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 Pilgrims are poets who create by taking journeys [solo]

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Haru Kuroda
Mage de Fairy TailMage de Fairy Tail

Haru Kuroda

Messages : 249
Date d'inscription : 21/06/2012
Âge : 33
Guilde : Fairy Tail / Vagabond
Magie / Malédiction / CS : Saibô no Mahô
Magie / CS Secondaire : Gun's Magic

- Caractéristiques du Mage -
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Statut: Mage de Rang S
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MessageSujet: Pilgrims are poets who create by taking journeys [solo]   Pilgrims are poets who create by taking journeys [solo] EmptyLun 8 Fév - 17:53
    Assit sur une feuille géante posée à même le sol de sa cabane de fortune, Alandro observait l'horizon bleuté non sans une pointe de nostalgie. Cela faisait environ trois mois qu'il avait élu domicile sur cette île et le trentenaire s'habituait enfin au climat et à sa végétation. Après avoir parcourut le pays tout entier sous l'identité d'un vagabond, le maître (ou plutôt, l'ex-maître) de Fairy Tail s'était arrêté sur cette île perdue au Sud-ouest de Fiore. La légende raconte que le premier Master de la guilde, Mavis Vermillon, était originaire de cet endroit. Et s'il n'avait aucunement la prétention de découvrir si cette histoire était vraie ou non (qui pouvait lui apporter cette réponse, après tout ?), "bébé-chan" se surprit lui-même à apprécier cet endroit. Y vivre n'était pas de tout repos mais cette île volcanique renfermait des qualités qu'il ne pouvait décemment pas ignorer. Le peuple qui vivait au milieu du volcan était pacifique, il n'y avait pas de touristes et les forêts étaient suffisamment denses et vivantes pour qu'il n'ait à manquer quoi que ce soit. Pour quelqu'un en quête de repos et de réponses, ce lieu était quasiment simplement parfait.

    Combien de temps s'était-il écoulé depuis son départ de Fairy Tail ? Si l'ancien militaire avait clairement perdu la notion du temps depuis sa "disparition", les souvenirs de ces derniers mois restaient vifs comme jamais. Sans l'apparition de ces Regalias, peut-être serait-il aujourd'hui encore à Magnolia en train de boire une bière avec ses amis... Malheureusement, les événements de la Tour du Paradis et les décisions unilatérales du Conseil ébranlèrent sa conviction pourtant faite d'acier : l'espace d'un instant, El Colonello hésita à venir en aide aux mages noirs. Et cette pensée, qui effleura son esprit quelques millisecondes, lui fit comprendre qu'il ne pouvait participer à cette guerre. On ne peut pas s'engager dans la bataille et se lancer dans la mêlée le cœur en proie au doute. Une hésitation et la gâchette se dérobe. Une erreur et c'étaient des centaines d'individus qui en pâtissaient.

    Alandro quitta Magnolia dans le plus grand anonymat, emportant avec lui le strict minimum : des vêtements, son arme ainsi que ses doutes. Pour être franc, il ne savait pas comment les membres de sa guilde allaient le juger et peut-être était-ce pour cette raison qu'il s'en alla dans la plus grande discrétion. A ces derniers, il laissa une lettre. Celle d'un père devant prendre congé pour partir en quête de réponses et de puissance. Celle d'un frère désolé de ne pas pouvoir rester. Il leur fit la promesse de revenir un jour et confia la guilde à son plus fidèle lieutenant. Puis il laissa une seconde enveloppe, magiquement scellée, posée au milieu de son bureau et à destination d'Ethan. Des lettres magiques étaient gravées dessus : le phrase "lorsque le moment sera venu, ouvre moi" était évasive et le message indiqué à l'intérieur ne semblait pas tenir debout (qui ordonne à son meilleur ami de ne pas oublier d'arroser ses cactus dans une situation pareille, après tout ?). Mais le Dragon Slayer était un mage à l'esprit affûté. Al avait confiance en sa capacité de déduction et, étonnamment, en sa patience. Qu'il serait capable de trouver Lumen Histoire lorsqu'il deviendra le cinquième Maître de Fairy Tail, tout comme il en fut capable lorsqu'il hérita du titre de son père.

    Après son départ, le tireur d'élite parcourut Fiore. Il alla à l'Est puis à l'Ouest, redécouvrant la faune et la flore d'un pays qu'il pensait pourtant connaître parfaitement. Il suivi de loin le combat sur l'île de Gehenna, craignant sans cesse de voir un de ses frères et sœurs tomber sur le champ d'honneur et se retint à plusieurs reprises de prendre le premier train puis le premier bateau pour les rejoindre. Après tout, il ne pouvait se satisfaire de rester là à ne rien faire... Mais le blondinet était persuadé qu'il ne serait qu'un poids.

    Pendant son voyage, Alandro (qui ne reniait pas ses origines) continua à pratiquer son métier lorsqu'il en avait l'occasion. Et c'est lors d'une quête à l'Ouest du Pyrée non loin de la forêt Ancestrale qu'il se fit attaquer par une vouivre géante aux airs de Dragon. Le combat qui s'y déroula fut d'une violence rare et lorsque les militaires arrivèrent, ils ne trouvèrent rien d'autre que du sang, une des ailes de l'animal et des vêtements verts en lambeaux : un gilet et un bandana qui appartenaient au célèbre mage. Ces "restes" furent renvoyés à Fairy Tail et El Colonello fut déclaré disparu. Ce dernier était bien entendu vivant : ce n'était pas une vouivre qui allait lui faire manger le pissenlit par la racine, pas après qu'il ait survécut à un combat contre un réel dragon ! Mais il avait là une opportunité en or de "disparaître" aux yeux du conseil et il ne pouvait la laisser s'échapper. Le trentenaire fit poster une lettre à l'attention des membres de sa guilde, jugeant utile de prévenir sa famille qu'il allait bien... Mais son courrier fut perdu par la société de La Poste de Fiore, toujours égale à elle-même.

    A présent anonyme, Alandro reprit son voyage qui se résumait grossièrement à missions courtes, dormir au clair de lune et découchage chez quelques jolies femmes lorsqu'il ne pouvait pas camper. Il ne restait jamais dans la même ville ou dans le même village plus de quelques jours d'affilés, de peur de se faire reconnaître. Et bien qu'il commença à fréquenter le "monde de la nuit" de Fiore et fit connaissance avec de nombreux mages noirs et criminels, il n'obtint rien de ce qu'il cherchait si ce n'étaient de nouvelles questions et de nouveaux doutes. Des rumeurs commencèrent à circuler sur ce vagabond. Une ombre dont l'allégeance était indéfinissable, n'acceptant les missions que si elles impliquaient des ouvrages anciens ou des jolies filles et dont la manie de tout casser pendant celles-ci ne serait pas reniée par les membres de Fairy Tail eux-mêmes.

    L'homme était après tout en pèlerinage. Un voyage dont il ne voyait pas encore le bout ; parcourant le monde entier en quête de recueils et d'ouvrages perdus, des sages centenaires ou des lieux disparus, Alandro ne s'arrêtait jamais. Manque de bol, il n'avait pas plus avancé que cela après plusieurs mois. Que ce soit le mal dont souffrait son père, Zeref, les dragons, la "magie première", rien ne s'éclaircissait... Et sa présence sur Sugire Island n'était que la conséquence de ses vaines recherches : un mage noir lui indiqua la présence d'êtres magiques sur cette île et que, peut-être, pourront-ils lui donner ce qu'il voulait. Sans savoir s'il s'agissait d'une mauvaise blague ou d'une piste fiable, Coronado embarqua sur le premier bateau. Il savait que la population locale, vivant en autarcie, était naturellement douée pour la magie. Et les histoires que son père lui avait raconté lorsqu'il était plus jeune étaient un indice supplémentaire qu'il ne pouvait ignorer...

    Malheureusement pour lui, sa présence n'était pas souhaitée par le pacifique peuple des Sugiréens. Ces derniers refusèrent toutes ses tentatives de prise de contact et on ne pouvait guère le leur reprocher : Malgré son alignement et son passé, Alandro n'en restait pas moins un meurtrier. De ses mains coulaient le sang de centaines ou de milliers de victimes. Un détail que ne pouvaient pas ne pas percevoir les habitants de cette île, eux dont l'harmonie avec la nature était sans égale. En dépit de cette déconvenue, le fils de l'ancien maître de Fairy Tail gardait espoir ; il était persuadé que s'il faisait preuve de bonne volonté et de patience, ces êtres ailés accepteraient de se tourner vers lui. Il n'avait aucune certitude, juste cette lueur d'espoir. Et peut-être son instinct qui, au plus profond de ses entrailles, l'ordonnait de continuer sur ce chemin.

    Les premiers mois qui suivirent son arrivée sur cette île furent les plus longues de sa vie. Souhaitant être accepté et respecté par les autochtones, Al fit des efforts surhumains dans ce sens. Il fit fi des conditions précaires de vie de cet endroit et s'installa au pied du volcan endormi dans une cabane qu'il monta de toutes pièces. Il passait la majeure partie de ses journées à s'entraîner et à méditer sous une cascade, cherchant ce que les sages de l'Orient appelaient "la paix intérieure". Après s'être nourri de fruits et légumes pendant quelques temps, il dû apprendre à pêcher pour sa survie. Cette activité devint même son passe-temps favoris (à sa décharge, il n'y avait pas beaucoup d'autres choses à faire sur cette île). Passer de la vie à Fairy Tail à un tel quotidien fut particulièrement dépaysant : L'ex-militaire avait passé ses dernières années à voir des gens différents tous les jours. Il avait même passé l'essentiel de sa vie un journal sous les yeux à suivre les nouvelles du monde ! Son quotidien était devenu celui d'un ermite... Ou d'un clochard hippie, si l'on prenait en compte la longueur de ses cheveux et de sa barbe. Heureusement qu'il ne vivait pas en zone urbaine : passer de "El Colonello" à "El Hobo" aurait porté un coup certain à ce qui lui restait de dignité et d'honneur.

    "Faire corps avec la nature" n'avait cependant rien de simple et ça, il l'avait bien compris : il n'y avait rien de plus difficile que de faire le vide en soi. Ses premières fois sous la cascade furent épuisantes. Rester assit à ne rien faire et se prendre des jets d'eaux dans la figure n'avait absolument rien de plaisant et ça l'emmerdait complètement. D'autant plus qu'il ne supportait pas ce calme inhérent aux forêts tropicales, lui le citadin de nature. Mais le temps fit son oeuvre et après quelques semaines, il commença à apprécier ce train de vie aux antipodes de ce dont il était pourtant habitué. Faut dire que, sans la pile de courriers qu'il recevait quotidiennement d'Era (quand il s'agit de faire passer les messages du Gouvernement, La Poste elle n'a pas de problème hein ?), l'ex-blondinet était beaucoup moins stressé.
Haru Kuroda
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Haru Kuroda

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MessageSujet: Re: Pilgrims are poets who create by taking journeys [solo]   Pilgrims are poets who create by taking journeys [solo] EmptyLun 15 Fév - 16:19
    Puis un jour, un des habitants de l'île frappa à sa porte...

    Il y eut de la surprise et de la joie. C'était la première fois qu'il renouait contact avec les Sugiréens après sa première visite lors de son arrivée sur l'île et pour être franc, il n'y croyait plus tant que ça. Son hôte l'invita à le suivre, l'ancien souhaitant enfin le rencontrer. Les autochtones avaient une très mauvaise image des continentaux mais le chef avait visiblement apprécié les efforts d'accoutumance du blondinet ainsi que le respect pour la nature et la vie qu'il avait montré. Après s'être purifié et lavé, le trentenaire accompagna son guide vers le village, au cœur du volcan.
    Lorsqu'il pénétra dans l'enceinte du village, le blond trentenaire fut comme asphyxié par la magie ambiante. Ce n'était pas la première fois qu'il visitait un endroit magique saturé de la sorte mais c'était clairement la première fois qu'il visitait un endroit où celle-ci était aussi bienveillante. L'accueil qu'il reçut était froid comme il s'y était attendu : il ne pouvait en vouloir aux indigènes d'avoir peur ou de douter de lui, après tout. Cependant, il remarqua quelques enfants dissimulés derrières arbres et cabanons en train de l'observer. Et à la vue de ces petits êtres, Alandro ne put s'empêcher de sourire.

    Son audience auprès du Grand Chef se passa dans le calme le plus solennel qui soit. Il était curieux de connaître son invité et souhaitait connaître les raisons qui poussèrent ce "garçon" à entreprendre un pareil voyage. Et ce dernier lui raconta son histoire sans omettre le moindre détail. Son enfance, sa tumultueuse relation avec son paternel, Fairy Tail, le décès de sa mère, son engagement dans l'Armée puis son retour dans sa guilde de toujours ainsi que les événements récents qui se sont produits dans Fiore. Il lui expliqua les raisons de son départ, lui posa ses questions et exposa ses craintes.
    Comme il s'y était attendu, l'Ancien ne lui offrit pas ce qu'il était venu chercher. Mais il lui donna suffisamment pour qu'il puisse continuer à avancer vers le Futur : s'il n'osa pas évoquer les entités centenaires qu'étaient le dragon Acnologia et le mage noir Zeref et qu'il ne connaissait pas la source du mal dont souffrait le Troisième, le chef Sugiréen donna son point de vue précieux sur la magie primordiale, "The One Magic". Il lui raconta légendes et contes, lui expliquant qu'il y avait une infinité d'interprétations possible même si deux principales écoles s'opposaient : l'Amour et les Ténèbres.

    Au moment où il quitta la loge de l'Ancien, le blondinet n'avait qu'une seule certitude : s'il passera sans l'ombre d'un doute l'entièreté de son existence à chercher des réponses, il finira par les obtenir s'il continuait à faire preuve de persévérance et de patience. Il s'inclina longuement vers son hôte, témoignant une fois de plus du respect envers un peuple qui avait fini par l'accepter. Puis il quitta le village, confiant, retournant dans sa modeste cabane au pied du volcan.

    Alandro attendit plusieurs jours avant qu'un navire ne fasse finalement son apparition. Son équipage débarqua du bateau armé de haches et de fourches, visiblement prête à piller les ressources de l'île pour le compte d'un entrepreneur à l'improbable nom nordique. Le tireur d'élite empêcha les marins de commettre l'irréparable et incita ces derniers à s'en aller rapidement, sous peine de recevoir un châtiment divin de la part des autochtones. Après une discussion musclée entre le mage et le capitaine à présent affublé d'un magnifique œil au beurre noir, ce dernier accepta de s'en aller à la première heure et de ramener son "invité" sur le continent.

    Lorsque le bâtiment naval quitta les plages de Sugire Island, Alandro resta sur le pont et observa l'île s'éloigner. Le chef de l'équipage, bien qu'occupé à ordonner à gauche et à droite ses matelots, fini par lui poser une question qui le turlupinait.

    "Qui es-tu, au juste ?" demanda le capitaine, craintif.
    "Je ne pense pas que vous ayez entendu parler de moi." répondit calmement l'ex-maître des fées. "Je suis Haru... Haru Kuroda. "

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