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 [Job Annexe] Un gilet classe pour un mec classe

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Elena Frost

Elena Frost

Messages : 359
Date d'inscription : 24/12/2012
Âge : 32
Guilde : Tartaros
Magie / Malédiction / CS : White Dragon Slayer

- Caractéristiques du Mage -
P.M.: 2.800
Statut: Mage de Rang B
Renommée : Mage Connue
MessageSujet: [Job Annexe] Un gilet classe pour un mec classe   [Job Annexe] Un gilet classe pour un mec classe EmptyMar 29 Jan - 23:29
Spoiler:






















Du travail pour moi



La guilde, je n'y restais pas souvent, hormis pour m'entraîner ce qui était facilement compréhensible de par le fait qu'elle soit située dans un volcan et que par conséquent la chaleur qui y régnait était quasi-insupportable même pour moi qui pourtant me baladait constamment en petites tenues. Toutefois, aujourd'hui était un jour que j'avais réservé spécialement pour l'entraînement et j'étais donc en train de m'y atteler consciencieusement comme à mon habitude quand je m'aperçus que j'étais observée. Guettant du coin de l’œil, j'avais vu ma cible qui ne semblait pas se cacher et j'ai donc continué mon entraînement comme si de rien était. Une fois fini, cet observateur vint m'aborder. Il vint se présenter à moi sous le nom de Squall Grant et me demanda de manière humble et courtoise de lui confectionner un manteau en cuir qui "en jette" avec la marque de notre guilde fièrement dessinée sur le dos du manteau. Je comptais passer la journée entière à m'entraîner mais j'ai décidé d'accepter sa demande. Je craquais sur les bruns à cheveux courts mais ça allait aussi me permettre de m'améliorer vu que je n'avais encore jamais confectionné de vêtements en cuir. Son offre était acceptée. J'ai pris ses mesures à savoir sa taille qui était de un mètre soixante-dix-neuf, son tour de taille, et sa largeur des épaules aux environs de quarante centimètres. Je l'ai questionné sur ses couleurs préférées et il m'avait répondu le rouge et le jaune. Je lui ai donc demandé de m'attendre patiemment en mon lieu d'entraînement et que je passerais une fois la commande finie.

Je me suis rendue dans mon atelier pour prendre le matériel qu'il me fallait à savoir du cuir qui avait été fait selon le bon mode opératoire d'après ce que m'avait certifié le vendeur à Laliveron. On avait, après avoir dépecé l'animal dans lequel on a prélevé la peau, salé cette dernière afin de l'assécher et de d'empêcher qu'elle pourrisse vu qu'on allait la conserver pendant quinze jours. Une fois les quinze jours passés, on avait dessalé cette dernière et on l'avait examiné. Puis on l'a passée au trempage, au pelanage, à l'écharnage, au confitage et au picklage. Pour finir, on l'a tannée, essorée et finie. Elle a donc été préparée dans les règles de l'art et me permettrait de réaliser exactement ce que je voulais. J'ai également pris le peu de fourrure que j'avais pu y acheter. Une fourrure grisâtre dont la quantité était amplement suffisante pour l'utilisation que j'allais en faire. J'avais pris trois morceaux de cuivre, un noir, un rouge et un jaune. Le matériel était donc prêt avec mes ciseaux, mes fils et aiguilles, mon crayon, deux pinceaux un large et un fin, deux pots de peinture rouge et jaune ainsi qu'un patron. J'allais à présent commencer la réalisation de ce manteau.

Pour commencer, j'ai pris une simple feuille de papier pour réaliser le croquis de ce que j'allais réaliser. J'ai fait au mieux pour représenter clairement l'idée que j'avais en tête afin de me donner une base. Un manteau en cuir noir avec la marque de Tartaros en jaune aux bordures rouges au dos et la fourrure qui se retrouvait au col. Le manteau en lui-même s'arrêtant au bas de son torse. Je sentais que ça irait bien avec son style, il allait lui renforcer son petit côté "classe" et charmeur. L'étape du croquis étant passé, je devais m'atteler au tracé du patron. J'ai donc apposé mon morceau de cuir sur le patron est ai commencé à tracer, sur la base de mes croquis les lignes du patron à l'aide d'un objet émoussé de façon à bien les faire apparaître sans toutefois déchirer le tissu. Une fois cela fait, je pouvais m'atteler au découpage en suivant les mesures prises sur mon client et en m'aidant du patron qui le symbolisait partiellement. Minutieusement, à l'aide des ciseaux, je découpais les contours de la veste de façon à ne rien couper en trop ni en excès, je n'avais pas le droit à l'erreur car un moindre faux geste et tout était à recommencer. J'ai commencé la découpe par le torse en remontant vers les épaules en passant pas les bras en faisant bien attention de ne pas en couper trop. Après une demi-heure environ, la découpe était finie, au tour de la couture. J'ai donc laissé les ciseaux et ai attrapé mon fil noir et mon aiguille. Pour commencer, j'ai rattaché le manteau au niveau des poignets leur donnant ainsi la forme voulu à savoir arrondie pour ne laisser passer que les mains et le bras s'il l'on tirait. J'ai ensuite, à l'aide d'un petit couteau découpé une fente de la taille d'un bouton, de tel sorte qu'il pouvait à sa guise ouvrir ou fermer le manche au niveau de ses poignets. J'ai fait de même de l'autre côté, finissant ainsi la partie concernant les bras. J'ai travaillé minutieusement en m'aidant du patron de façon à ce que le tissu ne soit pas froissé ni trop tendu, il devait pouvoir se mouvoir à l'intérieur et comme bon lui semblait sans prendre le risque de déchirer la matière. Maintenant, il était temps de rattacher les bras et le torse. Toujours là l'aide de mes aiguilles, j'ai joint les tissus des bras à celui du torse au niveau des épaules. Là encore, je me devais de faire attention à ne pas trop tendre le cuir et à ce que le fil soit quasi invisible pour ne pas rendre le tout laid. Sur le torse, j'avais rajouté deux ouverture de part et d'autre du centre ouvert où je comptais insérer une fermeture éclair. Les fentes constitueraient plus tard des poches où j'ai ajouter des fentes pour pouvoir les fermer comme les manches de la tenue avec des boutons. Bien j'avais fait le plus gros du travail, il s'agissait dès à présent de passer à l'essayage mais il ne voulait voir sa tenue qu'une fois finie.

Je me suis donc rendue là où il m'attendait et lui ai demandé de fermer les yeux pendant que je faisais l'essayage, ce qu'il fit. Par mesure de précaution, je lui ai bandé les yeux avant de procéder à l'essayage. Une fois qu'il eut porté l'ébauche de manteau que j'avais préparé, j'ai pu voir ce qui n'allait pas. Il ne manquait pas grand chose, j'avais deux, trois retouches à faire mais le reste était assez bon selon moi, j'en étais fière car j'avais passé près de deux heures dessus. Après avoir relevé ce qui fallait corriger, je suis retournée à mon atelier pour effectuer les modifications sur le patron. J'avais bossé très dur et j'étais satisfaite. J'ai détendu plus le tissu, réajuster quelques éléments, rien de trop dur. Ça y est le gros du travail était accompli, je n'avais plus qu'à ajouter les finitions. Certes cette dernière étape était plus aisée mais elle restait tout de même importante vu que c'est elle qui caractérisait le vêtement et lui donnait tout son charme. Pour commencer, j'ai ajouté en les attachant deux boutons au niveau des manches, un à chacune, en face de la fente supposée les accueillir pour fermer les manches. Après, j'ai fait de même au niveau des poches du manteau situées au plus bas. Jusque là, rien de bien difficile, c'était à la portée de n'importe qui. La tâche la plus facile étant faite, il s'agissait maintenant de passer à l'apposition de la marque dans le dos du manteau. Tout d'abord, sur un papier cartonné, j'ai tracé au crayon la marque en m'appliquant du mieux que je pouvais pour rester fidèle au modèle. Je ne devais la faire ni trop petite, ni trop grande, ce dont je m'étais assurée à la prise des mesures. Une fois le modèle tracer, il s'agissait d'effectuer le découpage. La découpe devait être précise. Une fois cette dernière terminée, j'ai posé le carton sur le manteau en cuir mis à plat sur une table en prenant soin de couvrir les éléments du manteau qui ne devait pas être recouverts de peinture. Muni de mon pinceau large que je venais te tremper dans la peinture jaune, j'ai commencé à peindre à l'aide du modèle la marque de la guilde au dos du manteau. Une fois le jaune en place, j'ai saisi le pinceau mince que j'ai trempé dans la peinture rouge afin de peaufiner délicatement les contours de la marque. Une fois terminée, j'ai laissé sécher une trentaine de minutes en lisant un magazine pour me détendre. Une fois sec, je repris le manteau que je remis sur le patron. Maintenant il fallait ajouter la fourrure au niveau du col, ce qui déjà était une tâche plus ardue. Je me suis munie de mon fil blanc et de ma plus longue aiguille. La tâche allait commencer. Tout d'abord, j'ai rattaché la fourrure au bas du col, pour la faire tenir, en faisant le pourtour de ce dernier. Puis, j'ai joint les côtés du col avec la fourrure toujours à l'aide du fil. C'était une tâche ardue car la fourrure m'empêchait de voir où je perçais et je ne devais pas coudre au hasard au risque de voir le tout se déchirer au moindre accroc. Je devais prendre le temps de m'y atteler consciencieusement et avec la plus grande attention ce que je n'ai pas manqué de faire même si je n'étais pas sûre que le résultat serait celui escompté. Toujours est-il que j'étais en plein travail et concentrée. Une fois les extrémités finies, j'ai cousu la fourrure et le haut du col ce qui allait clôturer mon travail. Là encore, je fis attention car je devais percer là où il le fallait et ne pas trop tirer sur le tissu. Je me suis bien appliquée dans mon travail, j'ai essayer de ne pas faire d'erreurs.

Au bout d'une demi-heure environ, j'avais terminé. Mon travail était accompli. J'ai nettoyé le manteau et mon atelier, retiré le superflu de la création et examiné une dernière fois le tout. Il était fin prêt et allait être livré. Je me suis donc à nouveau rendue au lieu d'entraînement où mon client m'attendait toujours. Je lui ai demandé de fermer les yeux, lui ai fait porté la veste, ajusté les détails et mis en place le miroir. Je lui ai fait ouvrir les yeux une fois que tout était en place. Il admirait à présent mon œuvre qui m'avait pris près de cinq heures, restait à savoir ce qu'il allait en penser.



Rendu Final:

Game Master

Game Master

Messages : 1587
Date d'inscription : 26/09/2011
Magie / Malédiction / CS : All Mighty
MessageSujet: Re: [Job Annexe] Un gilet classe pour un mec classe   [Job Annexe] Un gilet classe pour un mec classe EmptyJeu 14 Fév - 17:49
En voilà un beau manteau qui envoie du pâté ouzbèque ! Avec ça le mage va pouvoir trucider à tour de bras et garder la classe tout en propageant le nom de sa guilde à travers tout Fiore ! Inutile de dire qu'il compte bien te remercier avec une bonne poignée de Jewels, et au diable le fait qu'il y ait un peu de sang dessus : l'argent, même sale, reste de l'argent !

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Mission Réussie.

[Job Annexe] Un gilet classe pour un mec classe

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