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 [Job Annexe] Birth of a novelist: Chapter II

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Tobias Grant
El DiabloEl Diablo

Tobias Grant

Messages : 337
Date d'inscription : 09/07/2012
Âge : 30
Guilde : Lamia Scale
Magie / Malédiction / CS : Take Over - Satan Soul

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P.M.: 5.660
Statut: Mage de Rang A
Renommée : Mage Célèbre
MessageSujet: [Job Annexe] Birth of a novelist: Chapter II   [Job Annexe] Birth of a novelist: Chapter II EmptyDim 25 Oct - 21:57
Mission JA:

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Depuis quelques temps maintenant j’avais pensé à tester quelque chose de nouveau. Pour le coup, cela n’avait rien à voir avec ma magie ou mes missions. En effet, j’avais décidé de lâcher l’affaire avec les combats pendant un petit moment après le fiasco qu’avait été cette mission sur Gehenna Island. Après tout, il y avait eu beaucoup de morts pour pas grand-chose quand on y réfléchissait bien. Le Conseil n’aurait jamais dû tenter l’exécution publique juste pour montrer l’exemple, vu qu’au final l’Alliance Baram avait récupéré ses hommes. Résultat, les soldats morts sur le terrain étaient morts pour rien. Personnellement, c’était comme ça que je le voyais. Enfin bref, tout ça pour dire que je n’étais plus trop d’humeur à m’entraîner ou à combattre pour le moment, et cela faisait déjà quelques semaines. J’avais donc décidé de reprendre l’écriture, qui était mon autre passe-temps favori, ou plutôt, c’était ma passion originale. J’avais commencé à lire et à écrire bien avant qu’on ne m’enseigne comment porter un coup de poing. Ainsi, je m’étais amusé à relire certains de mes romans préférés avec mes lunettes de lecture magiques, me permettant ainsi de les terminer deux fois plus rapidement. Après ça, j’avais évacué mes pensées sur papier, balançant tout plein d’insultes sur le Conseil – ou plutôt certains membres bien précis – susceptibles de m’attirer des ennuis si ces papiers tombaient entre leurs mains. L’idée avait été de me vider la tête avant de commencer à écrire quelque chose de bien plus intéressant. Suite à cela m’était venu une drôle d’envie.

Autant le dire tout de suite, j’avais été assez perturbé par cette envie au départ, et je l’étais toujours un peu je devais l’avouer. En même temps, il fallait me comprendre, je n’avais encore jamais testé ce style littéraire jusqu’à maintenant. Il m’était arrivé d’en lire, bien entendu, mais il y avait une différence majeure entre lire le travail d’autres auteurs, et générer par soi-même un travail basé sur le même thème. Naturellement, j’avais cherché à repousser toute cette histoire au plus profond de mon esprit. Malheureusement pour moi, à force d’avoir pris l’habitude d’évacuer mes pensées sur papier sans vraiment faire gaffe à l’endroit où j’écrivais, j’avais fini par attirer l’attention de certains membres de ma guilde qui tentaient parfois de lire ce que je gribouillais par-dessus mon épaule. Ainsi, cette envie particulière de tester ce style d’écriture avait bien failli m’exploser en pleine figure ! Forcément, quand on écrivait noir sur blanc « L’érotisme… Comment procéder ? » et qu’un nakama ayant la mauvaise habitude de lancer les rumeurs tombait dessus, on était forcé d’employer les grands moyens pour éviter que tout le monde apprenne la vérité sur mes intentions. Après lui avoir gentiment promis de l’écarteler sous ma forme de Magoa – avec mes 4 bras – j’avais décidé de quitter la guilde pour écrire ailleurs. C’était vraiment la solution la plus simple. Non seulement, je serais à l’abri de mes nakamas qui ne me lâcheraient certainement pas avec un dossier pareil sur moi, mais je serais également capable de trouver l’inspiration plus facilement.

Accompagné d’Arya, ma Flashbird, j’avais donc pris la direction de Shirotsume. Celle-ci m’avait transporté là-bas assez rapidement et j’y étais arrivé la veille au soir. Après une bonne nuit de sommeil, je m’étais levé de bonne heure pour me renseigner un peu plus sur le style érotique. Le moyen le plus simple aurait été de me rendre dans différentes librairies pour feuilleter des nouvelles, romans et autres bouquins utilisant ce style bien particulier. De même, j’aurais pu parler avec les libraires pour leur demander leur avis dans le cas où ils se seraient déjà essayés à ce style ou simplement pour connaître leur avis sur le meilleur moyen de commencer. Mais non, j’avais choisi la manière la plus directe, la plus honnête et la plus stupide. On ne change pas une équipe qui gagne après tout. Et jusqu’à maintenant, ça avait toujours été le meilleur moyen pour moi de trouver l’inspiration et de savoir exactement quoi écrire lorsque je débutais quelque chose de nouveau. Qu’avais-je donc décidé de faire ? Simple, j’avais décidé d’interroger la population sur ce qu’ils pensaient de la littérature érotique, cherchant à savoir si les habitants aimaient y trouver quelque chose de bien particulier, et si oui, qu’était-ce ? Était-ce suicidaire de ma part ? Oui. Surtout que je ne comptais interroger que la gente féminine. Et oui, ce ne serait pas marrant sinon. En même temps, il fallait me comprendre, les femmes étaient de bien meilleures juges, de par leur goût pour la subtilité que représentait cet art. Bon, je devais aussi avouer que demander l’opinion de gars ne m’intéressaient pas du tout. Non pas parce que je supposais qu’ils n’en lisaient pas, mais plutôt parce que j’avais peur de leurs réponses… A tous les coups, ils se moqueraient ou pire encore se mettraient à me parler en détails de leurs propres expériences, dans l’espoir que j’écrive quelque chose sur eux… C’était un risque que je préférais éviter de prendre.

Commençant par le quartier populaire, j’avais entamé ma petite enquête sur les goûts de ces demoiselles en termes de lecture nocturne. Comme prévu, ce ne fut pas une grande réussite. Cependant, cela n’avait absolument rien à voir avec moi et mes questions. En effet, il se trouvait que ma renommée en tant que mage de Lamia Scale était telle que je n’avais absolument aucun mal à les aborder et – étrangement – à leur poser mes questions sur leurs habitudes de lectures en terme d’érotisme, mais aussi sur leurs préférences, et sur le type de personnages qu’elles préféraient voir interagir entre eux. De ce côté-là, je n’avais donc eu aucun souci sachant qu’elles m’avaient écouté jusqu’au bout. Le problème résidait dans le fait que, juste avant qu’elles ne me répondent, une autre voix surgissait et les faisait fuir. A qui appartenait cette voix ? A Hermès, mon béret. Non non, vous ne rêvez pas, mon béret a bien un nom et une voix depuis que j’ai acheté cette Âme artificielle et que je la lui aie insérée pour lui donner vie. Bien sûr, si ce n’était qu’un béret parlant ou blablatant des bêtises, ce ne serait pas un problème du tout, et il ne m’attirerait aucun souci. Le hic résidait dans le fait qu’Hermès avait sa propre personnalité, et ce n’était pas quelque chose que je pouvais contrôler. C’était un peu comme la loterie lorsqu’on achetait une âme artificielle dans une boutique d’objets magiques. Au départ, celui-ci ne parlait beaucoup, se contentant de répondre quand je lui adressais la parole ou de m’ignorer. J’avais donc naïvement pensé qu’il était timide, ou flemmard, ou alors qu’il ne m’appréciait pas tant que ça. Aujourd’hui, j’avais découvert la vérité : Hermès ne présentait un véritable intérêt que pour la gente féminine.

Posé sur ma tête comme tout béret qui se respectait, Hermès pouvait donc lire tranquillement par-dessus mon épaule sachant que s’il restait calme, j’oubliais qu’il était vivant. Celui-ci avait donc découvert mes intentions, lu quelques extraits des bouquins que j’avais utilisé comme référence, et s’était donc dit que ma petite enquête serait le prétexte parfait pour attiser sa propre curiosité. Suite à mes questions donc, il posait les siennes qui étaient bien plus crues, bien plus personnelles et complètement inappropriées ! Ajouté à cela, il se permettait de les reluquer sans gêne avant de sortir un commentaire ou deux sur certaines parties de leur corps, majoritairement leur poitrine et leurs fesses. Après avoir encaissé ma 10ème baffe, je fis appel à Arya pour me débarrasser de lui. Une fois le béret entre ses serres, ma Flashbird l’emmena faire un tour dans les nuages le temps que la journée se termine. Les choses furent tout de suite bien plus simples. Pour commencer, je mis en pause mon enquête auprès des potentielles lectrices et me rendis dans quelques librairies pour interroger les libraires. La manière directe et suicidaire n’ayant pas trop marché à cause d’Hermès, je préférais calmer le jeu pendant quelques heures avant de retourner les interroger. Les libraires – sans doute habitués à ce type de demandes – m’aidèrent aussitôt et sans hésiter. Grâce à eux, je pus en apprendre bien plus sur ce à quoi l’érotisme était censé ressembler sous sa forme écrite. Ils me firent part de leurs auteurs préférés et des ouvrages les plus représentatifs de ce style littéraire. De même, pour ceux d’entre eux, qui s’étaient déjà essayé à l’écriture, j’eus droit à encore plus de détails sur comment commencer vu que je n’avais encore rien écrit pour le moment.

Mes réponses obtenues, je m’étais rendu dans un petit restaurant histoire de prendre mon déjeuner. Un crayon à la main, je résumai tout ce que je venais d’apprendre sur mon calepin avant de noter les questions que je me posais et qui n’avaient pas encore eu de réponses. J’avais obtenu l’avis des experts en la matière en la personne des libraires. J’avais également pu voir directement à quoi ressemblait ce style avec les bouquins qu’on m’avait montré et que j’avais pu survolés ou achetés. Il ne me restait donc plus qu’à reprendre mes recherches sur l’opinion des lecteurs, ou plutôt des lectrices. Et sans Hermès sur la tête, les choses seraient bien plus faciles normalement. Cette fois, je me rendis dans le quartier bourgeois pour interroger les habitantes. Quelque part, j’étais tenté d’aller questionner la femme du maire… Le truc, c’était que si je me faisais chopper par le maire ou que sa femme le prenait mal, je me retrouverais sans aucun doute banni de la ville de Shirotsume. Réservant cette idée pour plus tard dans le cas où j’oserais, j’approchai une première passante, me présentai comme il se devait, avant de lui faire connaître les raisons de ma présence, demandant au passage si elle accepterait de répondre aux questions que je souhaitais lui poser. Appréciant mon honnêteté et comprenant qu’elle ne serait sans doute pas la seule personne à qui je demanderais, elle décida de me faciliter les choses. Ainsi, elle me donna rendez-vous quelques heures plus tard dans sa maison. Cette demoiselle avait non seulement accepté de me répondre, mais en plus, elle me fit savoir qu’elle ferait passer mon message afin de réunir les lectrices de Shirotsume, ou plutôt celles qui accepteraient de répondre à quelques questions sur leur lecture de nuit. Forcément, je me doutais que ce n’était pas le type de lecture qui se criait sur tous les toits. Déjà que j’avais du mal à me faire à l’idée que j’allais vraiment tester cette idée loufoque – au point que je ne savais même plus d’où elle me venait – je comprenais très bien leur besoin d’agir en toute discrétion.

Quelques heures plus tard, je toquai à la porte et on me fit entrer. J’eus alors droit à une vision que je n’oublierais pas de sitôt. Pour commencer, il y avait plus de femmes que ce que j’aurais cru, mais toutes les habitantes de la ville n’étaient bien entendu pas au rendez-vous. Toutes ne lisaient pas forcément, toutes ne lisaient pas forcément des livres érotiques, et toutes ne voulaient pas forcément répondre aux questions d’un mage officiel qui avait soudainement décidé de s’essayer à ce style ! Le fait le plus marquant de cette vision était le fait que certaines de ces femmes étaient masquées ! Je supposais que celles-ci ne voulaient pas être reconnues ou alors qu’elles étaient simplement gênées et préféraient donc cacher leurs visages pour masquer leur embarras ou leur passion. Quoiqu’il en soit, je fus plutôt bien accueilli. J’étais un mage bien connu depuis le temps, et j’avais toujours eu une bonne réputation malgré le surnom qu’on me donnait et la magie que j’utilisais. Certaines en avaient d’ailleurs profité pour me poser quelques questions sur les Régalias, et les batailles de la Tour du Paradis et de Gehenna Island. Oui, elles étaient curieuses, très curieuses même. Je répondis à leurs questions du mieux que je pouvais sachant que certaines informations étaient confidentielles, et que je trouvais d’autres trop morbides pour les mentionner. Pendant que je répondais à leurs questions, du thé et des petits gâteaux furent apportés. Lorsqu’elles eurent fini de m’interroger, ce fut à mon tour de leur poser des questions, mais très vite, ce qui aurait été un interrogatoire – ou sondage – ennuyant se transforma en véritable débat entre ces demoiselles qui comparaient leurs lectures ainsi que leurs goûts pendant que je prenais un maximum de notes.

Mon enquête fut un véritable succès. Non seulement j’avais obtenu toutes les informations que je désirais, mais en plus, je m’étais plus ou moins assuré un début de public avec ces femmes qui tenaient à être les premières à lire les fruits de mes efforts lorsque j’aurais écrit quelque chose. J’avais bien évidemment accepté afin d’obtenir des retours divers et honnêtes. Le tout maintenant, c’était de m’y mettre. Juste avant de partir, j’ouvris une fenêtre et sifflai Arya qui s’était posée sur le toit de la maison avec Hermès. Celle-ci me rejoignit alors devant la porte d’entrée tandis que je saluai toutes ces personnes qui m’avaient été d’une grande aide. Au passage, on me fit même signer quelques autographes en tant que mage de Lamia Scale. Je m’excusai également pour les propos que n’arrêtaient pas de tenir Hermès à leur encontre à l’instant même où il les vit, avant de m’en aller d’un pas lent, marchant vers une destination qui m’était encore inconnu. Je n’étais pas pressé, je n’avais nulle part où aller et il me tardait de commencer à écrire après une telle journée. Une chose était sûre, cette ville me portait chance dans le cas présent. Résultat, je décidai de prolonger mon séjour à Shirotsume le temps de pouvoir écrire quelques scènes qui me satisferaient, mais qui contenteraient aussi les amatrices. Je n’en ferais sans doute pas mon style de prédilection, mais c’était un excellent moyen d’élargir mes horizons et de gagner en expérience en tant qu’écrivain. Le tout maintenant, c’était de s’y mettre.

[Job Annexe] Birth of a novelist: Chapter II

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