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 Under The Black Clouds [PV Plume]

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Hannah Clouds

Hannah Clouds

Messages : 67
Date d'inscription : 30/12/2013
Âge : 27
Guilde : Sabertooth
Magie / Malédiction / CS : Card Magic

- Caractéristiques du Mage -
P.M.: 1.575
Statut: Mage de Rang C
Renommée : Mage de Campagne
MessageSujet: Under The Black Clouds [PV Plume]   Under The Black Clouds [PV Plume] EmptyVen 14 Mar - 5:36
Je traînais mes pieds vers la chaumière de ma jeunesse. Mon retour à Shirotsume s’était bien commencer avec une petite virée sur la place publique, mais à peine eue le temps de terminer une chanson à la lyre que je fut embarquée dans un combat impliquant deux autres personnages intéressants utilisant eux aussi la magie des cartes. Je chassais les derniers évènements et grimpa la volée de marches qui menait sur le perron. Sur une chaise berçante, ma mère avec les jambes recouverte d’une couverture en laine et elle fixait le lointain, des cernes creusant son joli visage et sa peau d’albâtre devenue de craie, tirée sur ses os fragiles. Cela faisait plus d’un an que j’avais quitté le bercail, mais ma génitrice avait seulement l’impression de m’être familière. Dans ses cheveux blonds devenus presque blancs se nouait quelques tresses. Entre ses doigts parcheminés elle tenait ma peluche préférée, un petit bonhomme de feutre habillé de vert. Je fis quelques pas vers elle, intriguée par ce changement radical et frappa trois petits coups sur la poutre de bois grinçante qui retenais le balcon supérieur.

    « - Maman ? »


Mon ton était incertain, ma voix tremblante. Les volets verts de la maison étaient clos, ce qui était impossible, même lorsque des vents glaciaux sifflaient dans la maison, ma mère voulait toujours que l’air de notre demeure soit fraîche, qu’elle nous apporte un peu de la pureté extérieure. Elle leva son visage épuisé vers moi, les sourcils froncés dans un mouvement d’incompréhension…

    « - Hef ? »


Je hochais la tête et vint m’accroupir à ses côtés. Je pris entre mes doigts sa main glacée qu’elle me tendait.

    « - Oui maman, c’est moi, ta petite princesse
    - Reste auprès de moi, veux-tu ?
    - Je ne suis que de passage, maman, je venais juste prendre quelques vêtements, il faut que je reparte pour Crocus… Où est papa ?
    - Oh, Crocus, parle-moi de ta nouvelle maison !
    - D’accord, si tu veux… Euh, il y a des fleurs partout. Et une légère brise parcours les rues. La guilde n’ouvre pas vraiment les fenêtres, mais ma chambre a toujours les fenêtres ouvertes alors je suis capable de me réveiller avec l’odeur des fleurs dans ma chambre. J’ai relâché Olivier dans les plaines de l’espérance, à l’est de Crocus. Mais ça, tu le savais déjà, avec mes lettres.
    - Et tu t’intègre bien à Sabertooth ?
    - Oui, bien que j’ai croisé durant mes aventures autant de tigres que de lamies…
    - Tu as rencontré des tigres et des lamies ? Tu n’es pas blessée j’espère ! C’est pour cela, tes bandages ?
    - Non, maman ! Les tigres, c’est les membres de Sabertooth, les lamies ceux de Lamia Scale comme les fées sont de Fairy Tail, les cerbères de Quatro Cerberus et je pourrais continuer comme cela pendant encore quelques minutes !
    - Comme un petit surnom ?
    - Voilà c’est ça… Papa est là ?
    - Tu t’es trouvée un copain ?
    - MAMAN !
    - Bien quoi… Je veux te voir un jour en robe blanche avant que je ne meure…
    - Bon, je voulais te demander… Tu peux changer les emblèmes de Zentopia avec ceux de Sabertooth ? Je t’ai amené un croquis du symbole de ma guilde.
    - Oui, aller viens, on va entrer et je vais nous faire du thé. Tu reste bien pour souper ?
    - Je suppose que je peux rester quelques jours, mais va falloir que j’envoie une lettre à mon maître.
    - Fait, voyons »


Elle se leva difficilement et, traînant mon sac sur mon épaule, je la suivis dans une demeure sombre, aux chandelles éteintes, aux rideaux tirés et au feu agonisant dans la cheminée. Alors que ma maman faisait du thé et inspectait le travail à faire, je remis quelques buches dans l’âtre de pierre, souffla sur les braises et commença à ouvrir la maison. Au moins le rez-de-chaussée. Aussi tôt que la lumière du jour pénétra dans le salon, la chaumière sembla prendre vie et couleurs. Contrairement à la femme voûtée qui me tournait le dos lorsque je fis la même opération avec la cuisine. Je terminai de préparer le thé alors qu’elle s’installa à sa machine à tapisserie. Sirotant du thé, je sortis une bassine que je remplis d’eau froide et d’un flacon d’un liquide verdâtre qui puait, mais enlevait les tâches les plus tenaces. Je trempais la chemise de mon ancien partenaire de guilde dans le bac et, à l’aide d’une planche à lavée, je désincrustais le sang du musicien longuement. Lorsque ma mère eu finis avec mon châle, j’allais pendre la chemise sur la corde à linge tendue dans la cours entre un poteau et un arbre. Je passais dans la cuisine et commença à préparer le souper. Un silence un peu lourd pesait sur la maison. J’avais toujours été plus proche de mon père et je me demandais ce qu’il attendait pour faire son entrée en allégeant l’atmosphère d’un rire fort et cascadant. Un rire chaleureux, une accolade un peu maladroite et une chaleur qui m’entourait et qui voulait toujours dire ‘’bienvenue à la maison, princesse’’.

Mais non, je mangeais avec ma mère dans se silence. Je fis la vaisselle, elle retournait à ma demande. Elle tissait encore lorsque je gagnais bien après les dernières lueurs du crépuscule la moiteur de ma chambre réchauffée par la cheminée qui constituait le cœur de la maison. Glissée sous mes couvertures de laines, je m’endormis le cœur lourd, un peu déçue de ne pas avoir croisé mon père, me rappelant les regards compatissants des autres habitants, l’absence de réponse à mes lettres. Je devais avoir une réponse, peu importe la douleur que celle-ci engendreras.

Au matin, j’entendais encore ma mère cliqueter ses manivelles et frissonner les fils qui se croisaient et se frottaient. Je me dévêtue, jugeant ma blessure asse bien cicatrisée pour être laissée au grand air et mis une camisole blanche au dos fait de tulle transparente, laissant apparaître ma marque de guilde sur l’ensemble de mon dos dans un arabesque d’or et d’ocre. Je complétais cela avec une courte jupe ocre et des ballerines blanches. Brossant longuement mes cheveux, j’essayais en vain de capter la voix solide de mon paternel. Je descendis les marches pour découvrir ma mère encore au travail. Elle avait réparé la chemise de Sly, remplacer l’emblème de Zentopia sur mon châle par celui de Sabertooth et m’avais fait une tapisserie qui devait faire trois mètres de haut sur un mètre de large représentant le symbole de la guilde en or dans le centre avec des rayons ocre créant un espèce de vitrail autour. Un peu estomaquée, je demandais à ma mère si elle voulait quelque chose au marché.

Elle grommela quelque chose qui ressemblait à une baquette de pain. Je pris le panier en osier et fila hors de cette maison si joyeuse qui désormais n’était plus que l’écho d’une enfance joyeuse. J’entrais dans une épicerie, innocente, insouciante. Je pris quelques carottes qui me semblaient bien fraîches et commençais mes commissions. Quelques minutes plus tard, je souris à la caissière et lui demandais si je pouvais voir M. Angler, le propriétaire de l’épicerie.

    « - M. Angler ! Vous vous portez bien ?
    - Oui, comment puis-je vous aider, ma jeune demoiselle ? »


Il ne me reconnaissait pas. Parfait. Pour une fois, j’aimais n’être pas plus qu’un fantôme dans cette cruelle ville. Cela me permettait d’avoir de véritables réponses.

    « - J’ai été voir Mme Clouds ce matin, je suis une cousine éloignée voyez-vous et elle n’avait pas l’air dans son assiette.
    - Oh. Mlle Black a perdu son mari, je suis désolé que cela soit moi qui doive vous l’apprendre. Il a attrapé une mauvaise grippe qui l’a achevé en quelques jours. Les funérailles devraient avoir lieu dans deux semaines. On essaye de rassembler le plus de leurs famille possible, mais Morgana ne veux pas que l’on touche aux lettres envoyées par sa fille, Hannah, car elles étaient adressées au pauvre Zachary et donc, nous n’avons aucun moyen de la contacter, puisque elle ne veut pas nous dire où elle est…
    - Oh. Je vois… Bonne journée
    - Bonne journée à vous aussi ! En espérant que Shirotsume vous plairas ! »


J’accusais le coup. Mon père, mort ? Mon père ne pouvait pas être décédé ! Il était fort comme un bœuf, puissant comme un titan, aussi courageux que le plus féroce des dragons ! Je secouais ma tête. Tout se mettait en place. Je me dirigeais avec mon panier vers la place publique. Je m’assis sur le bord de la fontaine et fit quelque chose que je n’avais pas fait depuis des lustres. Je joignit mes mains ensembles et je priais.

Under The Black Clouds [PV Plume]

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