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 || Une fièvre inopportune||

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Kanna Hardy
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Kanna Hardy

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MessageSujet: || Une fièvre inopportune||   || Une  fièvre inopportune|| EmptyJeu 30 Juil - 0:15
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Une fièvre inopportune

feat Aoyuki Tatsuki & Kanna Hardy



Rien n’est plus désagréable qu’un changement de température trop brutal pour un petit corps de moins de cinquante kilos, n’est-ce pas ? Ce corps si frêle de femme à la peau si sensible, aussi bien victime des coups de soleil que des engelures. Ce corps aux multiples qualités (beauté, douceur, sensualité, légèreté) se doit d’avoir quelques défauts de fabrication. Dans ce monde, la perfection n’existe pas apparemment ! Aujourd’hui, je vous parle du corps de notre demoiselle : un corps fatigué, épuisé et accablé par le voyage !


Ses voyages, parlons-en ! Parcourant les diverses étendues sauvages du Royaume de Fiore, Kanna s’était habitué à la vie d’aventurier. Cette vie qui vous fait dormir dans les arbres, qui vous fait vous laver dans les sources pures des montagnes ou encore manger de tout et n’importe quoi pour ne pas mourir de faim. Vie difficile certes, mais une vie sincère ! La demoiselle aux cheveux de feu était sous l’emprise d’un malin génie qui pousse la renarde à aller toujours plus loin, repoussant des limites qu’un simple voyageur lambda ne pourrait accomplir. De ce fait, son corps si fin et élancé est arrivé à un stade de saturation qui était plus que prévisible. Je ne serais vous dire quel drôle de bestiole de la forêt notre jolie mage a pu attraper : néanmoins, certains symptômes ne peuvent vous tromper.


Après avoir traversé le froid mordant du mont Hakobe, revoilà notre rouquine sous une chaleur estivale. Ce changement de température était un calvaire pour elle ! C’était dans ces moments qu’elle aurait aimés avoir Milo avec sa magie des portails pour que ce dernier lui amène des médicaments ou bandages : bref ce genre de chose. La situation était critique pour la jeune femme. Elle avait perdu toute notion du temps. De plus, son corps bien que bouillant à l’intérieur était gelé à l’extérieur. Ses jambes ne l’obéissaient plus, ni ses bras d’ailleurs. Pour une fois dans sa vie, la forêt lui semblait bien hostile. Néanmoins, la jeune fille avait trouvé une bonne cachette. En effet, son corps était dissimulé sous de hautes herbes pour se protéger des indésirables qui tenteraient d’abattre le pauvre animal mourant qu’elle incarnait à ce moment précis. Kanna n’avait jamais réellement pensé au jour de sa mort. Selon elle, il est inutile de se hanter avec cette funeste dame. Néanmoins, une chose était certaine : sauvageonne dans l’âme, elle préférait au fond d’elle mourir à l’écart, loin des regards pervertis des hommes.

L’environnement autour de la demoiselle dansait sous une lumière aveuglante : la droiture des arbres devenait soudainement souple et le murmure des grillons un véritable brouhaha. Souffrante, les yeux tant convoités de Kanna perdaient peu à peu leurs lueurs si vives. Il en valait de même pour sa crinière d’habitude étincelante. Tête posée contre le sol, ses paupières se fermèrent peu à peu. Dans un dernier geste qu’on appellera force ou volonté, Kanna désira s’endormir face à ciel et non au sol, main droite posée sur son ventre, bouche entrouverte. À l’extérieur la jeune femme n’était guère différente d’un macchabé mais l’intérieur de son corps était en ébullition : son cœur battait la chamade et ses oreilles étaient à l’affut du moindre son de la forêt. La demoiselle entendit des bruits de pas : pensant à un animal errant librement, elle n’y prêta pas attention. Cependant, une odeur ne manqua pas de faire vibrer son petit nez en trompette. Cette dernière s’était familiarisée avec les nombreux arômes de Mère Nature : simple mage qu’elle incarnait, elle n’était capable que de faire la distinction entre l’animal et l’homme. Malencontreusement pour la rouquine, cette odeur-là mêla les deux types. Voici donc la dernière senteur pour la mage ? Sans doute…

Kanna tomba dans les pommes.


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Aoyuki Tatsuki
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Aoyuki Tatsuki

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MessageSujet: Re: || Une fièvre inopportune||   || Une  fièvre inopportune|| EmptySam 1 Aoû - 0:51
Un simple début d’après-midi comme les autres pour le jeune dragon. Rentrant de la guilde assez tôt d’une mission qu’il avait effectuée, il vint déposer la part de la récompense qui revenait à la guilde, ainsi que prendre une collation pour profiter de l’ambiance. C’était une des rares choses qui avaient évolué chez le jeune homme : il arrivait maintenant à supporter l’ambiance sonore de la guilde. Était-ce parce qu’il avait réussi à adapter ses sens pour que ça ne le dérange plus, ou alors qu’il commençait à un peu plus apprécié se retrouver au milieu des gens… Probablement la première explication. Pour quelle autre raison aurait-il à devoir rester attendre pour un rien en plein milieu d’une foule qui manque de se bagarrer entre eux toutes les dix minutes ? À moins qu’il attendît quelqu’un… Oui, il espérait trouver ce visage qui arrivait à faire fondre le bloc de glace. Mais hélas, elle semblait absente. Comment elle l’a su ? Des membres de guildes qui venaient le narguer en disant qu’une petite blonde était déjà partie en mission avec d’autres membres de la guilde. Grognant légèrement, et après avoir mis KO ces chieurs, il décida donc de rentrer à la maison.

Peu de gens à la guilde savaient qu’Aoyuki avait enfin acquis son propre domicile, et encore moins parmi ces derniers savaient où ce domicile se trouvait, et c’était aussi bien comme ça. S’il avait choisi de dormir à la belle étoile à la base, c’était pour éviter le plus possible toutes solutions qui l’obligeraient à se trouver à proximité d’un autre être humain. Mais bon, faire les allez retour entre son coin pour dormir et le placard qu’il avait loué pour entreposer son bordel devenait de plus en plus saoulant, surtout avec les gars qui se foutaient de lui pour son talent pour la couture. Et puis, comme ça, il n’avait plus besoin de dépenser son argent inutilement dans des repas préparés ou alors en dépensant de grosses sommes à la guilde, il pouvait tout simplement remettre en pratique ses années à bosser en cuisine pour gagner sa vie. Avec sa propre maison planquée dans la forêt près de Magnolia, il pouvait non seulement rester isolé, mais aussi d’éviter d’être trempé pendant la nuit.

Cependant, il fallait croire que le jeune homme n’allait pas avoir la possibilité de passer cette après-midi aussi tranquillement que prévu. En effet, sur son trajet de retour vers sa piaule, ses sens de pourfendeur semblaient avoir capté quelque chose qui ne semblait pas habituelle. Entre les odeurs sauvages telles que les animaux, les plantes et autres qui proviendraient d’un des deux susnommés, son odorat avait capté une odeur plus… Humaine. Se disant au début qu’il ne s’agissait que de simples voyageurs qui se baladaient dans la forêt, il décida donc de les laisser en paix. Cependant, dans la direction d’où provenait cette odeur, il y avait aussi celle d’animaux sauvages, et pas des plus inoffensifs. Après quelques secondes à réfléchir, le jeune homme soupira en prononçant un de ses jurons qu’il avait en stock avant de se diriger vers le lieu.

Sur le chemin, il n’avait rencontré aucune créature sauvage, et encore heureux. Ao’ avait depuis bien longtemps fait de la forêt de Magnolia son territoire. Les quelconques bestioles qui avaient essayé de l’attaquer les premiers jours où il s’était installé avaient goûté à la douleur que pouvait leur infliger un Dragon. Il pouvait entendre des bruits de bêtes s’éloignant de sa position, mais surtout, de celle de la personne qui n’avait pas bougé de son endroit. Arrivant donc à la source, il comprit de suite l’immobilité de la personne, voyant cette dernière allongée dans l’herbe. Sur le coup, elle semblait très mal en point, puisqu’à la seconde où il l’avait approché, elle avait déjà succombé à la fatigue. Surpris, il s’approcha d’elle en s’agenouillant au niveau du haut de son torse. Rien qu’un simple coup d’œil sur sa peau en sueur le laissait deviner qu’elle était complètement malade. Le dragon posa alors une main sur son front, et put constater qu’elle semblait avoir une température corporelle plus faible qu’à la normale.


« - Elle a choppé la crève… Fait chier… »

Contrairement à ce que vous pensez, le jeune glaçon ne s’était pas exprimé ainsi parce qu’il était spécialement inquiet pour la jeune fille. Il savait juste que s’il la laissait là, en plein milieu de la forêt et dans cet état, ses chances de survie étaient plus que minimes, et il ne voulait pas vraiment avoir sa mort sur la conscience. Mais en même temps, ça voudrait dire qu’il devrait la ramener chez lui… Il était hors de question de la ramener à la guilde, déjà parce que le bâtiment était trop loin, mais aussi parce que se ramener avec une fille en plein dans les vapes dans les bras n’était pas la meilleure des solutions. Mais le ramener chez lui… Soupirant encore un grand coup, il décida donc de l’aider. La soulevant d’abord du sol, il vient ensuite la placer sur son dos afin de la transporter jusqu’à chez lui. Durant le trajet, il était plus que tendu, sa gêne s’exprimant sur son visage. En effet, les « attributs » de la jeune rousse semblaient se reposer contre son dos, ce qui demandait donc un effort psychologique important pour ne pas y penser.

La marche fut longue (beaucoup plus qu’en vrai dans son esprit), mais il était enfin arrivé. Pénétrant donc dans la maison, il se dirigea directement vers la chambre secondaire qui contenait deux lits simples. Une fois arrivé, il l’allongea alors sur le plus proche de la porte, avant de lui passer les draps sur elle, pour essayer de la réchauffer. Une fois que toutes les opérations furent terminées, le jeune homme avait ainsi plus l’occasion d’observer la malade. Sa condition ne semblait pas s’être améliorée durant le voyage, sous la grande interrogation du jeune homme. En effet, étant extrêmement résistant aux faibles températures, attraper froid était une chose qui ne lui était arrivé que très peu de fois, quand il était tout petit, donc à un temps dont lui-même ne pourrait se rappeler. Il observa ensuite plus en détail l’apparence de la demoiselle. Des cheveux roux et longs, un visage fin, elle était plutôt jolie… Mais ça ne déstabilisait pas Aoyuki plus que ça. Certes, il avait le visage légèrement rouge, mais bon, il était, pour ainsi dire, rôdé à présent grâce à une certaine blonde.

Réfléchissant donc à quelque chose qui pourrait faire aller mieux la jeune fille, il se dirigea vers sa salle de bains afin de pouvoir ramener quelques petites serviettes de bain et une bassine qu’il avait remplie d’eau tiède. Trempant d’abord une première serviette pliée dans la bassine, il l’essora avant de la plier à nouveau et la placer sur le front de la rouquine. Il n’avait pas l’habitude de se faire soigner ainsi, et ne savait pas franchement si ça allait marcher. Tout ce qu’il savait, ce qu’elle avait avant tout besoin de repos… Et lui d’une bonne douche. Il ne s’était pas rendu compte, mais la sueur de la rouquine mélangée à sa propre sueur depuis son retour de mission commençait à se faire remarquer. Se disant qu’elle ne ferait sans doute pas grand-chose, il partit en direction de la salle de bains, en fermant la porte coulissante de sa chambre. Une fois seul à seul avec lui-même, il enleva le peu d’habits qui composaient sa tenue usuelle, prenant bien soin de mettre son bandeau hors de portée de l’eau, et entra à l’intérieur de la douche, dont la température devait à peine dépasser les quinze degrés. Le problème étant que comme à son habitude, n’ayant personne usuellement chez lui, il avait laissé la porte de la salle de bain grande ouverte… Mais après tout, la rousse dormait encore, qu’est-ce qui pourrait arriver ?
Kanna Hardy
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Kanna Hardy

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MessageSujet: Re: || Une fièvre inopportune||   || Une  fièvre inopportune|| EmptyDim 2 Aoû - 0:15
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Cela faisait une éternité que la demoiselle n’avait pas fait un sommeil aussi réparateur. Kanna n’était pas le genre de personnage à dormir sur ses deux oreilles : elle préfère rester en alerte quoi qu’il arrive. Dans ce monde, de nombreuses personnes sont mal attentionnées vis-à-vis de la jeune femme. En outre, il était préférable pour elle de rester vigilante. De ce fait, Kanna fût totalement inconsciente de la scène qui se déroulait devant elle. La présence du dragon, le déplacement de ce dernier vers un endroit inconnu, son cœur palpitant à une étonnante vitesse, la serviette humide sur son front : tout cela sonnait comme un rêve pour la jolie rouquine.

Néanmoins, votre cerveau ainsi que votre conscience décident tôt ou tard de vous mettre un coup de pied aux fesses dans le but vous réveiller. Vous devez alors vous résoudre à quitter votre monde onirique et à retourner dans la dure réalité. Vie, pourquoi tant de cruauté ?
S’attendant à retrouver les terres de Mère Nature, qu’elle fût la surprise pour la belle rouquine quand cette dernière se réveilla dans un lit moelleux sur lequel des draps couvrirent son petit corps endommagé ! Ouvrant ses grands yeux rouges qui retrouvèrent leur vivacité légendaire, la première chose que la renarde vît ce fût un plafond blanc. Une maison ? Une maisonnette plus précisément ! Prise de stupeur, pensant un instant qu’elle fût prisonnière d’un fou furieux, elle se redressa d’une traite totalement paniquée. Analysant d’un rapide coup d’œil son environnement qui n’avait rien de naturel, elle comprit rapidement qu’elle n’était pas derrière des barreaux (ou d’une salle de torture !).

Oui, Kanna est sans doute paranoïaque sur les bords !

Quelque chose attira néanmoins son attention : une serviette humide sur ses jambes. Elle était étonnamment chaude. La demoiselle commença à se poser diverses questions. Où était-elle ? Qui l’avait ramené ici ? Que voulait-il/elle ? Tant de questions qui demandèrent réponses. Dans un élan de volonté, Kanna se leva de son lit, et tomba. Soyons honnête, la renarde allait devoir attendre avant de retrouver l’usage complet de ses jambes endommagées et épuisées par les nombreux voyages. Grimaçant sous la douleur de la chute, Kanna se releva avec peine. Elle n’était pas au mieux de sa forme pour ainsi dire. Ses fines jambes tremblèrent à chaque pas, ses yeux lui jouaient encore des tours et son ventre crié famine. N’ayant plus de vivres, elle devait aller devoir se fournir dans ce curieux endroit. Par où aller ? Dans un premier temps, Kanna erra dans cette chambre, regardant et touchant les objets qui traînèrent çà et là. Tout y était propre ! Coulissant la porte, la jeune fille se retrouva dans un couloir, vide. Cela faisait longtemps que Kanna n’avait pas mis les pieds dans une maison aussi bien entretenue. La texture du parquet sous ses pieds était un véritable plaisir pour elle ! Arrivant en haut des escaliers, la grandeur de la propriété s’affirmer davantage. Cette descente des marches fût un supplice pour ses jambes ! Supplice de courte durée puisque que Kanna reconnut une cuisine. Un sourire s’afficha sur le visage pale de la demoiselle.

Ouvrant son trésor (le frigo), la jeune fille fut agréablement surprise de la quantité d’aliments présents ! À première vue, le propriétaire vivait dans le luxe. Ne sachant où donner du regard, Kanna s’orienta vers une bouteille de lait. La viande passera après ! Les sens de la jeune fille n’étaient pas au summum de leur fonctionnement : l’ouïs, la vue et le toucher eurent quelques soucis de démarrage. Elle dût s’y reprendre à deux fois avant d’attraper la bouteille remplie du précieux liquide blanc. La première étape étant accomplie, le ventre de Kanna se délecta de la douceur du lait. À présent, elle allait devoir se renseigner sur cet endroit – et surtout sur le propriétaire-.

Explorant, ouvrant les tiroirs, touchant les meubles, Kanna devait de se familiariser avec son environnement. Toujours aucun propriétaire à l’horizon. La rouquine remonta à l’étage pour pénétrer les pièces qu’elle avait oubliées. Allant au fond du couloir, son attention se rapporta sur la pièce la plus lointaine : un bruit attira ses fines oreilles. De l’eau qui coule ? Serait-ce… ? Fronçant les sourcils, Kanna marcha d’un pas ferme vers ladite pièce. Néanmoins, la jeune fille se stoppa net. Imaginons que ce curieux personnage veuille du mal à la demoiselle ? Kanna resta sur ses gardes, collée contre le mur du couloir, à un pas de la salle de bain, prête à bondir au moindre danger.

Kanna inspira un coup et pénétra dans la pièce.

« Qu’…est-ce….que… »


Son sang ne fît qu’un tour, le visage en ébullition, les mains et les jambes tremblantes. Essayant de trouver ses mots, ce fût un épouvantable échec. Devant elle se trouva un homme entièrement nu. C’était la première fois de sa vie qu’elle observa l’anatomie masculine, TOUTE l’anatomie masculine. Dans ce genre de situation, votre regard devient votre principal ennemi et le plus terrifiant des traitres. Ce dernier se glisse automatiquement -voire instinctivement- vers la partie du corps qui vous auriez préféré oublier. Sous la panique, Kanna laissa échapper des mots incompréhensibles pour toute oreille humaine. Bégaiement aurait été le plus adéquat à la situation ! Dans le feu de l’action, la demoiselle se retourna pour tenter de s’enfuir, mais tomba de nouveau : ses jambes n’étaient décidément pas prêtes à accomplir ce genre de caprice.
La bouteille de lait tomba sur le corps entier de la jeune fille. Cette dernière devint rouge écarlate quand elle croisa le regard de l’homme aux cheveux bleus. Étendue sur le sol, jambes, visage, cheveux short, T-short… TOUT y était couvert du liquide blanc. Scène assez pitoyable pour être sincère. Après de longues secondes qui s’écoulèrent aussi rapidement que des heures, Kanna fût en proie à une étonnante adrénaline qui la poussa à sortir à une vitesse fulgurante de la pièce.

La demoiselle ouvrit une porte au hasard et la bloqua par la seule force de son corps, de crainte que cet inconnu la rattrape. Contre toute attente, elle découvrit une nouvelle pièce : une autre chambre.




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Dernière édition par Kanna Hardy le Lun 10 Aoû - 12:52, édité 2 fois
Aoyuki Tatsuki
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MessageSujet: Re: || Une fièvre inopportune||   || Une  fièvre inopportune|| EmptyVen 7 Aoû - 21:13
Aoyuki ne savait plus vraiment vers où donner de la tête. Lui qui pensait pouvoir rentrer tranquillement chez lui, après être revenu de mission, avant de pouvoir faire la sieste, manger, bosser sur de nouveaux concepts de vêtements… Bref, son programme habituel quoi, le voilà maintenant obligé de jouer les aides-soignants à cause de ses sens beaucoup trop aiguisés à son goût. S’il n’avait pas senti la présence de cette fille dans la forêt, il n’aurait pas à eu sa conscience lui dictant de bien se conduire et d’aller à sa rencontre afin de vérifier si elle allait bien ou non. Il n’aurait pas non plus donc ramené cette fille avec lui dans sa maison, et donc fait que la première personne qui ait visité sa maison soit une parfaite inconnue. La vie serait tellement plus simple s’il n’avait pas une sorte de petite voix qui résonnait dans sa tête à chaque fois qu’il refusait de l’écouter. Le problème ? Elle prenait parfois le malin plaisir d’imiter celle de son Aniki… Et ça, il n’aimait pas quand ça arrive.

Donc le voilà au moment présent. Alors qu’une fille qu’il ne connaissait pas d’Eve ni d’Adam dormait dans sa chambre d’amis, fiévreuse et inconsciente, il avait choisi de se rafraîchir de la manière la plus simple possible : en prenant une douche froide dans son plus simple habit. C’était l’une des rares choses qui le permettait de vraiment se vider la tête et de faire le point, quand il ne savait vraiment pas quoi faire d’autres. Les questions qu’il se posait à cet instant ? Plutôt simple. Il s’interroger surtout sur les différentes choses qu’il ne savait pas de la rousse. Qui était-elle ? Qu’est-ce qu’elle faisait dans cette forêt, et surtout, pourquoi était-elle dans cet état ? Il était bien conscient qu’il ne pouvait pas vraiment comprendre la condition physique des autres et leur rapport avec la chaleur, mais il pensait tout de même que les nuits de Magnolia n’étaient pas forcément des plus froides. Venait-elle d’ailleurs ? C’était probable.

Enfin, même si la douche était un plaisir pour lui, il ne devait pas non plus en profiter et abandonner la malade. C’est donc avec encore l’un de ces grands soupirs qu’il arrêta l’écoulement de l’eau pour ainsi commencer à se sécher. Alors qu’il était face au mur tout le long de la douche, il se tourna ainsi pour se mettre face à la porte, et attraper une serviette suspendue. Première chose à faire : les cheveux. C’est que ce n’était pas le plus simple pour lui, avec une crinière pareil. Il se demandait très souvent comment faisaient les filles pour pouvoir gérer leurs cheveux longs. Et justement, en parlant de fille, une chose vient alors perturber sa séance. Une voix féminine, venant de la porte. Il avait les yeux couverts à cause des mèches mélangées à la serviette, donc il ne voyait pas de qui il s’agissait, mais se doutait bien en réalité de la personne qui se trouvait près de lui. Soupirant, légèrement cette fois, il prit la parole, tout en enlevant la serviette pour la mettre autour de son cou, et regarder la malade en face-à-face.


« - Oy. Je te conseille de ne pas trop bouger. T’avais pas l’air dans ta meilleure forme quand je t’ai trouvé. »

La regardant, il pouvait voir que son visage était plutôt étrange. En effet, non seulement, elle était encore plus rouge que précédemment, mais en plus, elle affichait une expression des plus bizarres. Un mélange entre de la peur et de la honte… Plutôt incompréhensible pour lui. Soudain, la rouquine fit subrepticement demi-tour, ou du moins, avait essayé de le faire. À la place, elle fit une chute des plus ridicules, qui fit réagir le Dragon en conséquence, qui détournait les yeux de la scène. Cependant, un bruit vient attirer son attention. Du Liquide ? Quand il revint le regard sur elle, il en failli recracher ses poumons à cause de la perte de souffle. Elle était complètement recouverte de lait, son lait… Pas celui-là, bande de pervers, celui de son frigo ! Elle ne s’était pas que réveillée, elle avait fouillé dans son frigo. De plus, maintenant, ses vêtements étaient trempés… Et collaient contre son corps. Secouant la tête rapidement, le teint légèrement rouge, il était sur le point de lui demandait ce qui se passait.

Cependant, il observa plus rapidement le regard de la rousse, qui, si elle ne lui rendait pas son regard, descendait plus bas. Et il comprit. Si elle était paniquée, c’était à cause des vêtements du Dragon Slayer qui étaient absents, laissant apparaître l’entièreté de son corps aux yeux de la rousse. Oui, aussi cette partie. Un simple « Ah. » d’épiphanie résonna dans la bouche d’Ao, qui à son tour était en train de regarder là où les yeux de la rousse s’étaient posés. Relevant la tête rapidement, il tendit la main en avant, sortant une phrase qui, dans un autre contexte, serait tout aussi peu crédible.


« - C’est pas ce que tu crois ! Je peux tout expliquer ! »

Naturellement, elle n’a pas suivi son conseil. Et comment pourrait-on la plaindre ? Se réveiller dans la maison d’un inconnu alors qu’on s’est évanoui en pleine forêt, et la première personne qu’on voit est complètement nu avec une tête louche ? N’importe qui de sensé aurait voulu prendre ses jambes à son cou, ce qu’elle fit. Avant que le jeune dragon de glace ne puisse faire quoi que ce soit, elle était déjà sortie de la pièce, laissant le dragon essayant de sortir de sa baignoire juste pour se prendre le rebord avec le pied et tomber lamentablement. Se relevant rapidement en frottant son front, une légère veine étant apparu, il prit la serviette pour pouvoir enfiler ses vêtements. En même temps, il se faisait un résumé mental dans la tête : la fille qui était malade, il y avait encore une dizaine de minutes venait de le voir, lui et son anatomie, avant de partir en courant, paniquée, en étant recouverte de lait. Génial…

Une fois habillé, il était temps de repartir à la recherche de la « fugitive ». Sa première idée était donc de retourner là où il l’avait laissé, c’est-à-dire, dans la chambre d’ami. À sa surprise, elle n’était pas là, il y avait juste les quelques serviettes qu’il avait laissé et le lit complètement défait. Il était sur le point de repartir… Avant que son côté maniaque ne le fasse faire demi-tour vers le lit afin de le refaire. Soupirant avant de se rendre compte du temps qu’il avait perdu, il sortit de la pièce afin de reprendre ses recherches. Le jeune homme utilisa ainsi la même méthode qui lui avait permis de trouver cette jeune fille la première fois : avec son flair. Reniflant ainsi l’air, il put reconnaître le parfum qui abondait de la fille ce moment même : celui du lait. Ça, et aussi le fait que y avaient plusieurs traces de lait sur son pauvre parquet.

Suivant donc la piste, le mage de Fairy Tail comprit vers où il était arrivé : sa propre chambre. Grognant légèrement, il commença par essayer d’ouvrir doucement, il ne fallait pas l’effrayer encore plus qu’il n’en est nécessaire. Cependant, elle avait fait en sorte de se barricader à l’intérieur. Cela énerva rapidement le mage de glace au sang chaud qui attrapa l’autre porte et y mit plus de force pour ouvrir la coulissante d’un seul geste. Respirant fortement, le voilà qui entrait à l’intérieur de la chambre. Scannant la zone de son regard, il trouva ainsi la jeune rousse. Si pour la rouquine, il ne devinait pas l’expression qu’elle avait, se concentrant plutôt sur le reste de son corps, lui avait la tête de quelqu’un qui était prêt à commettre un meurtre. Elle était entièrement trempée et en sueur à cause des évènements précédant, que ce soit elle ou ses vêtements. D’un geste, il attrapa donc le col arrière de la fille pour la traîner hors de la pièce. Peut-être criait-elle, peut être faisait-elle en sorte de s’échapper, mais il n’en avait que faire, puisqu’il avait la force pour la maîtriser. Il arriva ainsi devant la porte de la salle de bains. Devant cette dernière, le dragon souleva légèrement la fille pour la mettre à l’intérieur, ferma la porte, et fit dos à cette dernière… Avant de rougir et parler.


« - Je veux que tu te laves immédiatement ! Va pas aggraver ton cas pour des conneries, tu as besoin de repos ! Laisse tes vêtements sales à côté, je m’en chargerais plus tard… Et je veux entendre cette douche couler ! »

Après avoir dégluti légèrement et avoir calmé ses rougeurs, il descendit normalement les escaliers, afin de chercher son matériel de nettoyage. Pourquoi faire ? Pour laver les dégâts qu’avait faits cette pauvre fille bien sûr… Elle en avait foutu partout… Du lait, je parle. Heureusement que c’était récent, un simple coup de serpillières et ça partait tout seul. Pendant que notre ami guerrier, puissant combattant, destructeur de bâtiment… S’amuser à jouer les femmes de ménage, il entendait que l’eau coulait. Avait-elle enfin décidé de l’écouter, ou tout cela n’était qu’une ruse pour apaiser sa prudence et ainsi pouvoir fuir… Bah, il s’en fichait après tout. Dans l’état où elle était, que pouvait-elle bien faire ? C’était la pensée qui permettait au dragon de ne pas trop s’inquiéter de son cas. Cependant, il avait encore une chose qui le dérangeait dans sa tête. Il lui avait dit qu’il allait s’occuper de ses vêtements, étant donné qu’il était hors de question de laisser une malade porter des vêtements trempés et sentant le lait caillé… Mais dans ce cas, elle s’habillerait comment ?

C’était donc un nouveau problème qu’il devait résoudre avec un autre soupire, se demandant dans quelles emmerdes il s’était lancé. Vers allait-il donc ? Et bien vers son atelier. Heureusement pour elle, il possédait plusieurs styles de vêtements en stock. Pour homme, femme, enfant. Soirée, tenue de travail, tous les jours… Oui, maintenant qu’il avait son propre atelier pour bosser, il pouvait laisser libre cours à son talent, chose qu’il faisait en général quand quelque chose lui occupait la tête, comme des problèmes de discussions, une mission ratée, une dépression suite à un moment gênant… Autant dire qu’il avait une bien belle garde de robe. Farfouillant donc un peu, il trouva ce qu’il cherchait : une sorte de pyjama unisexe à chemise et pantalon rouge pâle et blanc. Le tissu était fait afin de ne pas laisser l’individu se geler pendant la nuit, sans pour autant l’étouffer. Au niveau des tailles… Elle serait sans doute un peu trop grande, mais légèrement, de ce qu’il avait vu. Faisant un signe de la tête, il monta alors jusqu’à atteindre la porte de la salle de bains, et de frapper légèrement cette dernière.


« - Oy ! Je te laisse des vêtements pour te reposer. C’est un peu grand, mais c’est tout ce que j’ai à ta taille. Enfile ça quand tu auras terminé. »

Une fois l’information passée, il laissa alors l’ensemble plié sur le sol, avant de redescendre lui-même. Maintenant, question : que faire en attendant ? Il était presque l’heure du souper. Regardant dans son frigo, il avait déjà plusieurs plats sous film plastique prêts à être dégustés, il en salivait d’avance… Mais il n’y avait rien pour une malade. Encore une fois, la fameuse petite voix dans sa tête commença à faire des siennes en disant qu’il devrait lui faire quelque chose qu’elle pourrait manger, afin de l’aider à guérir, et patati et patata. C’est donc après un léger grognement qu’il ferma le frigo avant de se diriger vers le placard à légumes. Qu’allait-il donc concocter ? Une soupe pardi ! Le plus basique des plats basiques à donner à une malade. Sortant donc plusieurs ingrédients de différentes sortes (Patates, carottes, poireaux et j’en passe…), il mit une marmite d’eau à chauffer pendant qu’il commençait à découper les légumes. Heureusement pour la pauvre patiente, il n’était pas mauvais en cuisine, sans doute grâce aux peu d’années où il a dû travailler dans un restaurant pour gagner sa croûte, et aussi pour éviter de mourir d’une intoxication alimentaire à cause d’une erreur de Shinotake. Se disant que ça ne cherchait plus à rien d’essayer de comprendre sa conscience, il attaqua sa tâche sans se poser de question, ni en se préoccupant de sa collocataire temporaire.
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MessageSujet: Re: || Une fièvre inopportune||   || Une  fièvre inopportune|| EmptySam 15 Aoû - 11:45
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Une fièvre inopportune

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Qu’il semble loin le temps de la domination et du contrôle total de la situation. De l’emprise, Kanna n’en avais plus depuis qu’elle avait mis le pied dans cette maisonnette. En outre, tous ses sens étaient confus. Elle se sentait vulnérable face à cet étrange énergumène. Et cette sensation-là, la rouquine l’a détestée plus que tout. Ses grands yeux rouges ne virent que cette anatomie. Une chevelure de la couleur des glaciers, la mage solitaire n’en avait qu’aperçu que dans des livres dévoilant les paysages qu’il est possible d’apercevoir dans les zones dites du « Grand Nord » ou du « Grand Froid ». Néanmoins, ce n’était pas ce trait qui choquait le plus Kanna. Dans un premier temps, le jeune adulte possédait un faciès semblable à un reptile. Un reptile légendaire que l’on observe uniquement dans les contes pour enfants. Ces reptiles à la fois effrayants, mais fascinants. La renarde se demanda même si –par le plus pur des hasards- elle n’avait pas pénétré dans le repaire d’un dragon. Un Dragon Slayer pour être plus précise ! Dans sa courte vie, la demoiselle n’avait croisé que des visages vides et inexpressifs. Des physiques grossiers et barbants. Celui dont elle entendait les pas se reprochant lentement dans son dos ne faisait pas partit de la catégorie de ces physiques que je viens de vous citer. Quelque chose proche de l’animal coulait dans ses veines. Kanna devait en avoir le cœur net.

Là n’était pas le problème pour le moment…

Le bougre apparut derrière la rouquine provoquant alors chez cette dernière un sursaut de peur. La saisissant comme la plus vulgaire des vermines, Kanna fût trainée de force vers l’endroit qu’elle avait fui si rapidement : la salle de bain. Comment un gamin pouvait-il avoir autant de facilité à trainer la demoiselle au caractère si prononcé ? Grognant sur le coup de la colère, la jeune fille comprit les dégâts qu’elle avait occasionnés à la maisonnette. Lait, eau et sueur, diverses marques provoquées par la demoiselle trainèrent çà et là dans le couloir. La renarde accepta sa sentence sans broncher. Atterrissant dans la salle de bain, le reptile ferma la porte avant d’en prononcer son jugement.

« - Je veux que tu te laves immédiatement ! Va pas aggraver ton cas pour des conneries, tu as besoin de repos ! Laisse tes vêtements sales à côté, je m’en chargerais plus tard… Et je veux entendre cette douche couler ! »

Quel grincheux celui-là ! Toutefois, il était vrai que Kanna avait besoin d’une bonne douche. Les lacs ainsi que les rivières devenaient lassants à force. De plus, rien ne remplace le savon et l’eau chaude. Elle allait devoir se plier aux exigences de l’homme aux cheveux bleus. Après la tempête provoquée par l’inconnu, le calme trouva sa place dans ces lieux. Analysant la salle de bain dans ses moindres recoins, l’odeur du lait, de l’herbe et de la sueur devenait insupporter aux narines de la demoiselle. Enlevant ses chiffons -tout en les jetant dans l’instant d’après sur le sol- la rouquine accéda à la douche. Cela faisait un petit temps qu’elle n’avait pas vu ce drôle de système ! La première erreur de Kanna fût de faire couler immédiatement l’eau. Évidemment, elle était froide, trop froide ! La demoiselle poussa un couinement sous le choc thermique. Les doutes de Kanna se confirmèrent de plus en plus. Il est peu commun de prendre des douches à une température aussi basse. L’eau chaude coûte cher, mais ce n’est pas une raison pour subir ce genre de traitement -à moins d’être un né et/ou habitué des grands froids-. Soupirant profondément, la mage solitaire réactiva l’eau chaude et commença à laver son corps. Saisissant le savon, ce dernier passa sur les diverses parties du corps de la renarde : cuisses, bras, poitrine, ventre, cou, visage et j’en passe ! De plus, une agréable odeur commença à se rependre dans la pièce. Après avoir chouchouté sa crinière de feu, Kanna se sentait enfin revivre. Elle était propre, parfumée, et sa peau était encore plus belle que d’habitude. Il ne manquait plus qu’un délicieux repas pour combler la demoiselle à son summum.

On toqua à la porte de la salle de bain.

« - Oy ! Je te laisse des vêtements pour te reposer. C’est un peu grand, mais c’est tout ce que j’ai à ta taille. Enfile ça quand tu auras terminé. »

Message reçu. Un sourire s’afficha sur le doux visage de la demoiselle qui s’empressa de récupérer le linge propre. Observons de plus près le contenu : une chemise et un pantalon rouge pâle. Une question traversa à ce moment l’esprit de Kanna. Où était la culotte propre ? Sur le coup, ça n’avait pas beaucoup d’importance. Elle pouvait faire sans. La demoiselle enfila le haut sans plus tarder. Au vu de la taille du vêtement, le terme « robe » aurait été plus adéquat. L’homme avait-il surestimé les formes de Kanna ? Une poitrine généreuse empêche certaines femmes d’enfiler des vêtements. Elles ressemblent alors à des rondelles de saucisson. Ce genre de soucis était loin d’atteindre la demoiselle. En effet, la nature n’avait pas été la plus généreuse auprès de la jeune fille. Bref, la chemise atteignait facilement le dessus du genou.

Une fois ses vêtements sales pliés et déposés devant la salle de bain, les choses sérieuses pouvaient enfin commencer ! Descendant les escaliers, Kanna était dos à son soigneur. Ses cheveux roux étaient encore trempés ainsi que ses pieds. On pouvait aisément suivre la renarde à la trace. N’allez pas penser une seconde que la fillette est une sans gêne ! Elle avait laissé la salle de bain dans le même état qu’elle l’avait trouvé : à savoir propre et bien rangée.

Une délicate odeur de fleur se mêler à celle des légumes frais. De la soupe ? Quelle bonne nouvelle ! L’envie de fuir ou d’assommer l’individu avait disparu en même temps que le savon glissant sur le corps de la demoiselle. Elle se sentait bien. Bien-être se traduisant par sa pâleur qui avait laissé place à de belles petites joues roses. Toutefois, ses jambes, bien que brillantes restèrent tremblantes comme des feuilles. Une autre chute était à prévoir. De ce fait, Kanna alla s’asseoir sur le canapé de son hébergeur. Le jeune homme n’avait pas remarqué sa présence, trop concentrée dans sa préparation culinaire. Pour être honnête, depuis le début –si on enlève son côté grognon-, l’homme était « parfait » en tout point. Elle l’observa, le scruta de haut en bas dans l’espoir de déceler le fin fond de sa pensée et -surtout- de son identité. Ramenant ses jambes contre elle, Kanna eut l’agréable surprise d’y trouver son sac de voyage. Fouillant ce dernier, elle constata que son carnet à dessin était encore présent.

Soulagement.

Elle saisit sans plus tarder son trésor personnel et se mit à gribouiller quelques traits du jeune homme se présentant dos à elle. Alternant son regard entre les chevelures du garçon, le papier, ses épaules, le papier, sa taille, le papier, Kanna ne put s’empêcher de dessiner des écailles de dragon sur le coin de la page. Écailles symbolisant un fantasme naissant. Ce petit jeu étant terminé, la renarde replongea son carnet dans son sac. La légendaire curiosité poussa la jeune mage à s’approcher du potentiel Dragon Slayer. De ce fait, elle alla derrière le dos de ce dernier pour en observer -par-dessus son épaule- la délicieuse préparation.

« Au fait, merci tête de lézard. »

Il devait faire facilement une tête de plus qu'elle. Ses muscles se dessiner à travers ses vêtements, le rendant plus impressionnant. De plus, si la théorie de la demoiselle sur la nature du garçon est confirmée, il était fort probable qu’il soit également plus puissant que la renarde. Pour l’heure, la rouquine était plus préoccupée par le liquide présent dans la marmite.




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Aoyuki Tatsuki
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MessageSujet: Re: || Une fièvre inopportune||   || Une  fièvre inopportune|| EmptySam 29 Aoû - 14:10
Le repas était en préparation. Le jeune dragon, contrairement à ce que les gens pourraient penser, se débrouillait plutôt bien en cuisine. Comme dit plus tôt, Aoyuki a appris très jeune la vie en autonomie. Son parent dragon ayant disparu sans que lui-même ne puisse savoir le pourquoi du comment, il devait bien trouver un moyen de gagner sa croûte. Il avait beau avoir un potentiel offensif impressionnant, un gamin de 5-6 ans restait tout de même un gamin, incapable de pouvoir voler ou de s’en sortir seul face à un adulte près à lui botter le postérieur. Il choisit donc de s’adapter à la société, et d’apprendre à travailler pour gagner sa vie. Au début, c’était juste du service ou de la plonge, mais bon, vous savez, un restaurant qui ne sait pas gérer son personnel, et hop, vous vous retrouvez derrière les fourneaux à crever de chaleur et à devoir enchaîner les commandes. Il y avait également le fait que son Aniki n’était pas vraiment ce que l’on appelle un cordon-bleu. L’homme apprend à survivre dans des conditions non-idéales, et Aoyuki était un homme après tout…

Il était donc absorbé dans sa préparation. Découpant et pelant les légumes les uns après les autres, il faisait en sorte d’éviter de reproduire les mêmes erreurs du début. Si sa peau était insensible au froid, elle ne l’était pas aux coupures. Il lui est arrivé que trop souvent de se couper en préparant les aliments, et franchement, la sensation n’est pas la plus agréable au monde. Mais à force de se répéter et répéter dans son travail, il arriva très vite à éviter ce genre de péripéties. Maintenant, il pouvait éviter toutes blessures, en l’échange d’une concentration totale dans son travail. Sans doute pour ça qu’il n’avait pas remarqué ce qu’il se passait dans son dos…

Les ingrédients étaient maintenant trempés dans la soupe. Il ne restait plus qu’à rester devant à surveiller. La tâche aurait été des plus simple… Si elle ne nécessitait pas de goûter soi-même. Le palais d’Ao’ était plutôt sensible à la chaleur, il devient assez difficile de pouvoir tester en personne de la qualité de ses préparations. Mais bon, le temps avançait, et l’eau avait déjà pas mal absorbé les légumes maintenant, il était temps de goûter. Il enleva alors le couvercle de la marmite pour en observer le contenu. Chaud, mais pas en ébullition, heureusement pour le glaçon. Observant le plat comme s’il s’agissait de son Némésis, il prit une grande inspiration, attrapa sa cuillère en bois, la plongea dans le liquide afin d’amener une cuillerée à ses lèvres et-


« - Au fait, merci tête de lézard.
- What ?! »
*Fwioosh* *Splash*
« - ARGHABLURGNARK »

Étant donné que l’action s’est passée plutôt rapidement, je m’accorde à vous faire un petit résumé. La jeune rouquine avait semble-t-il repris quelques couleurs, ainsi qu’un peu d’énergie, elle avait décidé de saluer le jeune dragon qui était perdu dans sa pleine concentration. De ce fait, il fut plutôt surpris, et dans l’élan, lâcha la cuillère dans les airs. Le contenu de cette dernière s’éjecta alors, afin de virevolter un cours instant avant que la gravité de la ramène vers le seul… Du moins, s’il n’y avait pas eu le visage du jeune dragon des glaces sur la trajectoire. Le voilà maintenant qu’il courrait presque dans tous les sens en se tenant le visage et en criant sa douleur. Après quelques secondes de paniques, il fonça vers son évier et fit couler l’eau froide afin d’apaiser la douleur. Ce moment gênant enfin passé, et ayant eu le temps de souffler afin de se remettre en tête tout ce qui venait de se passer, le mage des fées se tourna, les yeux rouges et poing levé, vers la rouquine.

« - Non mais ça va pas ! On t’a pas appris à pas arriver dans le dos des gens comme ça ?! »

Gardant la pose et un ton plus que menaçant en direction de sa collègue, il soupira un bon coup avant de retourner devant la marmite, ignorant toutes réponses de la part de sa « patiente ».

« - Mets-toi à table, le repas sera bientôt prêt. »

Sa tension était de nouveau remontée. Non pas une, mais déjà deux fois que la rouquine avait mis le glaçon de mauvais poil, même si, il fallait avouer, son caractère de cochon n’aidait pas non plus. Ne se retournant pas pour revenir à son plat, il pouvait voir à l’œil qu’au bout de deux à trois minutes, c’était prêt à être mis en assiette. Éteignant le feu, il prit alors de quoi faire un couvert : assiette, cuillère, verre pour de l’eau, etc… Pour la malade. Lui ? Il n’avait pas vraiment faim, et puis bon, manger chaud n’était pas dans son habitude non plus. Il pouvait bien attendre. Une assiette était donc prête pour elle, il alla donc la servir. Une fois cela fait, il se dirigea vers le mur le plus proche de lui. L’heure n’était pas pour s’asseoir.

« - Fais attention, si tu veux pas te brûler. Il se retourna alors afin de pouvoir s’adosser contre le mur, les bras croisés, observant la rouquine en train de déguster ce qu’il avait préparé. Et sinon, la « tête de lézard » à un nom : Aoyuki Tatsuki. Laissant un temps de pause, pour lui faire comprendre qu’il aimerait entendre son nom en réponse, il répondit une fois cela fait. Alors, raconte. Comment t’as fait pour finir dans un état pareil ? »
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MessageSujet: Re: || Une fièvre inopportune||   || Une  fièvre inopportune|| EmptyVen 11 Sep - 11:10
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C’était avec toute la bonne volonté du monde que notre jolie demoiselle alla remercier l’homme aux cheveux bleus pour sa gentillesse et sa patience dans les soins accordés à la jeune femme. Toutefois, ce simple geste de politesse allait aussitôt se transformer en semblant de catastrophe. Telle une bulle de savon que l’on perce de ses doigts, Kanna avait maladroitement fait émerger le dragon de ses pensées profondes. Sous l’infime choc, le précieux liquide ébouillanta le jeune homme qui ne tarda pas à exprimer sa colère.

« - ARGHABLURGNARK »

Dans l’incompréhension la plus totale, Kanna n’avait pas eu le temps de réaliser ce qui s’était réellement passé. Pensant premièrement à une crise passagère -que n’importe quel humain peut traverser dans sa vie- la jeune fille recula du lézard, de peur de se prendre une attaque de la part de son interlocuteur. À ce moment précis, je ne saurais vous dire de qui entre l’homme et la rouquine fut le plus gêné de cette scène quelque peu surprenante et ridicule. Après la symphonie des instruments à vent –appelons ça les cris- le garçon alla apaiser sa douleur sous l’eau froide. Cette dernière avait –certes- soulagé la blessure, mais elle n’avait aucunement calmé la colère du dragon de glace. La menaçant du poing, son interlocuteur n’était pas un professionnel pour manier l’art de la politesse et de la courtoisie. Sur le coup, Kanna ne savait pas comment réagir face à cette boule de nerfs. Elle se contenta de garder un écart entre elle et le dragon, se frottant le bras du bout de ses doigts symbolisant le mal-être que cet énergumène venait de provoquer.

« - Non mais ça va pas ! On t’a pas appris à pas arriver dans le dos des gens comme ça ?! »

Sur le coup, elle aurait voulu lui répondre de la manière la plus violente possible. Hélas pour la rouquine, elle n’était encore au summum de sa forme. Dans le cas contraire, elle douta fortement de tenir tête à ce bougre. Quelque chose en elle –une voix dirons-nous- lui murmura d’éviter tout affront avec cet homme pour le moment. Elle se contenta de l’observer de la manière la plus neutre possible, laissant échapper un brin d’insolence dans ses yeux comme pour ridiculiser davantage le dragon.

« - Mets-toi à table, le repas sera bientôt prêt. »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Kanna profita –encore une fois- de la bonté de Dame Chance pour bénéficier d’un nouveau repas gratuit. À genoux devant la table, la rouquine contempla le festin se présentant devant elle. Pour n’importe quel mortel de ce monde, cette soupe ne se limite qu’à un simple plat que l’on mange sans en savourer la réelle saveur. Toutefois, Kanna faisait partie de ces gens qui n’ont aucun talent culinaire et qui -par de curieuses circonstances- ne peuvent manger à leur bon vouloir. Kanna ne prit pas le temps d’attendre le jeune garçon. Pour cause, lui n’était pas d’humeur à déguster un repas chaud. La rouquine dévora silencieusement son potage.

« - Fais attention, si tu veux pas te brûler.
Il se retourna alors afin de pouvoir s’adosser contre le mur, les bras croisés, observant la rouquine en train de déguster ce qu’il avait préparé.
Et sinon, la « tête de lézard » à un nom : Aoyuki Tatsuki. »


La gêne n’avait pas disparu pour autant. En effet, la rousse détestait qu’on la dévisage de cette manière, surtout en plein repas. Décidément, ce garçon était –très- maladroit avec ses semblables. Cependant, la demoiselle pouvait enfin mettre un nom sur ce visage. Aoyuki Tatsuki. C’était donc lui ? Ce nom revenait souvent dans les grosses villes que Kanna traversait de temps à autre, mais sans plus de détails. Intérieurement, la jeune fille préféra le surnom qu’elle lui avait donné : à savoir « tête de lézard ». Sur le coup, la jeune fille n’écouta que d’une oreille l’avertissement du dragon de glace. La demoiselle était de ceux qui préféraient le chaud au froid. Ce dernier est le proche ami des morts et des cadavres, de l’immobilité et de la gêne. La rouquine est une alliée du feu. Ce feu et cette chaleur qui font bouillir le sang et monter l’adrénaline. En bref, elle préféra se brûler sous un délicieux repas que de manger froid, ce qui revenait à gâcher la saveur du délicieux nectar.

Posant ses lèvres sur le bord du bol, Kanna se délecta du repas de l’homme glace. Toutefois, elle observa du coin de l’œil l’individu qui semblait ne pas en avoir terminé avec elle.

« Alors, raconte. Comment t’as fait pour finir dans un état pareil ? »

Stoppant son breuvage, la jeune fille fronça ses sourcils. Cette dernière posa sèchement le bol sur la table comme pour faire comprendre à son interlocuteur qu’il commençait à devenir quelque peu curieux. Le bruit du contact entre le bol et la table venait de rompre le silence que l’homme venait d’installer. C’était au tour de Kanna de poser son avertissement au jeune homme. De ce fait, elle saisit habillement la cuillère du bout des doigts. Dans le feu de l’action, la renarde lança –avoir une force déconcertante- la cuillère droit sur le garçon. Cette dernière, aussi innocente soit-elle, alla se planter dans le mur là où se tenait Aoyuki, non loin de son visage.

« Oups. »

Ne prenant pas la peine de répondre à son interlocuteur pour le moment, la renarde termina en silence son repas. Après une profonde inspiration, la femme se tourna vers Tatsuki pour en analyser davantage ses traits physiques. C’était à son tour de scruter l’étrange individu présent devant elle. Les pieds, les jambes, les bras, le visage. Tout fut analysé et passé au peigne fin !
Enfin, presque tout…
Ses grands yeux rouges se bloquèrent sur le torse –faiblement musclé- du jeune garçon. Ce n’était pas le chocolat qui intéressait Kanna, loin de là. Elle préférait observer l’étrange insigne de couleur bleu d’un ciel d’été.

Le temps semblait s’arrêter encore une fois.

Fairy Tail. Cette guilde, Kanna ne la connaissait peu –pour ne pas dire qu’elle était ignorante à son sujet-. Attentive aux « bouches-à-oreilles » dans le but de se tenir au courant de l’actualité du monde, la demoiselle n’avait qu’une vague idée des desseins de cette guilde. Les vieux comme les plus jeunes rapportent majoritairement leur comportement quelque peu désastreux. En un mot : ils aiment semer la pagaille. Néanmoins, en chaque membre de cette guilde sommeil une flamme qui éclaire chaque aventurière et les guident vers des chemins de plus en plus périlleux, mais toujours plus majestueux. C’était-là les dits de certains…

Là n’était pas le problème.

Aoyuki était membre d’une guilde officielle. Si ce dernier découvrait quelques indices sur les plans de la demoiselle, elle aurait surement de gros problèmes ainsi que Milo. Néanmoins, Kanna avait l’avantage de ne pas avoir –pour le moment- rejoint La Silencieuse. Son corps était donc vierge de tout insigne de guilde. Son sang ne fit qu’un tour et sa tension grimpa en flèche. L’analyse du jeune homme fut un échec. Son regard échappa à la demoiselle qui était incapable de plonger ses yeux dans les siens. Serait-ce la peur de mettre en colère –une nouvelle fois- le dragon ou simplement la crainte de dévoiler de lourds indices sur Silent Night ? Un mélange des deux options si vous voulez mon avis.

Il fallait reprendre la situation en main.

Dans un silence toujours aussi pesant, la jolie demoiselle se leva de table. Se tenant debout, ses cheveux roux cachèrent son visage d’ange. Un visage d’ange aux yeux de démons aussi flamboyants que la lave d’un volcan. S’approchant d’un pas lent vers l’individu, elle se retrouva en quelques secondes face à ce dernier. Relevant sa tête pour pouvoir soutenir le regard d’Aoyuki.

« La curiosité est un vilain défaut. Tu le sais, petit lézard ? » Insista Kanna sur les deux derniers mots.

Je ne saurais vous dire à quel jeu s’amusait-elle. Voulait-elle mourir ? Avait-elle quelque chose en tête ? Connaissant la demoiselle, la dernière option semble la bonne. Néanmoins, elle devait rester sur ses gardes face à ce gros requin. Toutefois, elle imaginait difficilement un membre de Fairy Tail s’en prendre à une jeune femme blessée et innocente de tout crime.

Elle avait saisi une corde sensible. À elle de jouer.






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MessageSujet: Re: || Une fièvre inopportune||   || Une  fièvre inopportune|| EmptyMer 16 Sep - 17:51
Le dragon avait ainsi exprimé le fond de sa pensée, en s’adressant de la sorte envers la rouquine. Même si cette part de lui était moins important comparé au passé, Aoyuki était de nature plutôt méfiante envers les inconnus. Ce n’était pas qu’il en avait peur, mais il avait très vite appris que beaucoup de fois, de simples apparences pouvaient cacher des choses beaucoup plus importantes derrière elles. Se méfiait-il de la jeune malade ? Peut-être. D’un côté, il savait que dans l’état où elle était, peu importait ce qu’elle comptait faire, elle ne pourrait pas accomplir sa tâche à cent pour-cent. De l’autre… Elle ne semblait pas montrer la moindre crainte à l’égard du Dragon Slayer. Était-ce parce qu’elle ne le connaissait pas et manquait de savoir vivre, ou alors parce qu’elle était plus puissante que lui et le savait ? Questions, questions…

Il fallait croire que s’inquiéter de son état n’était pas quelque chose qu’elle appréciait. À peine le bleuté voulu apprendre sur l’origine du mal qu’elle avait qu’elle montrait son mécontentement immédiat. S’arrêtant soudainement pendant qu’elle buvait sa soupe, le bruit causé par le récipient sur la table marqua un long silence plutôt gênant. Puis, dans le même élan, elle attrapa sa cuillère et la lança comme un couteau en direction du mage. Remerciant ses réflexes, Aoyuki réussi à esquiver le tire en penchant légèrement la tête, son visage affichant une mine de surprise. Faisant des allers-retours des yeux entre la rouquine et la cuillère plantée dans son mur, une veine apparaissait sur son front caché par son bandeau alors qu’il se retenait de pousser une nouvelle gueulante.

Le silence était ainsi revenu dans la pièce, après qu’elle ait exprimé un signe de « maladresse », faisant croire que la cuillère volant à pleine vitesse pour tenter de se planter entre les yeux du dragon n’était pas volontaire… Ou alors exprimait-elle le regret de l’avoir raté ? Toujours était-il qu’elle finissait alors sa soupe dans le silence le plus olympien, Ao’ choisissant de ne pas insister. Ce n’était pas qu’il n’avait plus envie de savoir, mais bien parce qu’il savait que si jamais il insistait, cela pourrait dégénérer, ce qui était l’un des trucs qu’il aimerait éviter.
La voilà qui finit son repas et observe étrangement le dragon, non pas dans les yeux, mais plutôt son corps dans sa globalité. Le jeune homme avait beau lui demander ce qu’elle faisait, elle l’ignorait, ce qui mettait Aoyuki assez… Mal à l’aise. Il n’aimait pas, comme beaucoup de gens, qu’on le regarde trop longtemps, surtout quand l’observateur s’avérait être une observatrice. Mais bon, la gêne était aussi réciproque, puisqu’à aucun moment n’avait-elle daignait rendre son regard. Il arriva ainsi à la conclusion qu’elle lui cachait quelque chose, mais quoi ?

Là n’était plus le problème. La voilà debout, et s’approchant lentement, mais sûrement, d’Aoyuki. Le pauvre jeune homme face à la situation décroisa les bras pour coller ses paumes au mur, comme un fuyard qui venait de se faire coincer par ses poursuivants et qui espéraient passer au travers de l’obstacle. La voilà devant lui, le regard caché par ses cheveux de braise, alors qu’Aoyuki levait légèrement le menton pour l’esquiver, le teint légèrement rose, et les yeux hésitants observant la jeune femme. Puis, cette tension disparue au moment même où elle l’appela de nouveau « petit lézard », une insulte qui devait faire réagir plus d’un Dragon Slayer. La veine de tout à l’heure était revenue, alors qu’il baissa la tête pour venir en confrontation de regard avec la rouquine. Elle semblait s’amuser à le provoquer, mais pourquoi donc ? Ao’ se retenait difficilement de la frapper, non seulement parce qu’elle était une fille, mais aussi parce qu’elle était malade. À la place, pour briser la distance, il vint amener sa main au niveau de son front, afin de lui mettre une pichenette dans le but de la faire reculer.


« - On ne t’as jamais appris la notion « d’espace personnel » ? »

Profitant ainsi de l’ouverture qu’il venait de créer, il se déplaça sur le côté afin de s’éloigner à nouveau de la jeune malade. Reprenant un peu le souffle qu’il avait perdu dans l’action, il l’observait une nouvelle fois, les yeux assez colérique, relâchant un grognement qu’il ne pouvait retenir. Cependant, il évita de répondre à la provocation, et décida de rompre l’échange de regards pour se diriger vers la table. Ainsi, il se pencha pour récupérer le bol dans lequel elle s’était restaurée. Sentant bien que la tension n’était toujours pas retombé, lorsqu’il se redressa, il reprit la parole afin d’essayer, à sa manière, de calmer la rousse.

« - J’ai bien compris que tu ne voulais pas me dire certains trucs. Je n’insisterais pas si c’est le cas. »

Il se retourna ensuite afin de faire face à la dénommée Kanna afin de continuer ses dires. Difficile à dire quelle expression elle avait, mais au final, il s’en foutait, puisqu’il voulait tout simplement mettre les choses au clair.

« - En revanche, tant que tu seras sous mon toit, je compte sur toi pour respecter quelques règles de conduite. Évite juste de trop me chercher. En restant tranquille, tu pourras récupérer rapidement et partir d’ici le plus tôt possible, me sembles que c’est ce que tu souhaites non ? »

Une fois cette question posée, à laquelle il n’attendait pas forcément de réponse, il alla ramener le récipient à la cuisine afin de les nettoyer, mais eu un flash qui le rappela qu’il n’avait pas expliqué l’un des trucs important à cette jeune fille, une sorte de restriction si elle ne voulait pas finir en encore plus mauvais état qu’avant.

« - Oh, et ne t’avise pas de retourner dans ma chambre ou dans la pièce au fond. Personne mis à part moi ne peut y rentrer. Compris, Foxy ? »

Le surnom n’était que superflus, mais comme il ne savait toujours pas comment elle s’appelait, et qu’elle ne se retenait pas de le traiter de nom d’animal, il n’y avait pas de raison qu’il en fasse autant. Le voilà ainsi parti pour ranger un peu la cuisine. Au passage, il avait récupéré la cuillère qui, à son énervement, avait abîmé le mur, il allait devoir trouver un moyen de colmater la fissure. Le voilà agir en vraie femme au foyer à nouveau : vidant la marmite de soupe afin de la mettre sous vide et la ranger dans le frigo, nettoyer tout ce qui a pu servir à la cuisine et au repas, et nettoyer les tables. Il ne savait pas ce que faisait la rouquine, et franchement, il s’en moquait un peu. Il avait beau accepté de l’abriter sous son toit, il n’avait aucune obligation de parler avec elle.

Le temps avait passé, et il ne restait plus qu’un détail à régler : les vêtements de l’inconnu. Soupirant un grand coup en se disant qu’il devrait nettoyer des habits, en sous-vêtements, féminins, il se dirigea donc en direction de la salle de bains afin de rassembler l’ensemble dans un bac, avec de quoi les laver, afin de les amener à l’extérieur. Bien évidemment, il ne fallait pas qu’il laisse son « invitée » sans connaissance de cela, ça serait plus que mal élevé. Arrivant donc à la porte principale, il s’arrêta afin de tourner la tête vers le salon afin d’élever la voix.


« - Oy ! Foxy ! Je pars laver tes fringues. Je serais pas loin, devant la maison. T’as intérêt à te reposer, et surtout, à ne pas repartir. Je te retrouverais. »

Il était des plus difficile d’échapper au flair d’un Dragon Slayer, et ce n’était pas une malade qui portait des vêtements qui ne lui appartenaient pas qui allait l’en empêcher. N’attendant pas une réponse, il sortit de la maison et se dirigea donc tranquillement en direction du lac près de sa maison. La marche lui donnait l’occasion de soupirer plusieurs fois en se posant encore et encore des dérivés de la question « pourquoi j’ai fait ça moi ? ». Arrivé au niveau du lac, là où il avait préparé de quoi étendre le linge, il mit en place le matériel afin de faire la lessive. Bien évidemment, il faisait en sorte de bien éviter de nettoyer les sous-vêtements en premier, ne faisant que repousser l’inévitable donc...

Après plusieurs minutes, allongé, à cause de la gêne du jeune homme de devoir faire ce qu’il a fait, les vêtements étaient maintenant lavés et ne faisaient qu’être étendus sur la corde à linge. Là vint le souci. Devait-il rentrer à la maison immédiatement pour surveiller les agissements de la rouquine, ou bien rester à côté du linge pour éviter qu’une bête sauvage ne vienne les voler pour une raison X ou Y. Au final, il se dit que plus loin il restait d’elle, mieux il se porterait. Ainsi, pour passer le temps, il commença à s’entraîner. Retirant son haut comme à son habituel, il commençait à faire des enchaînements dans le vide et des exercices de renforcement. La teinte orangée du soleil avait inondé le ciel, et pour le moment, il n’y avait rien à signaler. Et pourtant, Aoyuki était toujours en train de se posait les mêmes questions non-résolues qu’avant. Qui sait, elle viendra peut-être y répondre d’elle-même ?
Kanna Hardy
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Kanna Hardy

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MessageSujet: Re: || Une fièvre inopportune||   || Une  fièvre inopportune|| EmptyMar 27 Oct - 22:47
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Une fièvre inopportune

feat Aoyuki Tatsuki & Kanna Hardy





Pourquoi Kanna jouait-elle avec le feu ? Pourquoi sortait-elle des mots qui agacèrent le dragon des glaces ? Serait-ce une petite vengeance personnelle pour la nudité trop envahissante du garçon ? Où tout simplement l’envie de tester les nerfs d’un Dragon Slayer ? La demoiselle avait tout gagné par ce petit jeu : face-à-face avec la bête, cette dernière ne demandait qu’à sortir son feu gelé sur la renarde pour lui faire regretter ses paroles. Or, il n’en était rien. Le jeune homme avait concentré toute sa colère dans une veine qui se dessinait légèrement sous son bandeau. Rien n’échappait au regard de la renarde.

Beaucoup de personnes pensent que les yeux sont une fenêtre dévoilant directement l’âme, les émotions et les sentiments d’une personne : Kanna y croyait dans un sens. Tel un livre ouvert, la demoiselle sentait son interlocuteur mal à l’aise d’avoir une proie à portée de gorge. Bon nombre d’individus auraient donné cher pour être à la place de ce garçon dans le but d’extraire les grands yeux rouges du corps de la rouquine. À contrario, le visage pâle de jeune homme s’habilla d’une teinte légèrement rosée au croisement des regards. De plus, la seule attaque du dragon se résuma en une pichenette sournoisement appliquée sur le front de Kanna. Naturellement, cette dernière recula surprise de ce geste qu’elle n’avait jamais reçu auparavant. Écarquillant ses yeux, sa lecture prit fin brièvement.

« - On ne t’as jamais appris la notion « d’espace personnel » ? »

Non. Elle ne savait même pas ce que voulait dire cette expression ! De ce fait, elle ne prit même pas le temps de répondre au jeune dragon qui se contenta de s’éloigner de la rouquine dans le but de ramasser assiette et couverts. La jolie demoiselle resta immobile –fixant le mur- ne sachant que faire et répondre fasse au prédateur de glace. Dans son occupation, l’animal ajouta :

« - J’ai bien compris que tu ne voulais pas me dire certains trucs. Je n’insisterais pas si c’est le cas. »


Au fond d’elle, Kanna soupira, s’enlevant un poids sur les épaules. Elle ne voulait rien dévoiler sur les actions et plans de Silent Night, de peur que cela ne soit mal vu par une guilde officielle comme Fairy Tail. Ajoutons à cela l’envie pour la demoiselle de revenir dans sa guilde, s’enfermant dans sa bibliothèque ou se reposant sur le canapé de son Master. Dans ce petit moment de réflexion, le dragon interrompit les pensées de la demoiselle.

« - En revanche, tant que tu seras sous mon toit, je compte sur toi pour respecter quelques règles de conduite. Évite juste de trop me chercher. En restant tranquille, tu pourras récupérer rapidement et partir d’ici le plus tôt possible, me sembles que c’est ce que tu souhaites non ? »

Pourquoi fallait-il que le cerveau de la renarde s’inverse au son d’un avertissement quelconque ? Décidément, même son ouïe était sauvage ! Néanmoins, le dragon n’avait pas tort dans son monologue : Kanna voulait rentrer le plus vite possible. De ce fait, elle s’autorisa à écouter la moitié des paroles de son interlocuteur. Pour le reste, il ne fallait pas compter sur elle. Elle n’avait jamais obéi à une seule règle de sa vie et ce n’est pas aujourd’hui que cela allait changer. La jeune fille voulait davantage jouer avec son médecin au sang-froid : le connaître, en savoir un peu plus sur Fairy Tail, trouver quelque chose d’intéressant ici.

« - Oh, et ne t’avise pas de retourner dans ma chambre ou dans la pièce au fond. Personne mis à part moi ne peut y rentrer. Compris, Foxy ? »

Les paroles du jeune homme sonnèrent comme le plus futile des vents à son oreille. À trop interdire actes et gestes on finit par désobéir. Kanna termina la phrase du garçon par faire un geste de la main avant de se poser sur le canapé du propriétaire. Ce dernier était bien trop préoccupé par les tâches ménagères que Kanna lui avait données. Quel gentil garçon ! Pour être honnête, il était à l’ opposer de l’attitude Milo. La tête d’algue s’arrangeait toujours pour confier le sale boulot à ses larbins. Le dragon des glaces s’occuper de tout sans broncher. Après quelques longues minutes à réfléchir sur le sens de la vie et sur la personne hébergeant la rouquine, cette dernière se relava du canapé. Fortement attirée par les escaliers, Kanna ne s’est pas fait prier pour retourner dans la chambre du propriétaire, l’une des pièces interdites au public. La demoiselle sentait naître en elle une âme de rebelle, de « sale gosse ». Profiter ainsi de la gentillesse d’une personne pour fouiller sa vie privée, quelle honte ! Fallait-il encore que cela touche la demoiselle. La réponse n’en fût que négative.

Faisant coulisser la porte de la chambre, un silence religieux pesait autour de la rouquine. Dans cette pièce, le temps semblait s’arrêter de plus belle. Le sol était encore humide, faisant glisser plus d’une fois la blessée. Rien n’attira l’attention de la dame, à un détail près. Un cadre. Plus précisément un cadre photo posé sur une commode. Kanna s’approcha du meuble afin de pouvoir tenir entre ses mains ce fragment de souvenir. Le visage stoïque, la photo semblait parlée d’elle-même : deux jeunes garçons tout simplement heureux d’être là à cet instant même. L’un avait un côté protecteur alors que l’autre était marqué par une certaine fragilité dans son sourire. « Est-ce le dragon des glaces dessus ? Et l’autre ? C’est un membre de sa famille ? » Pensa un instant la demoiselle. De toute évidence, elle avait la réponse sous les yeux. Une idée saugrenue traversa l’esprit de Kanna : une photo unique de la jeunesse d’un célèbre dragon pouvait-elle se vendre à un bon prix sur le marché ?
La rouquine esquissa un sourire avant de ranger le cadre sous sa chemise, bloquant ce dernier sous son bras.

Il était temps de faire marche arrière et d’amener un épilogue à cette journée quelque peu mouvementée ! Situation au combien délicate : Kanna ne devait pas faire une seule erreur face au dragon des glaces. Si ce dernier la surprenait dans son délit de vol, la renarde ne donnerait pas cher de sa peau ! Mademoiselle Hardy revenait sur ses pas de la manière la plus silencieuse possible, optant pour la discrétion d’un loup plutôt qu’un éléphant ! De plus, elle n’avait pas glissé une seule fois depuis sa descente d’escalier. C’est pour vous dire à quel point elle craignait au fond d’elle la puissance de jeune garçon ! S’apprêtant à sortir de la maison, le regard de la jeune fille se focalisa sur un sac légèrement caché dans un coin du salon. Curieuse comme pas deux, Kanna s’empressa d’aller examiner le contenu.

Une pièce puis deux tomba sur les pieds de la demoiselle qui garda la bouche béante l’espace d’un instant. Le cadre qu’elle garda soigneusement sous le coude a même failli tomber. Sous le choc d’avoir sous les yeux autant de Jewels dans un si petit espace, le sang de la demoiselle ne fît qu’un tour. Cependant, il fallait faire un choix, la renarde ne pouvait embarquer trois objets à la fois dans le plan qu’elle avait cocotté pour sortir rapidement de cette demeure ! Sans hésiter un instant, Kanna abandonna le cadre sur la table basse du salon. Grâce aux soins que lui avait prodigués le jeune Aoyuki, les forces de la voleuse étaient peu à peu revenues lui permettant de pouvoir soulever ce sac un tantinet lourd à cause des pièces et des billets ainsi que son sac à dos.

Il était temps de partir.


Kanna était une voleuse : peu important sa tenue, le fait qu’elle soit pieds nus, encore fatigué ou autre. Elle devait s’enfuir au plus vite pour ne pas avoir un dragon à ses trousses. Elle ne connaissait pas le jeune garçon mais la demoiselle savait qu’il était du genre à s’énerver et à partir au quart de tour. Dans cette situation, autant prendre ses jambes à son cou.
Une fois à l’air libre, la sensation de l’herbe sous ses pieds lui redonna le sourire. Kanna s’assura de garder une certaine distance avec l’animal des glaces. Sentant le vent soufflait contre la demoiselle, cette dernière sentit son cœur battre. Le dragon avait capté son odeur quand elle vit ce dernier se retourner. Dans un geste quasi instinctif, Kanna mit la paume de sa main libre derrière elle, dégagea alors une lueur rouge.

-BOOSTER ONDULANT !


À peine la renarde eut le temps de terminer sa phrase que son corps si frêle se propulsa à grande vitesse vers la forêt, à l’ opposer du dragon des glaces. Toutefois, elle eut un léger baume au cœur de quitter cette petite star de Fairy Tail qui -malgré les apparences- était quelqu’un d’étonnement doux. Qualité qu’elle avait remarquée depuis qu’elle avait ouvert les yeux. La jolie rousse n’était pas une ingrate pour autant : elle avait pris soin de déposer sous le cadre une petite feuille sous laquelle était marquée : « Merci petit lézard. À la prochaine ».





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Aoyuki Tatsuki
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MessageSujet: Re: || Une fièvre inopportune||   || Une  fièvre inopportune|| EmptyVen 13 Nov - 20:37
Le dragon avait enfin réussi à se vider la tête de toutes ces émotions qui étaient passées dans son pauvre corps en si peu d’instants. La frustration d’avoir quelqu’un à charge alors qu’il ne souhaitait qu’être tranquille dans son coin après une journée de boulot. La colère que cette personne soit non-seulement assez provocatrice, mais aussi source de problèmes pour le mage. La fatigue causée par à la fois la journée éprouvante pour le retour de sa mission, les péripéties qu’il a dû affronter afin de s’occuper de la jeune fille et les dégâts qu’il devait réparer en passant après elle… Et puis un certain sentiment assez honteux que peuvent ressentir beaucoup d’hommes face à l’apparence des plus appréciables de la rouquine.

Rien qu’en ayant cette idée en tête qui revenait pendant qu’il était en train de s’entraîner, il ne put s’empêcher de se frapper de lui-même sa pauvre tête. Non de dieu, pauvre jeune homme. Dois-je te rappeler que non seulement, cela ne se fait pas de fantasmer sur des inconnues comme ça, mais qu’en plus, tu as déjà une fille qui habite ton cœur ?! Honte, hoooonte sur toi ! Enfin, maintenant que ses idées étaient revenues en place, il pouvait enfin de nouveau retourner à ses mouvements, et à ses questions plus sérieuses. Les différentes interrogations qu’il avait sur la jeune fille étaient de simples questions de bon sens. Qui était-elle ? Pourquoi était-elle dans cet état ? Bref, des choses qui pourraient l’éclairer sur sa situation et sur le pourquoi il se retrouvait à l’avoir sous son toit.

Après plusieurs minutes à lancer ses poings et pieds dans tous les sens, il finit enfin par prendre le temps de souffler en s’allongeant dans l’herbe. Observant les cieux, et plus particulièrement les nuages, comme un enfant qui différenciait des formes dans ces derniers, il voulut prendre un temps pour ne pas penser au moment présent, juste, essayait de réfléchir comme les nombreuses fois où il était en interrogation, sans pour autant désespéré : Qu’est-ce que Shinotake ferait ? Son Aniki était quelqu’un de beaucoup plus ouvert d’esprit, et surtout, plus sociable que le dragon. En effet, là où Aoyuki hésitait longtemps avant de pouvoir accepter la présence de la jeune fille dans sa demeure, Shinotake lui aurait sans hésiter tapoté l’arrière du crâne avant de lui demander de l’aider. C’était étrange de voir à quel point les deux étaient à la fois différents, et pourtant identiques. Le mage de Fairy Tail se demandait vraiment s’il préférait un jour lui ressembler ou non.

Enfin, quelques minutes passées, il n’était plus vraiment la peine de rester à tergiverser là. Il avait après tout quelqu’un sous son toit qu’il devait surveiller, et la laisser seule n’était pas forcément la meilleure des idées vu son tempérament. Se relevant avec une simple pirouette, alors qu’il retomba sur ses pieds, il capta une odeur qui lui était familière. Dans son dos, il devinait ainsi la présence de la jeune fille. Se sentait-elle déjà mieux qu’elle pensait pouvoir prendre l’air ? Peut-être, aucun moyen de le savoir sans se retourner après tout.


« - Oy, t’es sûre que t’es prêtes à bou-… Gné ? »

Bien que la jeune rousse eût réussi plusieurs fois à surprendre le bleuté, elle n’avait pas encore épuisé toutes ses cartouches il fallait croire. En effet, alors qu’elle s’attendait juste à la frêle fille s’approcher avec le même regard méfiant de lui, il eut une autre vision. Celle d’une femme qui semblait partir discrètement de sa demeure… Portant sur son dos comme un baluchon d’affaire. Alors qu’il était en train de processeur l’image qui arrivait à son cerveau, il reconnut le sac comme étant celui qui contenait sa récompense du jour. Aussitôt, tout le zen qu’il avait accumulé avec ses exercices et ses réflexions s’évaporaient alors que les veines se répandaient peu à peu sur son front, et son visage neutre fit apparaître un sourire carnassier.

« - Toi… Qu’est-ce que c’est que ce plan… »

Il était sur le point de lui faire la plus grande correction de sa vie. Plus besoin d’aller chercher à comprendre pourquoi elle faisait ça, puisqu’il allait directement lui arracher les réponses de gré ou de force. Plus de « monsieur gentil », il avait était suffisamment bien élevé pour l’aider, et elle le remercie en volant ses biens ! Elle allait le payer, et ce, très cher. Enfin, c’était du moins le plan prévu de base. En effet, alors qu’il avait commencé à faire le premier pas que la voilà à incanter un sort avant de disparaître à vive allure dans la forêt derrière la maison. Le souffle de sa « propulsion » envoya de la poussière dans les yeux du dragon qui se protégea de la main, perdant ainsi de vue la fugitive. Alors que sa vue était de nouveau utilisable, il se rendit compte que la jeune fille n’était plus dans son champ de vision. Inutile non plus de la traquer par l’odorat, la poussière ambiante gênait son nez, et le temps qu’elle disparaisse, elle serait loin.

L’énervement montait dans l’esprit du jeune dragon qui, alors que cette dernière atteignit son paroxysme, s’exprima en un Hôkô à pleine puissance lancée dans le ciel, en même temps qu’un hurlement de colère. Une fois le tout extériorisé, il se contenta de prendre une grande inspiration avant de soupirer. Cela ne servait plus à rien de s’énerver, après tout, cela ne changerait rien. Grommelant juste dans sa barbe inexistante, il se dirigea vers le linge qu’il était en train de faire sécher pour les ramener chez lui. Il se rendit compte alors que c’était bel et bien les vêtements de la jeune fille, et surtout les sous-vêtements. Sa fugitive était donc une femme se baladant en pyjama et rien lui couvrant les fesses. Si d’autres hommes auraient trouvé cela tentant, lui, cela ne faisait qu’ajouter des maux à sa migraine. Ne cherchant ainsi plus à comprendre, il ramena l’ensemble de tissus dans sa demeure pour ne plus en sortir.


« - Un sol à nettoyer, de la bouffe perdue, des vêtements volés et 200.000 Jewels dérobés… Journée de merde… »
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