et donc de réagir comme une personne censée devrait le faire. Comble de l’horreur, ce Jet Hyle termina sa phrase en utilisant uniquement son nom de famille. C’était même pire que le Miss qu’il avait utilisé précédemment. Comment pouvait on se permettre d’appeler quelqu’un ainsi, elle ne se serait jamais permise de parler comme cela à quelqu’un. C’était désormais décidé, elle allait lui faire payer toutes les insultes qu’il lui avait lancées depuis tout à l’heure.

Bien entendu, le malotru continuait de la tutoyer, mais elle avait compris qu’il n’arrêterait pas et qu’il fallait qu’elle s’y fasse puisqu’il était trop borné et stupide pour se rendre compte de ce qu’il faisait. Le mage de Lamia Scale lui dit alors qu’il avait déjà subi toutes sortes de brimades à cause de son franc parlé. La jeune fille eut un sourire en l’entendant parler ainsi puisqu’elle était contente de savoir qu’il n’y avait pas qu’elle qui ne supportait cet être infâme qui se répondait d’une guilde officielle. Suie à ces quelques mots, le mage de Lamia Scale reprit sa place assise et recommença à parler comme il le faisait juste avant de bouger. Il lui dit donc qu’elle avait faux par rapport à ce qu’elle pensait du mot Miss. Il lui précisa qu’il n’était pas macho puisque son Master était une femme et qu’il en avait affrontée de nombreuses autres. Ce qui ne prouvait pas grand-chose d’autant plus qu’affronter des femmes prouvait bien qu’il avait des problèmes avec ces dernières. Peut-être qu’il préférait les hommes et c’était la raison de son comportement avec les femmes. C’était vraiment très probable comme situation. Il continua ensuite en lui disant que le Miss servait à montrer le mépris qu’il avait pour elle. Il expliqua que c’était à son tour de la traiter comme ci elle était inférieure. C’était bien joli toutes ses excuses bidons, mais elle n’y croyait pas le moins du monde, il était misogyne, il n’y avait pas d’autre explication possible. Il finit en lui disant qu’il ne s’excuserait jamais puisqu’il ne regrettait pas du tout ce qu’il avait dit et qu’il jugeait que tout était vrai. La mage aux anneaux avait donc bel et bien raison, il était trop borné pour accepter de s’excuser comme tout homme galant et bien élevé le ferrait face à une demoiselle qu’il venait d’offenser. Son problème avec la gente féminine devait vraiment être plus qu’important.

Il changea alors complètement de ton comme s’il s’amusait de ce qu’il allait dire. La jeune femme sembla même voir un sourire s’étirer légèrement sur ses lèvres et ses yeux briller. C’était assez étrange comme changement de sentiments d’un seul coup. Il prit alors la parole une dernière fois pour lui donner un petit conseil selon lui. Il lui dit qu’elle ne devait pas se pencher en avant lorsqu’elle portait sa robe. Elle s’exposait selon ses propres termes et lui avoua en quelque sorte qu’il avait eu les yeux baladeurs sur son corps. En entendant ceci, la demoiselle se redressa brutalement en jetant un regard plus que violent sur le garçon. Lisa réagit donc instinctivement et passa rapidement sa main dans la bourse qu’elle avait à la ceinture et passa à son doigt son Anneau de Lumière. Elle ne perdit pas de temps avant de fermer les yeux et de pousser un hurlement en utilisant son sortilège Flash. Elle espérait bien bruler les yeux de cet espèce de pervers qu’il y avait face à elle. Une fois la lumière disparue, elle rangea sa bague. Tout avait eu lieu extrêmement rapidement. Suite à son hurlement, plusieurs personnes avaient tourné le regard vers eux. La mage de Sabertooth se mit alors à hurler comme une folle :

-Espèce de sale pervers ! Horreur de la nature ! Vous n’avez pas honte de faire cela à une jeune fille faible comme moi ! Je pensais que vous aviez un problème avec les femmes, mais apparemment, ce n’est vraiment pas le cas. J’exige des excuses immédiatement où je vais immédiatement à Lamia Scale pour prévenir Mademoiselle Célès !

La jeune femme était rouge de colère. C’était la première fois qu’elle réagissait aussi violement avec sa magie. Cependant, elle ne regrettait pas le moins du monde son comportement contrairement à la fois où elle s’en était prise plus que violement à Akira en la giflant en pleine gare. Lisa fixa donc d’un regard assassin le mage de Lamia Scale, les bras croisés et attendait les excuses qu’il avait plus qu’intérêt à lui fournir dans l’instant.
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MessageSujet: Re: La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]   La lutte des classes [PV Lisa De Valinco] EmptyJeu 23 Jan - 22:53
Lisa n’avait pas du tout été impressionnée par le fait que je me sois approché autant d’elle. Mais en même temps, ça n’avait jamais été mon but non plus. Je voulais juste lui montrer que moi aussi, si je le voulais, je pouvais faire le gros dos. Elle s’était contenté de me regarder avec, si c’était possible, encore plus de morgue qu’auparavant. Et quand j’avais parlé de mes déboires précédents avec le sexe faible – quelle appellation erronée d’ailleurs ! – elle avait semblé amusée. Tant mieux, il y aurait au moins une personne que mes malheurs feraient rire. Parce que moi, ça ne m’amusait pas !
Il fallait dire aussi que j’avais jusqu’ici eu le chic pour tomber sur des jeunes femmes et les mettre en rogne sans rien demander. Sauf ici, avec cette sale gosse d’aristo, bien entendu. Mais pour toutes les autres, je ne comprenais pas pourquoi elles me prenaient en grippe dès le premier contact. J’avais un symbole invisible sur le front que seules les personnes de sexe féminin pouvaient voir, et qui me désignait comme cible à abattre ? Ou alors le destin était contre moi et avait décidé que je devais systématiquement me faire taper dessus avant de pouvoir peut-être sympathiser avec une fille ? Enfin, non, il y avait eu une ou deux exception mais je considérais que ça ne comptait pas.

Par contre, lorsque je la provoquai volontairement sur sa tenue et sa position qui mettait ses formes à découvert, j’obtins enfin une réaction plus énergique. Elle se redressa brusquement en postant la main à sa taille, me foudroyant d’un regard noir. Puis, après avoir ramené sa main entre nous deux, elle ferma les yeux en poussant un cri de rage. Instinctivement, je levai un bras devant mon visage pour le protéger, mais ça n’empêcha pas le puissant éclair lumineux qui suivit aussitôt de partiellement m’aveugler. Je reculai d’ailleurs quelque peu sous la surprise, et fis tomber ma chaise avec fracas. Il me faudrait probablement quelques minutes pour récupérer toute mon acuité visuelle. Et pendant ce temps, si elle ne se contentait pas de ce coup de semonce, je serais mal. Mais son action n’avait entamé en rien mon agressivité, bien au contraire…
De plus, elle eut le culot de m’insulter et d’exiger des excuses immédiates sous peine d’aller se plaindre directement à Master Johanna. Ah ça, elle pouvait toujours courir ! En plus, une faible fille comme elle ? Elle semblait parfaitement capable de se défendre seule. Et en plus, elle m’accusait moi d’avoir laissé mes yeux traîner sur elle ! Je lui répondis, les yeux plissés et larmoyants à cause de la douleur.

Non, mais elle est timbrée cette gourdasse ! Tu penses que j’ai envie de te regarder ? T’es peut-être une jolie fille, mais même un Vulcain ne voudrait pas d'un poison comme toi ! Quant à tes excuses, tu peux toujours courir ! Tout ce que j’ai fait, c’est dire tout haut à une sale aristo pourrie-gâtée ce que pas mal pensent tout bas.

Je reprenais peu à peu mon calme, mais j’étais toujours sacrément énervé par son attaque, et encore plus par les menaces qui l’avaient suivi. Me penchant pour redresser ma chaise, il me fallut quelques tâtonnements pour y parvenir, et c’est seulement à ce moment que je repris la parole, un ton plus bas, mais de manière très sarcastique. Il faudrait au moins attendre que ma vue soit complètement rétablie avant que je puisse complètement me calmer.

Si tu veux tant que ça aller te plaindre auprès de Master Johanna, tu n’as qu’à y aller. Mais à mon avis, si tu refais ton petit numéro de dame de la haute, tu n’obtiendras pas gain de cause. A moins que tu veux que j’aille voir ton Master ? A ce que j’ai entendu, c’est une personne fort compréhensible qui adooore que ses membres lui ramènent leurs petits ennuis personnels…

Bien évidemment, je ne comptais pas le moins du monde aller jusque Crocus pour présenter la situation à ce type. Surtout que ma description était ironique. Du peu que j’avais entendu, ce type régnait sur sa guilde presque en tyran et rien que le fait de penser le déranger pour un problème si trivial devait donner des sueurs froides à ses subordonnés. Non, c’était une simple menace, du même genre que celle que Lisa avait elle-même employé. Sans doute cela aurait-il un petit effet sur elle.
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MessageSujet: Re: La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]   La lutte des classes [PV Lisa De Valinco] EmptyDim 23 Fév - 15:51
Lorsque la mage de Sabertooth avait utilisé sa magie dans un excès de colère, elle ne savait pas si elle avait réussi à aveugler son adversaire, mais elle avait entendu un bruit de chaise qui tombait. Cela devait signifier qu’elle était parvenue à quelque chose sinon il ne serait pas tombé de sa chaise comme il venait de le faire à l’instant. Du moins, s’il était vraiment tombé, ce dont elle ne pouvait pas être certaine pour le moment. Lorsqu’elle rouvrit les yeux pour lui dire ce qu’elle avait à lui dire, elle remarqua qu’il avait un bras devant les yeux. C’était donc qu’il avait réussi à se protéger un minimum les yeux. Ce n’était pas de chance, mais c’était déjà mieux que rien. Cependant, les choses devinrent vraiment affreuses dans les instants suivants. En effet, le mage de Lamia Scale commença à lui parler d’une manière qu’elle n’acceptait pas du tout. En effet, dès sa première phrase, il lui dit qu’elle était timbrée et que c’était une grognasse. Elle ne comprenait pas comment quelqu’un pouvait être aussi vulgaire avec une personne comme elle. C’était une véritable aberration de se comporter ainsi devant une Lady. Mais, elle avait bel et bien compris qu’elle était ridicule d’espérer du respect et de la correction de la part de ce mage aux habits sombres. Néanmoins, pendant les deux insultes, elle accentua davantage le regard haineux qu’elle lui accordait à ce moment. Si un regard pouvait tuer, ce Jet serait mort sur le coup.

Ce dernier continua à parler en lui disant qu’il n’avait absolument aucune envie de la regarder. Il était vraiment complètement idiot puisque c’était ce qu’il venait de faire à l’instant ! Il avait lorgné sur elle comme seul un véritable pervers est capable de le faire. Il pouvait bien chercher toutes les excuses ou justifications qu’il voulait, Lisa resterait certaine de son idée. Ce mage n’était qu'un jeune pervers en puissance qui risquait de s’en prendre à d’autres femmes et certainement des plus faibles qu’elle en plus. Si c’était le cas, elles n’auraient vraiment aucun moyen de se défendre de lui. Il fallait donc absolument qu’elle fasse quelque chose pour l’en empêcher. Le mage de Lamia Scale continua ce qu’il disait en lui disant qu’elle était jolie, mais qu’elle était un poison et que même un Vulcain ne voudrait pas d’elle. Bla bla bla. Qu’est-ce qu’elle se moquait de l’avis de cet imbécile, elle savait ce qu’elle était et n’avait donc pas besoin qu’il lui dise ce qu’il en pensait. Il continua ensuite en lui disant qu’elle n’aurait jamais ses excuses puisqu’il n’avait fait que dire ce que tout le monde pensait. Elle le savait bien que tout le monde n’appréciait pas ce qu’elle était et sa façon d’être. Après tout, on ne pouvait pas plaire à tout le monde. Cependant, ce n’était pas une raison pour qu’il se comporte ainsi, il y a des limites à respecter. A savoir, celles du respect et de la politesse qu’ils ne maîtrisaient pas du tout apparemment.

Le garçon finit par essayer de relever sa chaise, ce qu’il eut beaucoup de mal à faire. Il devait encore avoir des difficultés à bien voir ce qu’il faisait suite au dernier flash lumineux qu’elle avait créé quelques instants plus tôt. C’était bien fait pour lui. Cependant, elle savait bien que ce n’était que temporaire, elle n’était pas capable de rendre quelqu’un aveugle, même si elle aurait bien apprécié pour l’empêcher de mettre ses yeux où il ne devait pas. Le jeune reprit une fois de plus la parole pour lui dire qu’elle n’avait qu’à aller voir sa Master si elle le voulait. Il pouvait lui donner son autorisation, mais elle n’était pas tenue de lui obéir donc si elle voulait y aller et qu’il lui interdisait, elle pourrait très bien y aller tout de même. Il la prévint cependant qu’elle ne risquait pas d’obtenir gain de cause si elle agissait de la sorte. Néanmoins Lisa n’y croyait pas du tout. Elle était certaine que la femme à la chevelure rose qui dirigeait la guilde de ce malotru n’apprécierait pas du tout si elle apprenait comment il se comportait avec les femmes. Il finit enfin en lui disant qu’il pourrait très bien aller voir son Master à elle. Ainsi, il voulait aller voir Master Arthas, elle n’allait pas l’en empêcher. Après tout ce qu’il disait n’était pas complètement faux, mais il se trompait pour un certain point. En effet, ce ne serait pas elle qui irait se plaindre, mais bel et bien lui. Ce serait donc lui qui aurait les problèmes pour aller déranger Monsieur Striker alors qu’il a beaucoup de choses bien plus importantes à faire. Voir son Maître rabaisser violement ce type serait un véritable pour elle. Après tout, il était extraordinaire pour se montrer sarcastique en utilisant le moins de mots possible.

Maintenant qu’il semblait avoir terminé de parler, Lisa pouvait le faire à son tour. Cependant, elle serait brève pour montrer qu’elle était bien supérieure intellectuellement à ce garçon. En effet, elle avait bien compris qu’ils ne seraient jamais en mesure d’être d’accord et qu’il était temps d’en finir avant que les choses ne dégénèrent réellement et que tout cela se termine en un combat de mages au milieu de Val. Si cela arrivait, il y avait de fortes chances pour que les autorités n’apprécient pas du tout et Lisa n’avait pas la moindre envie de se faire arrêter et de devoir payer une amende. Elle lui dit donc tout simplement :

-Vous souhaitez parler à Master Arthas ? Très bien, je ne vois pas d’inconvénient. Nous nous reverrons donc à Crocus, ce qui ne me réjouit pas le moins de monde, mais je vais devoir faire avec. Sur ce, au revoir espèce de pervers.

Suite à ces quelques mots, Lisa tourna les talons et quitta les lieux la tête haute sans même jeter un dernier regard à son ancien interlocuteur. Elle n’espérait pas le revoir ou il se passerait probablement la même chose que lors de ses rencontres avec Akira, à savoir une tension palpables et de nombreuses réflexions très peu sympathiques échangées.
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MessageSujet: Re: La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]   La lutte des classes [PV Lisa De Valinco] EmptyJeu 6 Mar - 22:11
Le moins que l’on pouvait dire, c’était que ma reaction n’avait rien fait pour améliorer la situation, bien au contraire. Certes, je n’y avais pas été de main morte, mais c’est elle qui avait franchi les limites la première en faisant appel à sa magie. Pas de la manière la manière la plus offensive qui soit, je devais l’admettre, mais suffisamment pour que ça reste douloureux. Mais si elle en restait là, je ne comptais pas surenchérir non plus. Cependant, le regard qu’elle dirigea sur moi me fit bien comprendre que cette peste avait la rancune tenace. Bah ! Ce n’était pas ça qui allait m’empêcher de dormir.
Mes remarques à propos de Master Johanna n’eurent pas l’air de la faire douter le moins du monde. J’avais de nombreux défauts, mais je n’étais certainement pas le voyeur et le pervers que cette fille prétendait et je pensais sans le moindre doute que même la femme de glace aux commandes de Lamia Scale me soutiendrait face à de telles accusations. Quant à ma riposte, ma fausse menace d’aller raconter cette histoire à Master Arthas de Sabertooth, elle n’eut pas non plus l’effet escompté. Lisa eut l’air de douter un instant mais elle reprit rapidement son air dédaigneux et me répondit approximativement de la même manière que je l’avais fait auparavant. Elle me convia à passer à Crocus pour me plaindre si je le voulais, ajoutant même que ça serait un vrai déplaisir de me revoir. Et bien que l’idée de me rendre là-bas juste pour la contrarier était assez tentante, elle ne valait pas la peine que je gâche mon temps pour elle. Mais si je venais à passer par la capitale un de ces jours…

Alors qu’elle me tournait le dos pour repartir, me privant du plaisir de la planter là, je ne pus m’empêcher de lui lancer une dernière pique pour la route.

T’en fais pas Valinco, je ne sais pas quand on se reverra, mais tu entendras encore parler de moi…

Puis, je payais ma note en prenant soin de laisser un gros pourboire pour le dérangement occasionné. Un pourboire équivalent à trois fois le prix du thé commandé. Après tout, ce n’était pas la faute du personnel si cette scène avait eu lieu. M’excusant auprès d’eux, je repris la route pour rentrer à la guilde.
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La lutte des classes [PV Lisa De Valinco]

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