C'était dans la période dans laquelle Leolyth était le plus perdu qu'allait se dérouler les actions à suivre. A une période où il ne pensait qu'à des moyens plus ou moins honnête pour tout oublier, et cette fois-ci n'ayant pas retenu la leçon de sa précédente cuite, le revoilà à poivroté dans une taverne.
Cette fois-ci contrairement à la foi d'avant il avait prit le soin premièrement d'avoir assez d'argent sur lui, secondement d'avoir prit un lieu plus respectable que l'ancien. Ces deux points démontraient ainsi que Leolyth, contrairement à la fois précédente ne faisait pas cela en voulant jeter sa vie dans les orties. C'était juste un geste désespéré d'un homme qui voulait oublier les atrocités qu'il avait vécu.

Rapidement alors qu'il était lui même en train de se faire ses remarques, il repensa à sa maison enflammée et aux derniers instant  de sa fille. Ses souvenirs douloureux força Leolyth à demander une autre boisson au tavernier, qui lui donna en étant légèrement retissant. En effet le lieu dans lequel se trouvait Leolyth était un endroit où les poivrots ne faisait pas légion, et où ont allait juste pour s'amuser entre ami.
Quelques secondes après l'esprit de Leo se vida de toutes pensées, l'alcool faisant son travail à sa grande satisfaction. Au même instant certains des autres clients du bar tentèrent d'avoir une conversation avec notre homme, mais il était tellement bourré qu'il était incapable de prononcer le moindre mot.

Après quelques secondes l'alcool ayant totalement anesthésié son cerveau fini par provoquer le sommeil chez notre chevalier, se dirigeant ainsi vers un des coins du bar ayant des fauteuils il s'assoupit ici au grand malheur du patron. C'était à un sommeil sans rêve qu'avait eu droit Leolyth et c'était très exactement ce qu'il avait voulu. Récemment tout les rêves de Leo était plus des cauchemars puisqu'il revivait sans cesse les mêmes instants, son combat contre ce monstre le meurtre de sa femme brûlé dans sa maison et finalement le pire, le fait d'avoir du tuer sa propre fille.
Tout cela était trop à supporter pour Leolyth, surtout que tout ses événements c'était enchaîné bien trop vite pour qu'il ai le temps d'assimiler un des chocs. Après plusieurs minutes quelque chose le tirait de son sommeil en le secouant, ouvrant finalement les yeux il put seulement entrevoir 2 oreilles de chat.
C'était un bien gros chat pour réussir à le bouger ainsi, mais n'ayant pas réalisé qu'il s'agissait d'une personne Leolyth annonça avec nonchalance.



Puis il gratta la tête du chat entre les deux oreilles de manière peu appliqué ne comprenant pas vraiment ce qu'il faisait. Il y avait maintenant deux solutions pour notre pauvre homme, soit il prenait cher de la part de la personne à qui il faisait ça, soit elle appréciait les grattouilles comme n'importe quel chat.
Et il y avait aussi une solution cachée, que seul l'autre personne connaissait.

Le réveil de Leolyth fut tellement violent que son cerveau n'eut pas le temps d'analyser l'information, si bien qu'au final l'esprit de l'homme prit cela pour un rêve. Il fallait dire que la scène était tellement irréelle, et notre ancien chevalier étant alcoolisé il lui était difficile de penser autrement. Les tables volaient dans tout les sens, le barman hurlait et ce qui ressemblait à une humaine croisée avec un chat...tentait d'attraper un austribo, oui c'était parfaitement logique. C'était bien la première fois qu'un de ses rêves partait autant en sucette, mais Leolyth trouvait ce rêve plutôt marrant. Alors quand un chat lui sauta à la figure et le griffa dans la panique, la douleur que ressentis l'homme lui paru bien réelle. Le seul réflexe qu'il eut alors fut d'attraper l'animal et de le balancer vers le plafond, que l'animal percuta relativement violemment.


Fut une phrase que Leolyth allait répéter relativement souvent bien qu'il n'en avait pas encore conscience, reste encore qu'il venait de réaliser qu'il ne rêvait pas. Et quand notre homme réalisa qu'il ne s'agissait pas d'un rêve la scène devint totalement irréelle, c'était quoi ce délire au juste ? Il semblait alors redécouvrir le décor, les tables dans tout les sens cette femme qui gigotait dans tout les sens et l'Austribo qui courait partout dans la taverne. Il ne put retenir la phrase qui allait suivre pour une seconde fois :



Après plusieurs minutes de lutte entre la femme et l'animal et voilà qu'elle venait d'atteindre ses limites, il fallait dire que tenter de maîtriser un austribo dans cette condition était bien compliqué. Sauf que voilà le problème, Leolyth ne percutait absolument rien à se qui se passait et la femme s'était effondrée devant lui. Et la réaction de l'animal qu'elle chassait et voulait contrôler fut tout à fait naturel, il se mit à la chargée pour se venger. Ainsi quand Leolyth voulu se déplacer pour ne pas être prit dans la charge il glissa sur un élément du décors, dans sa glissade il poussa Ever qui était en face de lui et fut donc chargé à la place de la femme. Voilà maintenant qu'alors il voulait s'en sortir il passait pour un sauveur aux yeux de la folle qui avait causé tout ses problèmes.



Ne voulant pas finir mit K.O par l'animal Leolyth chercha alors à se défendre en utilisant sa magie du vent, mais au vue de son état mental actuel la magie n'eut pas le résultat souhaité. En effet le premier résultat fut d'envoyer une table non loin d'ici derrière le comptoir du bar, brisant un nombre impressionnant de bouteille d'alcool. Trahissant alors le fait qu'il en était le coupable Leolyth lâcha un nonchalant.



Il retenta alors sa chance en se concentrant et cette fois-ci il réussi à envoyer l'animal en l'air, suite à quoi il l'attrapa en vol avec difficulté et le balança en dehors de la taverne, complètement épuisé. Alors qu'il se retournait satisfait en direction du bar, tel un héro, le tavernier et beaucoup d'habitués avait balancé le corps de la femme sur Leolyth qui fut expulsé en dehors du bâtiment.



C'était trop pour le cerveau de l'homme qui se mit alors à vomir l'alcool qu'il avait consommé sur le corps de la jeune femme, involontairement.



Puis il resta au sol, essayant de décuver et de se retenir de vomir plus.