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 [RP Solo] La folie dans une éprouvette

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Rei Tendô
La Main NoireLa Main Noire

Rei Tendô

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Date d'inscription : 08/07/2012
Âge : 29
Guilde : Oracion Séis
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MessageSujet: [RP Solo] La folie dans une éprouvette   [RP Solo] La folie dans une éprouvette EmptyLun 21 Oct - 2:46
Setting Sun by Moscow International Symphony Orchestra on Grooveshark

Tout le monde riait, courrait ça et là, s'appelait d'un bout à l'autre des allées desservant les manèges et ateliers. Une ambiance festive régnait, des éclats de rire retentissaient tout autour de moi. Beaucoup de monde venait chaque jour profiter du parc d'attraction de Dalt Wisney à Hespéria et cela se comprenait. Il s'agissait sans aucun doute du plus grand complexe de loisirs de tout Fiore. Une surface immense dédiée aux animations les plus diverses et les plus folles, tant pour les petits que pour les grands avec des occupations pour les cœurs tendres ou pour les amateurs de sensations fortes. Des couleurs éclatantes attiraient l'attention de toutes parts, l'ensemble des structures ayant pour objectif premier de capter le regard mais aussi l'ouïe avec des sons tous plus improbables les uns que les autres. Des enfants tenaient la main à leurs parents, de grands sourires comblés affichés sur leur mine radieuse. Cet endroit respirait la joie de vivre, le bonheur flottant sur cet endroit comme s'il était hors d'atteinte de toutes les misères extérieures. Il n'existait que la bonne humeur ici, pas de souci, pas de problème, pas de malheur dans le plus beau des parcs d'attraction du royaume.

Un sentiment de dégoût m'envahissait au fur et à mesure que je fendais cette foule, la capuche de mon Oracion cape rabattue sur ma tête pour éviter d'être reconnu au milieu de tout ce monde. Un de mes coéquipiers avait disparu ici il y a un petit moment. Il ne m'était pas particulièrement cher mais c'était toujours un lien qui s'était coupé, un de plus parmi la maigre liste que j'avais pu tisser depuis quelques années. Nusty, un sanguinaire un peu dérangé mais pas si désagréable dans le fond. Il avait foiré son coup pendant que je cherchais ces foutus laboratoires que nous devions trouver. Une nouvelle lettre m'avait donc informé il y a quelques jours de l'actualisation de la mission, l'entrée présumée de ce complexe souterrain étant probablement à l'intérieur du casino. S'il y avait bien un endroit qui ne nous était pas venu à l'esprit, c'était certainement ce nid à rapaces et brigands en tout genre. Les jeux d'argent attiraient toujours des personnes peu scrupuleuses, déterminées à en accumuler le plus possible, quitte à laisser quelques cadavres dans leur sillage. Si une cause me répugnait plus que les autres, c'était certainement celle-ci. Se battre pour son confort personnel était de loin le moins noble des objectifs qu'il soit. En parlant de noblesse, je n'étais certainement pas le mieux placé pour débattre de ce point mais avais-je toutefois certains principes auxquels je ne dérogeais jamais.

Marchant au milieu d'une allée, me faufilant entre les couples, familles ou autres rassemblements d'amis, je cherchais une quelconque indication de la direction à prendre pour rejoindre le casino du maire de la ville. Une petite dame me rentra dedans alors qu'elle levait la tête pour observer le mouvement de balancier qu'effectuait un navire attaché à des piliers métalliques. A voir son expression confuse mais dénuée de crainte, je me rendis compte que je ne devais sans doute pas être le seul avec le visage plongé dans la pénombre de ma cape magique. Certaines célébrités devaient sans doute venir ici pour se détendre un peu mais sans vouloir être assaillies par des fans toujours plus collants et dépourvus d'intelligence dès que leur idole les regardait. La personne qui se tenait devant moi s'excusa donc poliment avant de reprendre sa route comme si de rien n'était, se fondant dans la masse grouillante qui parcourait le parc. Dans un petit soupir, je repris ma route en me dirigeant vers la périphérie de Dalt Wisney Resort, écartant parfois un touriste trop lent à mon goût d'une légère pression sur son épaule. Une fois les arches d'une des nombreuses entrées de cette concentration de loisirs passées, le nombre de passants décroissait nettement au fur et à mesure que je m'enfonçais dans les rues d'Hespéria. Je m'avançais dans la ville périphérique, traversant des quartiers qui ne semblaient pas atteint par le rayonnement économique et touristique du site. Des endroits mal fréquentés comme il était possible d'en trouver n'importe où, ce qui n'avait rien d'étonnant en soi, étant donné l'étendue de cette ville. Pourtant, après avoir déambulé à travers ces ruelles plutôt glauques, une enseigne lumineuse attira mon attention. La nuit commençait à tomber, la soirée étant déjà bien entamée, et les lettres formant le mot ''Casino'', faites de lacrymas de vision, renvoyaient de nombreuses images de jewels, jetons et cartes visibles d'assez loin. Voir cette structure si près d'endroits que je ne fréquenterais pas moi-même m'étonnait au plus haut point mais je n'étais pas là pour réfléchir sur la configuration des lieux.

Une imposante façade travaillée dans le même style que la cathédrale de Magnolia laissait penser à un chef d'oeuvre architectural reconverti par un maire plus tourné vers le profit que la conservation de ce qui aurait pu faire la beauté de cette région. Une large volée de marches menait à une double porte immense, gardée par deux gros gaillards à lunettes chargés sans doute de la sécurité de l'entrée. Le plus difficile ne serait pas de pénétrer dans ce bâtiment mais d'en sortir, si les hypothèses formulées dans mon ordre de mission étaient vraies. Gravissant les marches sans me presser, j'allais passer le battant ouvert sans regarder les deux gardes lorsqu'ils me barrèrent la route, la mine peu réjouie de voir sans doute quelqu'un dont le visage était dissimulé dans une pénombre magique. M'arrêtant à leur niveau, je fis semblant de ne pas comprendre ce qu'ils me reprochaient pour m'interdire l'accès aux salles de jeux mais la poussée qu'effectua le plus zélé des deux gorilles m'informa, en plus du fait qu'ils soient peu civilisés, que je ne pourrais pas rentrer sans être reconnu. J'allais devoir jouer la carte de la discrétion. Tournant les talons, je redescendis prestement les marches du casino avant de bifurquer dans la première ruelle me permettant de me soustraire à leurs regards inquisiteurs.
Une fois hors de vue, je pris une profonde inspiration en activant l'invisibilité de mon Oracion cape. C'était quitte ou double, je n'avais aucune idée des capacités de ces deux là mais j'espérais sincèrement qu'ils ne pourraient pas me détecter. Quittant ma cachette, je m'avançais de nouveau sur les marches avant d'arriver à hauteur des deux molosses qui ne bronchèrent absolument pas lors de mon passage. Leurs lunettes devaient seulement servir à réfléchir toute tentative d'hypnose ou de magie basée sur le contact visuel. C'était donc sans bruit que je me faufilais telle une ombre par la porte principale du casino. Le hall d'entrée était plutôt sombre pour un lieu qui devait refléter l'appât du gain. Une absence flagrante de lumière poussait tout visiteur à avancer vers la première source de clarté provenant d'une ouverture au fond du hall, d'où provenait par ailleurs des éclats de voix et de la musique. Alors que je m'avançais dans ce couloir sombre, je remarquai plusieurs statues formant une haie d'honneur assez sinistre, surmontée de plusieurs gargouilles installés sur des corniches. Un style vraiment peu travaillé, tiré d'un mauvais roman à mon avis. Si celui qui avait imaginé cela pensait impressionner ceux qui passeraient par ici, c'était vraiment raté...


Dark Clouds by Moscow International Symphony Orchestra on Grooveshark

Débouchant dans la pièce principale, la lumière me piqua les yeux et je fus ébloui un instant, ne pouvant remarquer autre chose qu'un nombre incalculable de gardes se tenant tout autour de la pièce, scrutant les moindres recoins et détails, prêts à intervenir en cas de problème avec les clients. Je sentis alors des picotements me parcourir le corps, signe que l'invisibilité qui me protégeait de tous ces regards influait sur mes réserves magiques. Il ne fallait pas traîner ici où je n'aurais plus assez de ressources pour me préparer à tout ce que je pourrais peut-être trouver. M'avançant entre les tables de jeux, j'esquivais d'une manière plus ou moins fluide les joueurs qui se déplaçaient et les croupiers qui travaillaient. Je ne savais pas vraiment par où commencer mes recherches maintenant que je me trouvais au beau milieu de cet endroit. Mon regard se posa alors sur une porte de service qu'un des employés venait d'ouvrir. Le plus logique serait que l'entrée d'un laboratoire souterrain soit hors d'atteinte du public, il y avait peut-être une infime chance qu'elle se trouve quelque part derrière cette issue.
Lorsqu'un autre employé emprunta ce passage, je m'engouffrai à sa suite avant que le battant ne se referme sèchement avec le bruit d'un petit loquet reprenant sa place. Impossible d'ouvrir cette porte sans la clef correspondante, il me faudrait ruser pour sortir d'ici ou faire un trou béant dans le mur, faute d'autre solution plus discrète. Les bruits de pas du croupier qui m'avait ouvert la porte s'atténuèrent pour devenir finalement inaudibles, me laissant seul dans ce couloir de service. Il n'y avait pas vraiment d'éclairage et les murs lisses et couleur cendres laissaient penser à un ancien échappatoire. Après avoir avancé de quelques mètres et avoir dépassé la porte derrière laquelle devaient se trouver les jeux de cartes et les sommes perçues, je bifurquais à droite dans un nouveau couloir plus étroit et plus bas que le précédent. Enlevant la capuche de mon Oracion Cape, désactivant ainsi le sort d'invisibilité qui rongeait ma magie depuis plusieurs minutes, j'avançais désormais tête découverte dans le silence pesant de ces lieux. Il n'était pas possible de distinguer quand un embranchement allait se présenter du fait de l'obscurité toujours plus importante. J'en arrivais presque à avancer à tâtons, redoutant de toucher ou marcher sur quelque chose que je n'aurais pas voulu imaginer.

Et voilà, je ne voyais désormais absolument rien, si bien qu'un bout d'une dizaine de secondes à errer dans le noir absolu, j'appris d'un franc coup de tête dans le mur que le couloir n'offrait que la possibilité de tourner une nouvelle fois à droite. Dans un petit grognement de douleur, j'entrepris de me diriger dans la nouvelle direction lorsque j'aperçu un faible trait de lumière sortant de ce qui semblait être une serrure. A bien y regarder, le couloir ne tournait que pour offrir un renfoncement à une porte métallique, que je dirais même blindée presque instinctivement. Inutile de jouer les gros bras, la force brute ne me serait d'aucune aide dans cette situation. Me penchant pour regarder au niveau du trou permettant d'insérer une clef, différents schémas se matérialisaient dans mon esprit. Avançant mes doigts près de la serrure, je fermais les yeux pour me représenter les différentes serrures que j'avais déjà crocheté grâce à ma magie et tentais donc de m'essayer à cet art avec cette nouvelle porte. Tournant la main dans un sens puis dans un autre, repliant mes doigts ou les étirant, j'entendais les pièces bouger dans le coffret métallique mais aucun déclic ne voulait me signaler une quelconque réussite. Reprenant plus calmement mes manipulations, je repassais un par un tous les types de serrures que je connaissais, appliquant les techniques de crochetage correspondantes. Malheureusement pour moi, aucune de mes tentatives ne s'avéra fructueuse. Une colère prenant appui sur mon impatience commença à gronder en moi et je finis par donner un grand coup de pied rageur sur cette porte que je n'arrivais pas à ouvrir. Ce fut uniquement lors de ce coup de pied que je m'aperçu de l'existence d'une autre serrure en bas de la porte. Poussant la curiosité à l'extrême..., je levais les yeux pour remarquer un petit trou en haut aussi. Quel crétin... J'aurais pu forcer une éternité, si je ne faisais qu'un tiers du boulot, ça n'allait pas plus marcher qu'un cuisinier ne mélangeant pas ses œufs et sa farine.
Fort de ma nouvelle découverte, je me remis au travail et en un rien de temps, l'imposante porte blindée commença à s'écarter. Je voyais une lumière filtrer par l'embrasure naissante, impatient de découvrir ce qui se cachait sous terre. Un violent coup m'atteint alors au niveau de l'arrière du crâne, une violente douleur m'assaillant aussitôt. Le traumatisme fut tel que rien de ce qui se trouvait autour de moi ne m'étais distinguable. Je fis alors quelques pas pour tenter de me retourner et apercevoir mon agresseur silencieux mais ma vision s'obscurcit pour me laisser tomber dans l'inconscient.
Rei Tendô
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MessageSujet: Re: [RP Solo] La folie dans une éprouvette   [RP Solo] La folie dans une éprouvette EmptyLun 21 Oct - 2:52
Taboo by Moscow International Symphony Orchestra on Grooveshark

La première chose qui me saisit lors de mon réveil fut la température. Il faisait incroyablement froid dans cet endroit, si froid que j'avais l'impression de ne pas porter d'habits. Mais oui, c'était ça, je ne portais rien sur le haut de mon corps. Ouvrant les yeux immédiatement, pris de panique, je pris conscience que je me trouvais allongé au milieu d'une pièce assez large, illuminée par une lumière rouge, légèrement rosée. Tournant la tête vers mon corps, mes yeux m'informèrent que de solides sangles me retenaient prisonnier de cette table d'opération. Une large ceinture empêchait tout mouvement de mon bassin, mes bras étaient attachés le long de mon corps et mes chevilles et cuisses étaient maintenues également contre l'acier froid de cette plaque métallique. La structure était inclinée à quarante cinq degrés, me permettant ainsi de voir le contenu de la pièce qui constituait ma geôle. Mon haut et mon Oracion cape jonchaient le sol juste à mes pieds.

Un spectacle bien plus qu'angoissant me fut offert alors que je scrutais cet endroit. Des crocs de boucher étaient suspendus un peu partout au plafond, reliés à des rails reliant cette pièce à quelque chose qui m'était encore inconnu. Des cages en tout genre bordaient les murs de la salle, dont la plupart semblaient occupées par des choses qui m'étaient pour l'instant invisibles. Une table à roulette trônait entre diverses machines dont l'utilisation à des fins de torture ne pouvait faire aucun doute. Les outils posés sur la table m’interpellèrent et j'essayais de me concentrer pour en distinguer le contenu. Ma vision encore un peu floue et mon mal de crâne dû au coup que j'avais pris ne m'aidaient pas franchement. Forçant sur mes yeux, les objets trônant fièrement au centre de la pièce se précisèrent et un rapide inventaire pu être établi. Des pinces, tenailles, couteaux et scalpels étaient soigneusement rangés tandis qu'une scie dégoulinante d'un liquide que j'espérais autre que du sang. Malheureusement, en baissant la tête, je vis que ce liquide avait jonché une bonne partie de la pièce et qu'il s'agissait bien d'hémoglobine. Un dernier détail retint mon attention cependant. Sur la table se trouvait également une seringue qui me semblait encore remplie. Pourquoi laisser ça ici si tout poussait à croire que cet endroit était une salle de torture d'un dangereux psychopathe dissimulé par Dalt Wisney ?

Un inconnu entra alors dans la pièce. Il portait une grande blouse, blanche à l'origine mais faisant plutôt penser désormais à un tablier de boucher. Son visage était dissimulé derrière un masque chirurgical et d'épaisses lunettes noires. Une toque de papier reposait enfin sur son crâne chauve et parsemé de verrues. Il n'avait pas encore remarqué que je m'étais réveillé et se dirigea droit vers la petite table à roulettes pour se saisir de la seringue. Lorsqu'il se retourna et vit que j'avais repris mes esprits, un rictus machiavélique pu se deviner sous son masque blanc. Il articula quelque chose que je ne compris que partiellement, le sifflement présent dans mes tympans gênant toute compréhension. Il m'avait semblé entendre quelque chose à propos de compagnons, ou alors il avait peut-être dit créations, je n'en savais trop rien. Ce cinglé qui me retenait captif ne se doutait sûrement pas qu'il avait en face de lui un des généraux d'Oracion Seis et que d'ici quelques minutes, son sang rejoindrait sans doute celui qui s'était déjà répandu ici.
C'était sans compter sur l'idée bien évidemment mal intentionnée de mon ravisseur. Dans une accélération à laquelle je ne m'attendais absolument pas, il vint me planter brutalement la seringue en plein bras avant de la vider totalement en appuyant violemment sur la partie amovible. La pression envahissant mes veines fut insupportable et la boule de produit indéterminé me causa une douleur sans précédent. J'avais l'impression qu'il venait de me planter un couteau à la place de sa seringue tant la douleur était cinglante. La composition me brûlait le bras et se répandait dans tout mon corps, transmettant dans chacun de mes membres cette sensation insoutenable. L'envie d'hurler me prit soudain, la douleur se faisant insupportable. Dans un cri que je ne pouvais plus retenir, je tentais alors d'utiliser ma magie pour me sortir de cette situation. Je lançais une répulsion pour me dégager de ces liens mais rien ne sembla se produire. Était-ce à cause de la sensation déchirante qui me parcourait entièrement ? Dans un instant de concentration un peu plus soutenu, je tentai à nouveau de me libérer mais le résultat fut le même. Le type devant moi ricana alors, observant mon impuissance navrante. Il pris alors un des couteaux posés sur la table et je vis mon pieu posé juste à côté. En orientant mes mains attachées vers mon arme, je me disais qu'une si petite chose pourrait sans doute se déplacer plus facilement et que j'aurais au moins un objet en main pour tenter d'abîmer ces sangles. Rien à faire toutefois, je ne pouvais plus canaliser ma magie. Elle était toujours présente en moi, sinon je serais déjà mort, mais impossible d'en faire usage pour le moment. La substance qu'il m'avait injecté devait probablement être à l'origine de cette faiblesse actuelle.


BlitzKrieg by Audiomachine on Grooveshark

La sensation ardente qui me parasitait s'atténuait petit à petit mais je ne retrouvais pas encore l'usage de mes pouvoirs. Le pseudo-médecin jugea alors qu'il fallait passer à l'étape suivante pour les nuisibles dans mon genre, à savoir nourrir ses ''expérimentations''. Il se déplaça alors vers l'entrée de la pièce, celle par laquelle j'avais certainement dû arriver, et abaissa un levier avant de sortir et refermer la porte derrière lui. Dans un cliquetis, mes sangles se dégrafèrent, me laissant choir brutalement sur mes affaires. Je tentais de me redresser sur mes jambes mais ce produit m'avait engourdi et ce redressement fut des plus lents et douloureux. J'enfilais alors de nouveau mon haut et mon Oracion cape dans une souffrance que mes grimaces ne cachaient certainement pas.
L'ensemble des verrous des cages disséminées tout autour de la pièce cliqueta en même temps, laissant des portes mal graissées s'ouvrir dans un grincement perçant. Des formes humanoïdes s'avancèrent alors pour sortir de leur prison et je fonçai alors vers mon pieu pour m'en saisir. Je commençais à retrouver pleinement mes capacités, comme si ce laborantin fou voulait seulement tester un produit qu'il développait sur un sujet vivant. Pourquoi il n'essayait pas sur ses expérimentations alors ? Quelque chose me disait que j'allais avoir de sacrés surprises en découvrant ces abominations.


- Allez, approchez mes saloperies, que je vois ce que vous avez dans le...

Je fus incapable de terminer ma phrase. Les formes humaines qui avançaient de tous côtés vers moi se dévoilaient peu à peu dans la lumière ambiante. Les habits déchirés et encrassés que portaient ces choses m'étaient bien plus que familiers. Je les avais observés pendant plus de sept ans... Le teint pâle de ces personnes qui avançaient faisaient penser à des revenants. Leurs mouvements semblaient lents et parfois peu coordonnés, leur démarche étant peu assurée. On aurait presque dit qu'ils n'étaient pas à l'aise avec leur corps. Leur progression continuait et leur visage, encore voilé par les ombres, se révéla alors.
Des visages qui m'étaient bien plus que connus s'avançaient vers moi, arborant un regard vide, la bouche ouverte sur une dentition qui commençait à pourrir. Un en particulier ne pouvait m'échapper, appartenant à une sombre raclure chauve que j'avais abattu il y a un moment maintenant, lors de ma première avec Celya pour être exact...


- Comment ? Vous devriez tous être morts ici ! Vous êtes morts à Hydralia !

Je commençais à paniquer. C'était quoi ce maléfice ? Ramener de cette manière des morts à la vie est impossible, même avec l'Arc of Time. On ne peut pas forcer des morts à bouger de la sorte. Ils ne semblaient pas être sous le contrôle d'une magie de type marionnettiste, ils n'auraient pas pu venir tout autour de moi.
Une vraie vision d'horreur s'offrait à moi. Des visages avec qui j'avais pu partager certains moments de ma vie ou de mon enfance venait vers moi d'un pas déséquilibré, les yeux écarquillés et regardant vers une dimension que je n'espérais pas rejoindre de suite. Deux tignasses rousses se détachèrent alors du groupe, marchant côte à côte. Ces traits, je les avais rêvé toutes les nuits depuis le drame de mon enfance. Ils m'accompagnaient à chaque instant, me rappelant d'où je venais et pourquoi je faisais tout ce que je réalisais aujourd'hui. Ils m'avaient tant donné et je ne pensais plus jamais les revoir d'une quelconque manière. Notamment pas sous celle-là...


- Papa ? Maman ?

La folie commençait à s'emparer de moi. Tout ceci n'avait aucun sens, rien ne pouvait les faire marcher de la sorte et ils devraient déjà avoir disparu depuis toutes ces années ! Pourquoi étaient-ils ici à me dévisager avec ces regards dénués de toute intelligence ? De nombreux souvenirs refaisaient surface et je me surpris à pleurer devant ces aberrations. Des larmes ruisselaient sur mes joues et un pincement se faisait ressentir dans mon cœur. Non, ce n'était décidément pas possible, je ne pouvais me résigner à penser qu'il s'agissait de mes ascendants !
Dans un mouvement vif qui m'arracha une cri de douleur, je fonçais vers ces deux monstres pour leur planter successivement mon pieu dans la tête, visant les yeux pour que mon arme rencontre moins de résistance. Dans un bruit de succion, les deux humanoïdes perdirent cette chose qui les animait et retombèrent mollement sur le sol. Le souffle court, les tripes nouées par le fait d'en être venu à tuer mes propres parents pour ma survie, je me retournai pour observer le nombre restant de ces choses qui voulaient me prendre la vie. Encore une dizaine dont je devais me débarrasser. Vu leur progression, y aller à l'aide de ma simple force physique serait une tâche perdue d'avance. Pourtant, je ne pouvais pas encore compter à cent pour cent sur ma magie. Saisissant alors la première chose qui me tombait sous la main, la table à roulette, je la fis rouler pour renverser ces êtres qui s'étaient regroupés suite à mes mouvements dans la pièce.
Strike ! Ils ne semblaient pas doués d'intelligence, avançant sans se soucier de ce qui pouvait leur foncer dessus. J'avais ainsi réussi à en ralentir quelques uns en les faisant chuter, les autres trébuchant sur les premiers. Avançant prestement, je pus massacrer les quelques uns qui tenaient encore debout avant de m'acharner sur ceux qui se relevaient. Lorsque je fus certain qu'il n'y avait plus aucune menace dans la pièce, je me laissai tomber au sol, soufflant et fermant les yeux pour reprendre mes esprits, rangeant mon arme encore souillée dans ma manche.

Les dernières sensations du produit qui m'avait été injecté s'estompèrent et je me rendis compte que ma tête semblait plus... libre, comme si un afflux trop important d'informations avait embrumé mon esprit depuis cette piqûre. Haletant encore quelques instants, des larmes coulant toujours sur mes joues, je rouvris les yeux pour observer ces gens que je venais d'éliminer une nouvelle fois. A la place de ce à quoi je m'attendais, je ne vis que des formes humanoïdes griffues et cousues à différents endroits, le visage lisse, dépourvu de tout ce qui pouvait normalement constituer un visage. Seuls deux petits yeux blancs sans paupière et une gueule à la dentition déplorable apparaissaient. Ces abominations ne ressemblaient pas à quoi que ce soit à ma connaissance et devaient résulter certainement des expériences folles de mon ravisseur. Impossible toutefois de comprendre d'où venaient ces bestioles ni comment elles pouvaient se mouvoir si elles étaient purement créées par ce dégénéré.
Ma curiosité l'emporta sur la fatigue dont j'avais à peu près récupéré. Je me dirigeais vers la deuxième porte que j'avais découvert quelques minutes plus tôt, une simple porte en bois cette fois, située à l'opposé de la première et l'ouvris dans un grand coup de pied rageur, l'adrénaline commençant à monter en moi. Je sentais ma magie revenir et j'allais pleinement en profiter pour leur montrer qui j'étais. Des gens voulaient me voir mort et s'amusaient à créer des horreurs ici ? Ils m'avaient injecté un produit douteux et comptaient me faire souffrir ? Ils allaient voir ce qu'il endurait de provoquer la colère d'un des six mages de l'élite qu'était Oracion Seis.

Une vaste salle ressemblant plus à un laboratoire que la salle de torture dans laquelle je me trouvais me faisait face. Se trouvaient ici de nombreuses tables d'opérations aux côtés desquelles s'affairaient d'autres sbires semblables à celui qui m'avait reçu dans la pièce précédente. C'était une magie de possession qui était à la clef de tout cela, ils introduisaient des esprits dans ces corps sans vie pour les faire bouger, voilà pourquoi ceux que j'avais neutralisé n'étaient pas à l'aise dans ces enveloppes. Ainsi je n'avais pas un seul ravisseur mais toute une organisation souterraine sous les bras ! Voyant les abominations qui étaient en cours de création sur ces plans de travail, une fureur sans nom m'envahit et dans un puissant hurlement de rage, je tendis les deux mains vers eux, concentrant la majorité de mes forces pour détruire ces travaux inhumains.


- KARYUU NO SHISAKU !!!

Les objets les plus légers de la pièce décollèrent lentement, décrivant des cercles comme s'ils étaient pris dans un tourbillon, avant d'être rapidement rejoints par les tables, les savants fous et leurs créations alors que l'effet s'accentuait pour atteindre son paroxysme. Des regards ahuris et des cris et jurons fusèrent, sans doute parce qu'ils ne m'imaginaient plus en vie depuis quelques instants. L'effet prit fin quelques secondes plus tard, projetant l'ensemble de ce qui se trouvait dans ce tourbillon partout autour de la pièce. Les aberrations retombèrent dans des bruits plus ou moins visqueux, parfois écrasées par le matériel qui volait aussi ou par les chercheurs qui atterrissaient lourdement également. Je venais de créer un brave bazar, ruinant ainsi tous les travaux de ce groupuscule aux intentions encore inconnues. Je m'avançais pour attraper le premier gus qui me tombait sous la main avant de le soulever par le col, de manière à ce qu'il voit bien mon visage et ne l'oublie plus.

- Je vais être magnanime et vous laisser en vie pour cette fois, mais si j'apprends que vos expériences continuent, vous pouvez être sûr que tout ce laboratoire s'écroulera sur vous, et le parc d'attraction qui vous cache aussi !

Le lâchant de manière à ce qu'il tienne sur ses pieds, je fis mine de redresser le haut de sa blouse avant de lui décocher un formidable coup de poing en plein visage qui le fit chuter parmi ses confrères, me défoulant ainsi de toute cette colère accumulée. Tournant les talons, je partis en courant sans demander mon reste, le bazar que j'avais causé n'étant certainement pas passé inaperçu. Je traversai de nouveau cette salle à la lumière rouge avant d'ouvrir la porte blindée et de m'enfoncer à nouveau dans ces couloirs sombres au pas de course.
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MessageSujet: Re: [RP Solo] La folie dans une éprouvette   [RP Solo] La folie dans une éprouvette EmptyLun 21 Oct - 2:58
J'arrivai enfin devant la porte débouchant sur la grande salle où se déroulaient la majorité des jeux. Plié en deux, je reprenais mon souffle, les idées peu claires suite à ce déchaînement dont j'avais fait preuve pour ruiner les travaux de ce laboratoire secret et à cette course interminable pour revenir ici. Mon bras me faisait encore souffrir à l'endroit de la piqûre et je sentais encore quelques gouttes de sang couler dans ma manche. Après quelques minutes passées à reprendre mon souffle et mes esprits, je me préparais à débouler dans la grande salle et quitter les lieux le plus vite possible lorsqu'une main s'abattit fermement sur mon épaule. Sans réfléchir, je dégainais mon pieu et dans un vif volte-face, je plantai mon arme dans le ventre de celui qui m'avait surpris. Le pauvre serveur que je venais de tuer me regarda avec des yeux écarquillés à l'extrême, une goutte de sang perlant au coin de ses lèvres. Il essaya d'articuler quelques choses avant de tituber et s'écrouler lourdement devant moi. Je venais de tuer un jeune innocent... Il y a quelques temps, cette vision ne m'aurait pas plus touché que ça mais je ne pouvais plus accepter tout cela désormais et une boule me serra les intestins. Lorsque je retirai mon pieu du corps sans vie dans un bruit de succion, une terrible envie de vomir me prit et je me tournai subitement pour recracher le peu que j'avais avalé depuis mon dernier repas. Inutile de préciser que ce rejet n'allait pas pour économiser mes forces. N'ayant plus rien dans l'estomac, ma tête me tournait et je me sentais de plus en plus mal. Pourtant, j'entendais déjà des bruits de pas et des éclats de voix provenir du couloir que j'avais emprunté.

Prenant mon courage à deux mains et rangeant mon arme dans ma manche, je remis ma capuche en place pour plonger mon visage dans l'anonymat avant d'ouvrir brusquement la porte de la grande salle. Entamant une accélération qui, il fallait le reconnaître, était désormais bien faible par rapport à celles que je pouvais habituellement fournir, je déboulais dans la principale pièce du casino sous les regards ébahis des gardes, clients et croupiers. Traversant la salle sans me poser de questions, fonçant entre les tables de jeux, je pris au passage une poignée de jetons pour m'en faire une arme de jet d'opportunité. Lorsque je les jetai au visage du premier soldat se mettant en travers de ma route, il eu le réflexe naturel de se protéger le visage. Malheureusement pour lui, mon poing fusa vers un endroit moins... fairplay mais ayant le mérite de m'en débarrasser rapidement. La porte principale n'était plus qu'à quelques mètres mais semblait tellement loin en même temps. Des gardes barrèrent l'accès à cette sortie, leurs lances tendues dans ma direction pour m'intimer d'arrêter ma course.
Je me stoppai au milieu de cette foule m'observant tel un démon ayant surgi des enfers. Je n'avais plus aucune chance de fuir désormais. Restant immobile et bien droit face à cette flopée d'adversaires potentiels, la sortie toujours en vue, je levais les mains lentement vers ma capuche, chaque geste étant suffisamment calculé pour susciter la curiosité des personnes présentes dans la salle. J'allais devoir bluffer comme je ne l'avais jamais fait et ce serait quitte ou double. Soit je pouvais m'en sortir, soit je finissais en gruyère ou dans une cellule.


20 - Girei by Naruto Shippuuden Original Soundtrack 2 on Grooveshark

Dévoilant peu à peu ma figure au fur et à mesure que je quittais l'obscurité de mon Oracion cape, je pu lire la crainte et l'étonnement de tous ceux qui me reconnaissaient. Ouvrant grand les yeux pour me donner un air de psychopathe et adoptant une expression adéquate, je pris la parole d'une voix assurée mais tout de même un peu chevrotante vu mon état actuel, me lançant dans le mensonge qui pourrait peut-être me sortir d'ici.

- Pauvres humains, si mon réceptacle vous fait peur, vous êtes encore loin de la réalité. Des décennies que je me trouvais piégé dans ces laboratoires et ce sous-fifre devant vous m'a libéré ! Et alors, on dit pas coucou au plus grand démon de Zeref ?

Rassemblant l'ensemble de mes forces pour une dernière intervention magique, je levai la main pour attirer un garde me faisant face. Emporté par mon sort, il ne m'offrit aucune résistance, surpris par la tournure que prenait les événements. Sortant vivement mon bout de métal, je lui fis la grâce de le toucher sur le flanc mais de manière à ne pas mettre ses jours en danger s'il soignait bien sa blessure. Son cri suffit à calmer les plus zélés de son détachement et lorsqu'il tomba à terre, je ramenai mon pieu au niveau de ma bouche pour le lécher dans toute sa longueur, affichant toujours un regard plus fou que jamais. Beurk... L'envie de vomir me reprenait mais si je régurgitais maintenant, toute cette comédie tomberait à l'eau. Des tensions se faisaient ressentir dans la salle et la plupart des civils s'étaient regroupés contre les murs, cherchant un moyen de fuir cet endroit. Commençant à marcher en direction de la sortie, mes jambes se dérobant presque à chaque pas, je conservais ce masque de folie meurtrière, mes piercings ne devant pas embellir ce sombre tableau...
Levant le bras droit vers les gardes postés devant la sortie, je tentais une dernière intimidation.


- Fuyez, pauvres fous. Rejoignez vos femmes et vos enfants, allez embrasser vos parents, j'ai une guilde à éradiquer avant de m'occuper du reste de Fiore ! Je ne vous laisserai pas d'autre occasion de partir !

Bon comédien ou pas, je devais suffisamment les impressionner puisque la plupart d'entre eux tournèrent les talons pour partir en courant comme si le diable était à leurs trousses. J'allais à mon tour m'engager dans le hall d'entrée lorsque une tripotée de savants fous en blouse blanche débarquèrent par la porte menant au souterrain et hurlèrent de m'attraper. Crachant ma salive mélangée au sang du pauvre soldat qui avait servi d'exemple, je me remis à courir, ceux devant moi étant déjà hors de vue. Les statues me regardèrent filer sans demander mon reste. La sortie était juste là, et un sentiment de bonheur m'envahit lorsque je franchis l'embrasure du hall pour me retrouver à l'air libre.
Un violent coup de batte me cueillit en plein ventre, me laissant m'écrouler et rouler dans les escaliers donnant sur la rue. Deux gars vinrent se positionner au-dessus de moi alors que je gisais sur le sol, me tordant de douleur, incapable de retrouver mon souffle. J'étais fini, j'avais totalement oublié les deux molosses de l'entrée mais ils venaient de me rappeler brutalement leur présence. Échec et mat, la partie était terminée pour moi, j'allais finir mes jours dans une cage à payer pour tous mes crimes sans avoir pu atteindre mes objectifs. J'allais être coupé du monde, de ma guilde et de Celya... Un profond désespoir m'envahit tandis que ces deux chiens se penchaient vers moi, de larges sourires aux lèvres, ajoutant un coup de batte dans mon ventre pour me rappeler qui ils sont. Ne vous inquiétez pas vous deux, si j'en réchappe, je vous retrouverai et vous regretterez le jour où vous m'avez croisé.

Deux vagues sombres enveloppèrent ces raclures et leurs cris retentirent au moins dans la moitié de la ville. Les ombres qui les entouraient bougeaient de plus en plus vite et se volatilisèrent aussi vite qu'elles étaient apparues, laissant les deux corps sans vie retomber à côté de moi. Quelqu'un s'approcha, ses pas légers retentissant à mes oreilles et alimentant mon mal de crâne naissant. La vue brouillée, une forme noire se pencha sur moi et la seule chose que je distinguais était la présence de deux yeux d'un rouge incandescent. J'avais voulu jouer au plus malin et j'avais échoué, qui sait sur quel fou j'étais désormais tombé... Sombrant dans l'inconscient pour la deuxième fois aujourd'hui, je m'en remis au destin pour cette fois, trop faible pour faire autrement d'ailleurs.





Je venais enfin de terminer mes douze jours de convalescence à me nourrir de potages immondes, de racines peu alléchantes et de décoctions à la limite du poison. La première chose qui m'avait frappé à mon réveil avait été la main de mon Master. Pour m'apprendre l'humilité et me mettre face à mon inconscience. Je n'avais aucune idée de l'endroit où je me trouvais ni de comment j'y étais parvenu mais tout ceci resterait un mystère. Nous nous trouvions dans les égouts de la ville, dans un passage dont l'accès semblait secret et bien caché. La seule source lumineuse provenait d'un petit lacryma. Une seule couchette était présente, la mienne et quelques meubles de fortune contenaient divers objets sur lesquels je n'avais pas envie de m'attarder. De toute façon, la plupart des remèdes que je devais avaler me faisaient dormir et nuisaient à ma concentration. Tout ce que je savais, c'était que notre Master n'était pas aussi absent qu'il nous le faisait croire. Me redressant lentement, j'allais me relever pour demander quand je pourrais partir lorsqu'il s'approcha et m'apporta une nouvelle décoction. Dans une grimace, je vidais d'un trait le récipient qu'il m'avait tendu avant de me rendre compte qu'il s'agissait d'un nouveau somnifère.

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Je me réveillais finalement dans une chambre d'hôtel dans le parc d'attraction dont l'ensemble des accès avaient été condamnés pour empêcher quiconque de rentrer avant que je ne reprenne conscience. Foutue mission, je n'allais retourner de sitôt sous terre pour me battre avec qui que ce soit. Je fis rapidement ma toilette et enfilais mes habits, tirant ensuite les rideaux pour faire entrer un soleil radieux dans cette chambre. Frais et en pleine forme, j'étais prêt à partir vers de nouvelles contrées pour un boulot que j'espérais plus reposant. Je finis de nettoyer mes affaires pour être plus présentable, remettant également un peu d'ordre dans ma coiffure. J'allais quitter la pièce, ma capuche rabattue sur la tête pour masquer mon identité et filer incognito mais une lettre posée sur une commode attira mon attention. En l'ouvrant, je poussai un profond soupir d'exaspération, un sourire aux lèvres par amusement face à cette ironie du sort. En parlant de sous-sols, ma nouvelle mission serait de tester un membre de Silent Night, une guilde affiliée à Oracion Seis. En avant gaiement pour le marché noir !
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[RP Solo] La folie dans une éprouvette

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