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 « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah]

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Alphonse Kohl

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MessageSujet: « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah]   « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah] EmptyVen 5 Juil - 0:32
    J’savais guère où me menait mes pas, je devais bien me l’avouer. J'me promenais, j'traversais Fiore, sans doute en quête d’un objectif, d’une quelconque raison. J’ai parcouru des champs de bataille, des kilomètres comme piétaille, portant mon barda à travers tout le royaume et des fois plus loin encore. Et ma foi, qu’est-ce que je faisais à présent ? Des cals, j’me faisais toujours de satanées cals aux pieds. Je marchais, ne transportant plus certes mon équipement de militaire, juste mon bouclier était toujours d’origine. Ainsi qu’ma carcasse, dur d’la remplacer. Un truc qui m’quittait plus non plus, mais dont il fallait bien que j’me dispense en déplacement, c’était bien mes gourdes.

    Quasi aussi importante qu’Héraclès, elles représentaient une partie de ma vie, après tout, sans l’alcool, je s’rais toujours dans les bourses de mon géniteur. Je n’sais trop ce qui m’a mené à Oak Town, sans doute un peu le fait que je m’étais toujours dit que je me sentirai dans mon élément. Déjà, le climat me convenait un tantinet mieux qu’dans l’sud. Pas que je crachais sur le Sud hein, belle région, après tout, pas pour rien qu’ma guilde y est installée. Mais la chaleur, c’est quand même pas mon dada. Là, j’vais pas aller jusqu’à dire qu’c’est l’grand nord, mais l’air ambiant est tout d’même plus frais. Bien que, mes certitudes ne peuvent être prises pour des dogmes, vu la quantité d’bourbasse se baladant dans mes tripes. Mais c’qu’j’peux considérer comme une certitude, c’qui fait quand même moins chaud que dans mon gosier.

    Une nouvelle lampée, levant la troisième gourde ainsi que mon bras un peu haut, j’peux pas trop m’empêcher de tituber. Jurant contre cette dalle imaginaire descellée, j’peste un peu plus quand j’sens la dernière goûte me titiller agréablement les papilles. Là où mon foie m’dit qu’j’en ai eu assez, ma gorge sèche et le début d’mes tremblements m’disent qu’j’suis déjà en sevrage. Peu probable, mais mon interprétation reste tout d’même maitresse de mes actes ! Cap’tain de mon âme, ‘fin tout ça tout ça quoi.

    Les rues sont lugubres, ça ne m’impressionne pas. J’emprunte celles qui semblent les plus opportunes pour étancher ma soif ainsi qu’si ça dégénère, j’cogne au moins pas sur des fillettes. C’qui m’pousse donc à m’enfoncer encore plus dans les ténèbres en quête d’un tord-boyaux quelconque. J’suis pas difficile à satisfaire en matière de bourbasse. Juste en matière de coupe-gorges.

    Si l’envie de briser d’la caboche me passe, j’préfère tomber sur des combattants dans mon genre quand j’suis entre les affres de l’alcool : des vicieux. Et souvent, c’genre de combattants, pas toujours forcément honorables, souvent d’une mauvaise foi crasse et probablement pourvu d’un foie tout autant à la dérive. En tout cas, l’mien doit avoir une ancre lourde et solide ainsi qu’une coque parfaite pour ne toujours pas s’être noyé sous les flots de ce foutu pousse-au-crime. Aussi surprenant qu’ça puisse paraître, j’en ai pas accompli tant qu’ça des crimes sous influence spiritueuse, quelques mâchoires démises, une ou deux côtes un peu plus flottantes que ce que la nature fait de base, rien d’bien détonant en soi.

    J’me trouve enfin un bar, pas trop miteux, l’enseigne tient toujours, ça c’mon critère. Faut toujours que l’enseigne tienne, sinon c’vraiment trop traîne misère et jusqu’à la bibine risqu’rait d’en être boiteuse. Par contre, la durée de vie d’cette enseigne, j’en sais trop rien. J’me sens pas d’attaque en ce moment, les tripailles me plombent un peu. Mais ça n’empêchera d’rien, on soigne le mal par le mal hein, probablement pas la technique la plus répandue dans les hautes et distinguées sphères médicales, mais ma foi, j’suis basse naissance, j’ai toujours fait d’la basse besogne aussi, j’m’en suis jamais plaint. On m’porte pas trop attention comme ça.

    J’entre, me penchant un peu pour passer la porte. Mes jambes me portent toujours, du moins jusqu’au tabouret branlant sur lequel je m’effondre. Il émet un craquement inquiet, un léger tic du côté gauche de ma tête en résulte. Mes sens étant plutôt anormalement développé au naturel, l’alcool était ma seule option pour m’en débarrasser temporairement.

    Voir des détails, sentir, entendre des choses dont la majorité d’la populace ne remarque rien, v’la bien quelqu’chose qui m’rend dingue. Mais bon, au moins ça m’a d’jà permis d’entendre des épées se mettre au clair pour un peu s’assombrir de mon sang. J’commence direct à consommer, j’veux qu’ça après tout. La nuit était déjà avancée quand j’suis arrivé, après tout, y avait qu’la magie qui illuminait mes pas, mais c’était bien mon alcoolisme qui me les guidait par contre.

    Et j’consomme, j’consomme, j’consomme. J’le vois ce tavernier se dire qu’il va pouvoir se repaître lui et sa petite famille avec mes deniers, et j’m’en tracasse pas, après tout … qu’importe bien.

    Evidemment, y a toujours bien un moment où faut taper les gens dehors, les poivrots qui dorment, ceux qui consomment toujours … Et moi qu’fait un peu des deux, m’endormant avant de me réveiller et prendre une lapée d’ma boisson. Dans un dernier acte de lucidité, j’lui ai quand même d’mandé de me remplir mes gourdes, qu’j’ai déjà accroché à ma ceinture. C’plutôt une nuit tranquille, où je peux rester avec moi-même et mes élucubrations d’alcoolique en mon fort.

    Une fois que j’me décide à sortir docilement du bar, après les multiples supplications du tavernier aux lourdes cernes, j’me trouve surpris par la lumière, cette fois du soleil. L’acclimatation fût … douloureuse, tout comme mon crâne en ce moment. La quantité ayant toujours importé plus que la qualité, j’pouvais pas vraiment m’plaindre de mes maux de tête récurrents.

    Une belle donzelle passant devant mes yeux, visiblement pressée, je n’peux qu’lui emboîter l’pas, après tout : j’ai plus soif. Plus j’suis imbibé, plus j’laisse libre cours à mes besoins primaires. Le viol m’a jamais intéressé, j’ai déjà payé, c’t’un fait, la monnaie étant le meilleur des laissez-passer. Et elle a beau allonger la foulée, il ne m’en faut tout de même que très peu, bien que mal agencées et coordonnées pour arriver à sa hauteur. J’tachais de rester digne, de garder tout de même un certain niveau d’politesse, chose qu’on n’m’a pas vraiment inculqué entre les tonnelets de vin dans ma jeunesse et dans les rangs de l’infanterie de base de l’armée à Mac Anu. Pourtant j’tente de la faire s’arrêter, sans y toucher, j’oserai pas poser la main sur elle, j’préfère être accusé d’avoir cassé des trognes que d’avoir violé une femme.

    Elle finit par se stopper, Byzance ! Jour de fête pour moi ! J’n’aurai ptête même pas besoin de payer. M’accoudant tel un bon prince dans son palais, palais mouvant pour moi, satané terrain inégal. Jetant un regard aux alentours, j’me figure qu’on est dans une ruelle un peu plus fréquentable, bien qu’un peu lugubre, cela n’empêche pourtant pas quatre ou cinq personnes de marcher de front sans trop se faire de soucis.

    Continuant à faire mes avances à cette jeune femme, j’étais tout d’même grossier, autant dans mon attitude qu’dans mes propos, j’savais que j’allais le regretter par la suite, si j’avais l’malheur d’m’en souvenir. Elle parlait à voix fort basse, je me pliais en deux, la dépassant d’au moins trois têtes j’m’étais encore dirigée vers une fille dont l’arrière train n’frôlait les pâquerettes qu’au prix de pointes de pieds particulièrement et quotidiennement entrainée. Je m’abaissais encore, m’accoudant à un tonneau plus bas, ma tête au-dessus d’un autre, qui était lui-même ouvert et contenant un liquide que je ne pris pas la peine d’identifier.

    C’qu’j’croyais, d’un mouvement rapide, me saisissant, mes réflexes ralentis par une nuit de boisson, j’me retrouvais avec ses deux mains sur l’arrière de mon crâne me poussant subitement la tête dans c’qui s’trouvait être …

    D’la flotte !

    Me redressant avec la même vivacité qu’un félin prenant un bain impromptu, cette fille à la répartie bien placée prenait déjà la fuite tandis que je crachais ce liquide auquel je n’me prêtais à l’emploi que dans un but purement sanitaire et jamais, ô grand jamais afin de me désaltérer.

    Reprenant un peu de contenance, ayant légèrement dessaoulé face à ce refus d’un nouveau genre, j’pouvais qu’lorgner la ruelle d’un œil mauvais, en espérant qu’il ne croise aucun témoin de cette mésaventure plutôt humiliante.

    Pourtant j’pouvais qu’voir que ma déconfiture avait eu un public … Ne laissant échapper qu’un « et merde » de circonstances, j’voyais d’jà venir le sarcasme.



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MessageSujet: Re: « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah]   « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah] EmptyDim 7 Juil - 21:02


Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne.

Double échec


« Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah] 1367464671042472800


Tranquillement assise sur le toit d’une maison plutôt haute de la ville de Oak Town, je m’amusais à tirer mes billes à des endroits bien stratégiques. Dans un sac de pommes pour les faire renverser, dans la fenêtre d’une maison pour que le propriétaire ose enfin nettoyer la vitre crasseuse et même dans la direction d’une crème glacée pour bien faire pleurer le gosse. Shishishishi ! Comme c’était amusant ! Et puis de toute façon, à ce temps-ci de la journée, il n’y avait pas grand-chose à faire. À huit heures du matin, mis à part regarder les pigeons faire des cacas sur la tête des gens (chose qui me rend énormément jalouse), on ne pouvait pas s’amuser autrement. Bon ok, j’aurais pu rester dans mon arbre et dormir jusqu’à genre trois heures de l’après-midi, certes. Cependant, ces satanés OISEAUX de MERDE étaient genre là en train de PIT-PITER sur une branche de MON arbre ! Nooooon mais ! C’était genre tellement malpoli ! En plus style la mère elle me pique une crise parce que j’mangeais des œufs crus ! J’ai genre un peu le droit de manger comme je veux, nan ?! Rhalala j’vous jure les piafs de nos jours… Bref ! J’étais tannée de rester sur le toit et donc je descendis pour faire une petite marche de santé, prenant bien soin de ne pas m’approcher de la fenêtre brisée pour ne pas éveiller les soupçons. Même si, d’un certain côté, qui oserait suspecter une pauvre petite gamine de mon genre ? Shishishi !

Je marchais tranquillement dans les rues d’Oak Town à la recherche d’un but à ma vie… Bien franchement, je ne savais plus quoi faire de moi. Toutes ces années de jeunesse à errer sans but dans les rues de Crocus à voler et à faire de la merde à tous les coins de rue. Après cette fameuse fugue (que je n’ai jamais regrettée au passage) et à la rencontre de Moscou, j’avais cru que ma vie allait enfin changer. Cependant, Moscou n’était pas différent des autres… Il m’avait jetée dehors, comme ça, sans aucune raison… Non ! En fait, j’étais sûre qu’il y avait une raison… mais laquelle… Peut-être faudrait-il que je retourne à la forêt d’Iria pour lui demander des explications… mais je n’en avais pas du tout le courage…

Dans tous les cas, j’étais toujours en train de marcher ici et là et je ne savais toujours pas quoi faire aujourd’hui… Jusqu’à ce que j’entende du bruit dans une ruelle. En effet, en me tournant vers ma droite je vis un homme plutôt grand et musclé en train de… faire du gringue à une femme… et de façon plutôt vulgaire je devais dire. M’accoudant sur le côté gauche de la ruelle, je pus observer le spectacle qui s’offrait à mes yeux. L’homme, qui était de toute évidence saoul comme une botte, avait l’air pathétique et la dame, dans son cas, exaspérée. Je me retins de rire face à tout ce ridicule jusqu’à ce que le moment fatidique arriva. La demoiselle venait de foutre la gueule de Monsieur Boisson dans un des tonneaux qui semblait bien rempli d'un liquide quelconque. Elle s’enfuit par le suite et put me remarquer, moi, lui montrant un honnête pour ce levé et un franc clin d’œil. Bravo ma chouette ! Solidarité féminine ! Je me tournais ensuite vers l’homme qui venait de se rétablir avec autant de gestes brusques qu’un éléphant tentant de faire du balais. Son regard se posa ensuite vers… moi, qui eus les yeux bien rond.

Silence…

Je vous le jure ! Je tentais de toutes mes forces de ne pas rire ! Je me pinçais même les lèvres pour tente de m’ôter le goût de me foutre de sa gueule. Je me balançais en avant en arrière pour essayer d’éclipser toute once de plaisir dans mes yeux… mais… C’ÉTAIT TROP POUR MOI !! Je m’esclaffais de rire comme une véritable pouffe ! J’étais à terre sur le dos et me tenais le ventre tout en souffrant tellement la rigolade était à son paroxysme. Putain ! Eh bah là, franchement, j’m’étais bien marrée. En plus le mec, tout mouillé et sentant l’alcool, il devait être en piteux état (ou en beau *BIP*, c’est selon). Rhalala c’était vraiment trop drôle ! Cependant, je dus retrouver mon sérieux. Je me relevais avec beaucoup de difficulté et regardais l’homme devant moi, les lèvres tremblotantes d’euphorie.

- Heye… on peut dire que ton plan… il est tombé à l’eau ! Bam ! SHISHISHISHISHISHISHI !!!

Et c’est reparti pour une autre séance de rire !
Alphonse Kohl

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MessageSujet: Re: « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah]   « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah] EmptyDim 7 Juil - 23:20
    A présent, on s’trouvait là à s’toiser. Le refus clair et net de cette damoiselle me pesait tout de même lourd sur la conscience. Bien que, qu’on s’le dise, dans une heure ou deux, une fois que j’me s’rai décidé à vider ma vessie et que l’alcool se s’rait un peu évacué de mon organisme, je n’en aurai plus rien à caler. Mais rien à faire, l’alcool, des fois ça rend invincible, ça nous fait faire de belles âneries, mais dieu sait qu’on s’en paye des barres après coup, ou alors, ben ça nous rend sentimental. Et pas forcément du bon côté d’la clôture entre le sentimentalisme larmoyant et le violent.

    C’est là qu’j’voyais cette pourrie gamine se tortiller dans tous les sens, comme possédée. Sur l’coup, j’me demandai plutôt si elle n’allait pas nous r’cracher son déjeuner, là comme ça. Puis elle finit par réellement se tordre de rire, elle se payait ma poire et encore, c’était peu dire, ça avait l’air tellement fendard qu’elle en était à se rouler à terre au sol. J’étais plutôt sidéré, évidemment, toujours complètement dans le cirage, je ne me figurai pas tout à fait ce qu’il se passait.

    La voyant se relever, une once de colère commençait à pointer l’bout d’son nez, la lorgnant de la tête au pied, j’me figurai que j’étais tombé sur un de ces drôles d’oiseaux. Encore une adolescente un peu bizarre qui s’habillait n’importe comment. Et visiblement, qui n’avait plus l’moindre respect pour ses aînés ! J’pouvais pas trop extrapoler sur sa vie, sa famille tout ça tout ça, mais tout c’que j’savais en cet instant, c’est que pour ma part, j’allais lui mettre la petite dérouillée qu’il convenait de placer. Qu’importe la méthode précédemment utilisée sur cette gamine puérile, elle n’avait visiblement pas su lui inculquer le respect. J’ai jamais eu d’gosses, et pour ma part, j’ai tout de même été mené à la baguette. Du gosse turbulent que j’étais, mon géniteur est tout d’même parvenu par des méthodes diverses, variées et par moment quelque peu douloureuses, à me faire respecter la hiérarchie, et ce sous toutes ses formes.

    Mon regard se f’sait un peu moins globuleux, un peu moins incertain, pour devenir plus acéré, rivé sur la jeune contrevenante dont j’allais entreprendre un dressage nécessaire. Tant qu’à présent, je ne pouvais que la comparer à une chiot dont on n’a toujours pas appris à faire ses besoins hors de la maison ! Son venin, tout comme l’urine de notre canidé pris en exemple, allait suite à mes intentions, cesser de se répandre en de lieux et sur des personnes impromptues.

    Ce matin, je me faisais professeur, respirant un bon coup, je me redressais de toute ma hauteur, la dépassant largement, mon visage semblait être comme camouflé dans l’obscurité. Tandis que ma main fonçait déjà à ma ceinture pour en extraire Tarek, d’un mouvement souple, le fouet fondit sur ma victime pour la capturer, tandis que d’un coup assez brutal, elle fut attirée vers moi vivement jusqu’à limite s’écrouler sur moi.

    « Je vais un peu m’occuper de ton éducation … »

    Ma voix était gutturale, comme provenant d’un autre monde où il ne faisait pas vraiment bon pour une gamine dans son genre d’être. J’l’attrapai fermement par les épaules, avant de la faire tout simplement quitter le sol. Musclé ? Non, j’étais pas simplement musclé, j’étais un véritable titan, une bête humaine dépassant la centaine de kilogrammes ainsi que les deux mètres. Concrètement, j’la prenais comme dans un étau, avant de tout simplement la faire rentrer tête la première dans ce fichu baril d’eau.

    L’en extrayant, je ne pouvais que lui offrir un sourire d’une rare bestialité. Evidemment, tout ceci c’était juste pour un peu lui faire mouiller sa culotte, au sens propre comme au figuré vu les circonstances. La replongeant vite fait dedans, je prenais bien soin tout de même de ne pas la noyer, ma foi, une gosse sur la conscience, ça n’me plaisait qu’à moitié. Y en avait déjà bien eu assez sur les champs d’bataille.

    La ressortant cette fois pour de bon, je posais un doigt sur sa bouche, et un autre sur le baril. Bien que le message semblait à mon sens être plutôt assez clair, j’préférai m’en assurer. Après tout, avec cette jeunesse rebelle et immature, il valait mieux répéter les consignes deux fois qu’une, histoire d’être sûr que le message soit bien passé.

    « A part si tu t’sens capable de t’faire pousser des branchies là dans l’immédiat, j’te conseille d’un peu fermer ton museau, chiot. »

    Loin de moi un emploi de ce mot péjorativement, mais pour moi c’est tout ce qu’elle était : un chiot originale, frivole, et dont le début du dressage allait enfin commencer.

    « Juste pour que par après, tu ne me casses plus les valseuses : la scène que tu viens de voir, tu n’en parleras plus jamais, compris, chiot ? »

    Ma voix n’était certainement pas beaucoup plus chaude, mais intérieurement je me bidonnais à en crever, cette fille n’était pas au bout de ses peines et vu son air de teigneuse, je pouvais aussi dire que moi aussi. En tout cas, ces beaux habits de jeune adolescente en crise étaient à présent trempés. Laissant cette phrase en suspens, pour voir sa réaction au p’tit nom dont j’venais de la gratifier, j’n’tardais pas trop à trouver à ma ceinture l’une de mes gourdes, buvant une longue lampée de cette bourbasse qui me fit grimacer et ranger précipitamment le récipient. Ce matin, ça ne me passait plus, puis de tout de façon, même Bacchus doit bien s’arrêter à un moment ou à un autre !

    « Aussi, j’suppose que t’as quand même assimilé que j’suis largement plus baraqué que toi, première raison pour laquelle tu ne dois pas me manquer de respect, sous peine que ça ne se passe pas bien pour toi, chiot . »

    J’étais volontairement dédaigneux envers cette gamine, en réalité, la situation étant c’qu’elle est, ma colère était passée, je ne fais qu’à présent que trouver cela drôle. C’était un peu comme mon petit dada du jour : martyriser cette pauvre fille qui avait ouvert son clapet un peu trop vite.

    « Ensuite, j’pense bien que rien qu’pour le fait qu’j’sois plus âgé, tu m’dois l’respect. T’as percuté ?! »

    Ayant rapproché mon visage du sien, nos fronts se touchaient presque, et je me faisais plaisir de montrer toute l’animosité que je pouvais avoir en stock dans mon regard. Je devais réellement ressembler à une bête sauvage en cet instant, et bordel, qu’est-ce qu’j’pouvais m’éclater. Une pointe de malice transparut l’espace d’un instant, mais si la gamine était observatrice, elle était à même à comprendre qu’j’venais de me payer sa tête et en plus de ça, fort dignement.

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MessageSujet: Re: « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah]   « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah] EmptyMer 10 Juil - 3:29


Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne.

Un chiot ? Où ça ?


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Vous savez, ce moment intense dans lequel vous vous dites que vous n’auriez pas dû faire ce que vous veniez de faire ? Ce moment extrêmement étrange dans lequel vous vous dites « mais putain à quoi j’ai pensé ? » ou même « pourquoi moiiiiiii ? » ? Eh bien à ce moment même… je l’ai senti. J’ai senti ce moment et putain j’ai senti que j’avais fait une groooooosse erreur. À peine venais-je de finir ma petite vanne (qui était ma foi vraiment trop réussie), l’homme devant sortit un… UN FOUET ! Oui j’vous jure un fouet comme ces satanés de sado-maso ! C’est lorsque je vis le fouet que je compris l’énormité de mon erreur. Il projeta le bout de son arme en ma direction pour ensuite m’attirer à lui, ce qui me permit de pousser un petit « Heye mais qu’est-ce que tu fais ? Bam ! ». Je compris cependant trop tard les intentions de ce charmant jeune saoulons. C’est lorsqu’il me dit vouloir s’occuper de mon éducation que je me permis un petit rictus de colère. Mon éducation ? Comment osait-il se permettre ne serait-ce qu’en parler ? Je n’ai PAS reçu d’éducation et ce à cause de parents trop cons pour se sortir les doigts du cul et se rendre compte de mon existence ! Ah non celui-là il allait me le payer pour cet affront je ne vous le fais pas dire !

De sa haute hauteur (ouais je sais c’laid à dire mais j’m’en fous) il me prit par les épaules pour ensuite me lever. Je sentis un petit frisson de panique me parcourir. Il allait faire quoi merde ? Plouf ! Tout simplement ! Eh oui mesdames et messieurs ce connard venait de foutre ma tête dans un BARIL D’EAU ! Je ne pouvais plus respirer, je paniquais. Non, je n’étais pas morte de trouille, j’étais juste paniquée. Et plus ma tête restait dans ce fichu contenant, plus ma colère montait. Il allait me le payer ce trouduc c’est moi qui vous l’dis ! Il me sortit enfin de ce baril pour m’adresser un splendide sourire pleine de crasse. Sa gueule ne me revenait pas… vraiment pas !

- Mais merde lâche-moi immédiatement sinon BLOUPE BLOUPE BLOUPE.

Et c’était reparti pour un tour ! J’eus beau me débattre comme une folle, ce mec ne voulait PAS me lâcher ! Ouais… comme on dit, tout dans les muscles, rien dans la caboche hein ? Pendant que je pataugeais tranquillement dans cette eau délicieusement froide, je me permis d’imaginer toutes les affreusetés que je ferai à ce sale mec. Le brûler vif, l’enterrer vivant, l’enfermer dans une cage pleine de Mygales Noires en colère. Oh ouiiiiii ! Il allait me le payer je vous le jure ! Il me sortit enfin du baril… Bah putain c’est pas trop tôt hein ! Une fois posée à terre comme un sac de patates, il posa un de ses doigts sales et malpolis sur mes lèvres et un autre sur le baril. Je le regardais avec toute la haine qu’une fille de mon âge pouvait donner.

- A part si tu t’sens capable de t’faire pousser des branchies là dans l’immédiat, j’te conseille d’un peu fermer ton museau, chiot.

Je tiquais de l’œil d’une manière démesurée. Venait-il… de me traiter… de chiot ? Les goûtes tombant de mes vêtements trempés, je me laissais le temps d’enregistrer tout ce qu’il me dit. Ne pas le dire aux autres… Chiot. Plus baraqué que moi. Lui dois le respect… Chiot. Plus âgé donc dois le respect… percuté…

Il me lança cette fois un regard plus que révélateur. Son visage carrément collé au mien, je pus sentir toute l’animosité dans son faciès (et aussi son haleine d’alcool pourri. Bon sang c’est dégoûtant ce truc !). Les secondes passèrent et on put presque apercevoir une boule de paille passer juste à côté de nous deux… Je le regardais, haineuse comme jamais et lui souris par la suite. Un sourire moqueur et sans aucune once de pitié.

- Y’a quoi à respecter en toi ? Tu sais ce que t’es ? Un putain de soulard bon à rien qui ne sait faire rien d’autre que de draguer les meufs et martyriser les gamines. Bam ! Tu veux réellement que je respecte une ordure de ton espèce qui ne sait rien faire d’autre que « HUGU GAGA TOUKASSÉ !! » ?! Mais mon pauvre tu peux bien aller te faire cuire un putain d’œuf gros comme ton petit poids de cerveau ! Bam !

Je n’étais pas idiote. Lui dire ça me provoquera la descente aux enfers. Cependant, toute petite teigne qui se respecte avait sa propre tactique de fuite de secours. C’est alors que je mis mon plan à exécution. Levant mon pied en arrière afin de me prendre un élan, je l’avançais avec la puissance de Zeus pour lancer l’éclair de la souffrance tout en imposant mon châtiment ultime.


- On va voir c’est qui le chiot galeux qui va ruminer sa vie ! BAM !

ET BOUM ! Ma botte en plein dans les bijoux poussiéreux de ce minable colosse. Rhalala une bonne chose de faite ! Cependant je n’allais pas m’arrêter là, non ! Suite à cela je… pris la fuite. EH OUAIS ! Contournant mon agresseur du jour, je fis le tour de son lamentable corps en train de se lamenter (répétition voulue mes chers) sur le sol humide. Courir, la seule chose à laquelle j’excellais. Cette fois je n’étais pas peu fière de mon petit effet de surprise. Un fois arrivée près au bout de la ruelle sombre, là où j’étais arrivée il y avait peu, je me tournais en sa direction, lui tirant la langue tout en la narguant.

- Alors mon toutou, tu veux jouer ? Attrape-moi et on verra c’est qui qui devra le respect à qui ! Bam !

Oui, je venais de lancer ce petit jeu. Pourquoi ? Parce que je voulais lui montrer qui d’entre lui et moi était LE patron pour ce qui était de faire chier ! Il m’avait eu par surprise, mais ça n’arrivera pas deux fois, OH QUE NON !


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MessageSujet: Re: « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah]   « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah] EmptyJeu 11 Juil - 21:51
    Cette gamine ne manquait pas de répartie. Un sourire se dessina sur mon visage assombri alors qu’elle déblatérait une longue réplique cinglante à mon encontre. En soi, avait-elle tort ? Non, pas vraiment. J’étais certes pas tout à fait d’accord avec sa façon de définir mes capacités au combat, mais ma façon d’être, de m’comporter s’apparentait effectivement à un homme fort peu civilisé. La civilisation ne m’a jamais vraiment attiré, j’étais plutôt assez fier de ma sauvagerie, de ma folie, de ma démence. Oui j’puais l’alcool, oui je la martyrisais, et elle était loin d’être la première et risquait pas d’être la dernière. Mais j’restais du bon côté de la justice, mon âme n’avait pas totalement sombré dans l’obscurité, mais est-ce que j’connaissais encore les limites entre le bien et le mal ? J’en doutais fortement, mes missions, j’les réalisais de toutes les façons possibles, qu’importe les moyens, cela ne m’intéressait que peu, seul le résultat importait.

    Si je n’étais que peu civilisé, mon orgueil faisait de moi une personne très teigneuse, ne lâchant jamais rien, ne reculant pas d’un centimètre face à un adversaire me surcompensant totalement, quitte à m’faire salement amoché la trogne. J’étais plutôt fier de c’que j’étais au final : j’subvenais à mes besoins via mes compétences, et surtout je permettais à mon âme de se rassasier de violence sans pour autant faire de moi un criminel. Tout en autorisant mon gosier à ripailler d’viande dégoulinante et d’bourbasse.

    Baissant un peu la tête pour voir ce qu’elle manigançait, je la vis amorcer un coup de pied qui me fit agrandir les yeux. Tentant un quelconque repli stratégique pour sauver ma virilité, c’était trop tard. Le coup parti, direct dans les valseuses, me laissant tomber à genoux j’pus qu’y diriger mes mains pour voir s’il n’y avait rien de cassé ou d’avis d’recherche à faire pour une disparue. En profitant pour les masser pour atténuer la douleur, front contre le sol, elle contournait ma carcasse. Sortant déjà Pikor de ma ceinture, le petit poignard passait plutôt inaperçu.

    Simulant, ou du moins j’voulais m’convaincre que j’simulais, des petits gémissements assez pitoyables, c’était pas pour autant qu’j’me tenais pas prêt pour la contre-attaque. Elle allait m’le payer cette catin infantile. J’comptais bien tellement lui latter les fesses qu’cette partie d’son anatomie allait lui rester douloureuse jusqu’à son premier amant.

    Sur le coup, cette fichue gamine venait de commettre une grave erreur. Tolérant, j’le suis, jusqu’à une certaine limite qui venait d’être outrepassée, saccagée, limité violée, autant qu’puisse encore l’être quelqu’chose chez moi. Mon orgueil était miné, une gamine venait de porter atteinte à ma future et, à présent, hypothétique descendance. J’rigolais plus du tout. Tâchant de me redresser lentement, je constatais qu’elle me lançait un défi. Me redressant tout à fait sur mes genoux, mes yeux étincelaient d’colère et là, mon imprégnation alcoolique était passée du stade très élevé à néant.

    « … Jouer ? »

    Si ma voix a pu paraître agressive par le passé, à présent elle était calme, posée, une véritable voix de ténor, mais glaciale, il n’y avait aucune chaleur. Je n’étais pas menaçant, juste empli d’une froide détermination. C’qui pouvait faire claquer des dents et castagner des rotules. Tendant subitement mon bras dans sa direction, je plaçais suffisamment d’énergie dans Pikor pour que la lame de ce minuscule poignard s’allonge à la vitesse éclair, pour aller se ficher dans le mur à quelques centimètres de la tête de cette fichue gamine. Me relevant finalement, j’m’étais pas plus pressé que cela. Tel un traqueur vétéran, sachant que sa proie était déjà condamnée.

    « Jouons … »

    Pikor bien arrimé dans le mur, j’me mis en mouvement, m’aidant de la traction que j’exerçais sur la lame tout en la faisant rétrécir, j’courais tout à coup telle une gazelle, la paire de castagnettes meurtrie en supplément. C’qui ne m’était plus arrivé depuis un moment. Prenant appui sur le mur en question, je poussais fortement dessus pour en retirer mon poignard qui était revenu à sa dimension initiale. Tout en me propulsant dans la direction d’la gonzesse qui avait déjà commencé à d’étaler.

    Ainsi donc elle voulait jouer avec moi au chat et à la souris ? J’comptais pas la massacrer, ni même la faire payer, mais … bordel de Zeus, qu’est-ce qu’j’allais la faire flipper. Sa p’tite culotte s’rait humide avant même qu’j’pose la main sur elle. Et loin d’moi l’idée d’lui faire découvrir ce qu’elle venait de massacrer, certes, les femmes ne sont pas mon point fort, mais pas pour ça qu’j’m’abaisserai à faire des avances à une gamine à peine pubère.

    En tout cas, mes valseuses me piquaient toujours, grimaçant lors de certaines enjambées, j’voyais un peu rouge. On était tous les deux sortis de la ruelle, et j’devais bien m’avouer qu’ma condition n’était plus c’qu’elle était. Si c’te gamine ne m’distançait pas, j’gagnais pas pour autant du terrain et j’sentais déjà bien que mes muscles chauffaient anormalement.

    Pourtant, on m’a toujours dit qu’l’alcool ça conserve, mais sur l’coup, j’me disais qu’une petite cure, une petite retraite avec un entrainement physique ne m’ferait pas de tort. Mais toujours était-il qu’en l’instant présent, j’avais une gamine à courser et j’pus que ranger mon poignard, sous peine qu’on m’prête des attentions fort peu honorables dans les autres rues de la ville dont l’activité semblait un peu plus se faire sentir à présent. Et en soi, dans c’te ville, c’était tout d’même monnaie courante, mais pas vraiment l’envie et encore moins l’courage d’faire mon show face à un public pouvant prévenir les autorités.

    J’haletais déjà, accélérant tout de même mes foulées, je tâchais de combler mon retard, faisant s’allonger encore une fois mon poignard, je finis par contraindre la jeune fille à tourner sur sa droite, l’envoyant directement dans un cul d’sac. Le piège se refermait donc sur ma proie. Arrivant dans la rue en ralentissant progressivement mes foulées, je finis par m’arrêter totalement, le dos plié en deux, les mains sur les genoux, respirant bruyamment. Ce genre de petites courses poursuites, c’plus trop d’mon âge ! Redressant la tête, même moi j’plissais le nez face au fumet que j’dégageais, je venais au moins de transpirer tout l’alcool consommé cette nuit, c’qui n’était pas peu dire.

    Tout d’suite, j’semblais déjà bien moins menaçant, mais me redressant partiellement, je lançais un regard assassin à la briseuse de couilles, ma main s’portait d’jà à ma ceinture. Outre mes gourdes, il s’y trouvait aussi une de mes autres armes, Tarek. Déployant l’fouet, je pris la peine de bien le faire claquer sur le sol.

    « Il semblerait qu’tu sois un peu à court de possibilités … Chiot. »

    Ce n’était pas encore pour autant que j’déployais la capacité de mon fouet. J’n’allais tout de même pas sortir toutes mes cartes de mon chapeau, et ici, Héraclès ne m’serait pas d’une grande aide d’ailleurs. Me contentant d’amorcer un premier coup d’fouet, j’étais probablement pas au bout d’mes surprises …

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Oprah Silverman

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MessageSujet: Re: « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah]   « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah] EmptyJeu 18 Juil - 22:18


Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne.

Surpriiiiiiiiiiise !!


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- Jouer ?
- Ouep !

Décidément, cette journée, au début ennuyante à en mourir, commençait à devenir de plus en plus intéressante. Je venais de rencontrer un homme des cavernes aussi intelligent qu’un homard épileptique et m’étais amusée à lui latter ses bidules avec la puissance de mes super bottes. Bon ok, il avait réussi à me pseudo-noyer, mais ça, ça ne fera jamais partie de mon histoire lorsque je la raconterai à mes enfants ! Dans tous les cas, Monsieur tentait encore de faire son gros effrayant avec son ton à moitié « brouh brouh ». Il me sous-estimait grossièrement et ça en était presque décevant. S’il y avait bien une chose que je pouvais m’accorder, c’était que je n’avais aucunement froid aux yeux. Le danger, ça m’connait, et ce mec était du menu fretin pour ma grande personne. Cependant, cela parut moins lorsqu’il sortit un poignard pour l’allonger jusqu’à moi. Enfin… jusqu’à un poil de cheveux de moi. Je pus sentir mon cuir chevelu crier alerte tant la lame était proche de moi. La m’envahit davantage lorsque cet animal accepta ma proposition. Jouons… Oh oui mon toutou ! Pour jouer, c’est ce qu’on va faire ! Avec toute l’assurance qui parcourait mon sang, je ne pus m’empêcher une dernière petite vanne avant le début de notre petite escapade.

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- Dis-moi… Cette lame qui s’allonge… ça serait pas pour compenser le manque de consistance dans ce que je viens d’exploser ? BAM !

Aussitôt dit, aussitôt partie ! Je ne perdis pas une seule micro seconde à commencer notre petite tag amicale. Je parcourais les rues de Oak Town à une vitesse qui m’était égale. Cela me rappela néanmoins quelques souvenirs. Des journées entières à courir pour fuir ceux que je venais de voler. Des ampoules, j’en ai eu à la tonne ! Je me rappelais même le jour où je m’étais procuré mon fameux lance-pierre que je gardais jalousement dans mon sac. Sans lui, décidément, je n’étais pas aussi… comment dire… cool ? Ouais, cool semble être le bon terme. Cependant, je ne devais pas m’envahir de toutes ces pensées. C’était du passé et j’avais un gorille collé aux fesses et qui voulait vachement ma peau. Je posais un regard furtif à ce qui se trouvait derrière moi. Franchement, la scène était inestimable. Le regarder courir avec cette douleur aux perles me faisait extasier d’amusement. Rhalala je me plaisais réellement à être une véritable teigne.

Alors que notre course faisait toujours rage, mon petit gorille, lui, sembla en avoir assez car, d’un mouvement sec, il sortit son poignard en ma direction. Mais merde ! C’était vraiment un malade ce mec ! J’adore ! Cette action me contraignit cependant à tourner vers ma droite afin d'éviter. Était-ce son intention ? Probablement. Tous ces civils qui nous entouraient étaient beaucoup trop nombreux pour lui. Cela me fit sourire une fois de plus. Cet homme était peut-être un connard de première catégorie, mais il n’était pas si bête qu’il en avait l’air. Tournant donc vers la droite, je continuais ma lancée jusqu’à ce que j’arrive à un cul-de-sac. Bof, ce n’était pas ça qui allait m’arrêter. Cependant, je m’aperçus en me retournant que je n’étais pas tout à fait seule. Haletant comme un véritable chien galeux, il était dans un piteux état. C’était vraiment amusant de le voir ainsi et encore plus de se dire qu’il me pensait prise au piège. Me sous-estimer était une réelle erreur mon cher ! Le fait qu’il me dise que j’étais à court de possibilités me fit d’autant plus rire (bon, le coup du chiot moins mais encore là faut pas l’dire). Il ne savait toujours pas que je savais me battre et encore moins que j’étais une mage. J’allais jouer sur l’effet surprise.

Surprise que me fit bien chier de son côté car, sortant son fouet, il me porta un coup au ventre que je sentis bien passer. AYEUUUUUUH ! Ça faisait foutrement mal ce truc ! Ce mec allait me le payer ! J’étais tombée à terre à cause de ce coup bas, mais je me relevais à la vitesse de l’éclair pour oser lui dire ma façon de penser. En fait… même pas ! Je gardais le silence, préférant lui rire au visage. Shishishishi ! On allait réellement s’amuser ! Moi ? Un petit chiot pris au piège ? Je crois qu’il fait erreur sur l’animal. J’étais… un oiseau, un oiseau qui allait lui CHIER SUR LA TÊTE ! J’invoquais mon Vector Carpet le plus rapidement possible pour me poser dessus et m’élever dans les airs. Je ne perdis pas une seule seconde à lui faire comprendre ce qui se passait et sortis mon lance-pierre ainsi qu’une bille pour la charger et…

- VECTOR BOOST ! PRENDS ÇA ! BAM !

La petite flèche posée sur le dessus de ma bille noire, je lâchais prise presque instantanément. Cette fois, ce ne fut pas un simple projectile lancé comme ce matin, mais une torpille noire qui se dirigea en plein dans le torse de notre connard chéri. Cependant, je ne me contentais pas de faire que cela et osais jouer encore une fois sur l’effet de surprise pour bien le faire chier. J’apposais donc un Vector Director en plein sous les pieds de Monsieur Gros Muscles en direction du mur à ma gauche. Quoi ? Moi sadique ? Pas du tout ! J’étais seulement la demoiselle la plus DEMEURÉE de ce monde ! MOUAHAHAHAHAHAHA ! Koff Koff ! Bref, l’était où ce mec maintenant ?
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MessageSujet: Re: « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah]   « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah] EmptyVen 19 Juil - 22:49
    Et effectivement, j’étais loin d’être au bout d’mes surprises avec cette gamine. Voilà qu’elle s’trouvait être une foutue mage ! Plusieurs émotions traversèrent ma trogne en la voyant s’envoler sur une espèce de flèche version tapis : la surprise, l’incrédulité, le désarroi et enfin, sans doute celle le plus à craindre de toutes : la rage. Cette course poursuite commençait à m’courir sur l’haricot, elle m’gonflait vraiment un maximum. On pouvait voir les muscles de ma mâchoire se crisper durement, mon sourire se transformant en un rictus, j’commençais doucement à perdre les pédales sur le coup. Toute trace d’amusement désertait mon esprit, tel un ballon venant d’être percé par une épingle, seul le vide de ma rage et de ma folie s’emparait de mon être.

    Un mot tournait en boucle dans ma tête : tuer. Un nouveau bruit me fit sortir de cette forme de rage, mes yeux se rivant sur la bille qui arrivait à toute vitesse sur moi, je n’eus le temps que de lancer mon poing à la rencontre de cette bille que j’arrêtais net. Entendant un craquement assez sinistre provenant de ma phalange, j’commençais à avoir quelques craintes à propos de cette dernière, mais ne sentant pas une douleur plus vive que la normale, j’finis par m’désintéresser de cette partie d’mon anatomie.

    Voyant une lueur sous mes pieds, j’abaissais immédiatement ma tête vers le sol. Voyant la flèche au sol, j’sentais bien qu’c’était pas bon pour moi. Sentant comme une poussée me propulsant en direction du mur, j’me permis de résister quelque peu avant de m’abandonner au mouvement. Me trouvant littéralement propulsé contre le mur, j’me contentais de protéger ma tête, m’enfonçant dans celui-ci de quelques centimètres, mon coude s’encastrant dans c’dernier, j’me doutais bien qu’demain matin j’allais être tellement courbaturé qu’j’allais amèrement r’gretté d’pas m’être donné un peu plus de mal contre cette technique.

    Sortant immédiatement du mur, l’attaque n’était pas dénuée d’une certaine puissance, mais elle était simplement insuffisante que pour réellement me sonner ou me faire du mal. Me replaçant au milieu de la ruelle, je ne bougeais plus d’un iota. Cela devait sembler assez particulier. J’me trouvais là, moi haletant il y a encore quelques secondes, remuant comme pas d’eux, tout simplement statique, les yeux fermés. J’tentais de tout ressentir autour de moi et en moi. Les sons des conversations des passants arrivaient jusqu’à mes oreilles, les odeurs d’une boulangerie à proximité venant titiller mes narines alors qu’j’salivais d’avance à un sacrément bon p’tit déjeuner. Sur le coup, j’me figurai que j’crevais la dalle, il m’faudrait sans doute faire la razzia sur les stocks de la boulangerie pour me contenter.

    Ses détails de vie, inutiles à ma propre existence semblaient comme m’apaiser, on pouvait lentement voir mes épaules se décrisper petit à petit, tout comme mes mâchoires. L’entièreté de mon visage se détendait tout simplement, ce qui ne me donnait certes pas des traits fins, mais qui me faisaient tout de même tout d’suite moins passer pour un rustre stupide entrain d’grimacer à la moindre occasion.

    Ce que j’faisais ? J’faisais reculer ma rage qui brûlait mon intérieur. Cette gamine n’méritait certainement pas que j’me venge, et ce pour deux raisons. La première était qu’elle n’était pas suffisamment puissante que pour me faire réellement du mal, même si je ne me battais pas au summum de ma puissance, sauf si elle restreignait volontairement sa puissance. La deuxième était basique : c’était une petite fille, tout simplement. Ma respiration se calmait, elle était constante, mon torse puissant se soulevant et s’abaissant de plus en plus lentement et profondément. On aurait presque pu croire que j’commençais simplement à m’endormir.

    Rouvrant lentement mes yeux, mes intentions meurtrières n’étaient peut-être pas tout à fait calmées, mais j’les canalisais et je n’allais pas tarder à les rediriger d’une autre façon. Elle était donc une mage, soit. J’pouvais donc tout d’même lâcher une partie de ma puissance, non pas pour la vaincre, mais seulement pour la faire descendre d’son perchoir.

    Un miasme noirâtre se formait lentement autour de moi, mon regard accrochait celui de la gamine à la toison blanche. En mon regard n’résidait plus la moindre chaleur, ni la même froideur d’ailleurs, juste une impression de lassitude qui exprimait tout à fait mon état d’esprit actuel. Le miasme prenait doucement forme humaine, une copie parfaite de moi, mais translucide et aux traits incertains. Saki avait pris forme, munis d’un bouclier semblable au mien et tout à coup … L’ombre de ma personne partit comme un boulet de canon, dans le seul but d’heurter la fillette et d’la ramener les deux pieds sur terre. Une fois que son office fût fait, Saki disparut dans une onde de choc d’une violence assez modérée.

    Ne m’étant toujours pas déplacé, je prenais pourtant la peine de ranger mon fouet, tout comme mon poignard, pour uniquement me saisir de mon bouclier. Mes deux pieds toujours bien arrimés au sol, j’étais décidé à n’plus bouger d’un pouce. Si cette gamine voulait continuer à fuir, elle pouvait, si elle voulait rester, elle pouvait tout autant. Le parfum de la quiétude semblait respirer en moi, c’était comme si j’étais entouré de coton, certes, mes sens étaient poussés à leur summum en cet instant, alors que je m’imprégnais de l’activité d’Oak Town. Tout ce qui se trouvait dans mon environnement direct, qu’il soit visuel ou sonore était comme … Absent pour moi. Je ne portais plus aucun intérêt à cette jeune mage à la puissance des plus douteuses.

    Soudain, une présence réapparut dans mes yeux, rivant à nouveau mon regard sur la gamine, si elle avait dit quelque chose, je ne lui avais tout simplement pas répondu. Une question me brûlait en quelques sortes les lèvres.

    « Es-tu seule ? »

    Ma question devait être désarçonnant, mais elle était surtout mal formulée : je voulais en réalité savoir si elle faisait partie d’une guilde. Après tout, dans mon esprit, tous les mages faisaient partie d’une guilde et les mages solitaires étaient plutôt rares, j’savais pas si c’était la vérité, mais cette question m’intéressait. Mais est-ce qu’une mage avec son niveau, certainement inférieur au mien, faisait-elle partie d’une guilde ? J’en savais trop rien, l’principe des guildes et de leur critère d’intégration m’dépassait totalement. Pour ma part, j’m’étais installé dans les rangs de Minami no Okami, mais j’n’avais jamais douté d’ma puissance depuis ma désertion de la garnison de Mac Anu. Mais qu’en était-il de son cas ?


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MessageSujet: Re: « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah]   « Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne » [PV Oprah] EmptyJeu 25 Juil - 22:26


Quand la nouvelle génération ne respecte plus l'ancienne.

Surpriiiiiiiiiiise !!


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Ce mec… venait de… contrer ma bille avec son poing fermé ? Mais c’était qui ce malade mental ? C’était pas un pet de poule qu’il venait de recevoir mais vent d’éléphant (oui je sais, la comparaison est très étrange, fermez-là. )! Cependant, je ne m’étais pas arrêtée là. Je lui avais laissé la surprise de faire connaissance avec le mur grâce à mon tapis directionnel rose fluo. J’avouais être pas peu fière de mon petit effet. Même que mon rire n’en finissait plus. Il devait probablement avoir eu la surprise de sa vie lorsqu’il s’était rendu compte que j’étais une mage. Savoir se battre à mon âge était chose rare dans ce monde. La plupart des utilisateurs de magie de mon âge était peu expérimenté, c’est pourquoi je pouvais me vanter amplement de mes exploits. Cependant, la réaction de Monsieur King Kong m’intrigua. Après s’être relevé suite à son tête à mur, il sembla se… concentrer. Sur quoi ? Je ne le savais guerre. Je le regardais, curieuse de savoir ce qu’il faisait réellement. Décidément, cet homme devenait de plus en plus fascinant à mes yeux. Non, je ne le détestais pas. Depuis le début on pourrait croire que j’le considère comme un moins que rien, ce qui était le cas pendant que je me faisais gentiment noyer. Cependant, plus le temps avançait, plus je le trouvais… badass. Oui, c’était le mot qui correspondait le mieux à mes yeux, badass. Il était rare aujourd’hui de trouver des hommes qui n’avaient pas froid aux yeux comme lui. Et puis, l’énerver était vraiment trop facile. Shishishi !

Toujours sur mon tapis et les yeux rivés sur lui, je pus remarquer qu’il commençait à devenir plus… serein. Sa respiration se fut plus lente et il avait moins l’air d’une bête sauvage, plus particulièrement lorsqu’il dirigea ses yeux vers moi. Je commençais à trouver ça de plus en plus étrange. C’est alors qu’un… truc, commença à émaner de son corps. Gné ? Noire comme du charbon, cette espèce de fumée sortait de son corps musclé et mouillé qui me regardait… bizarrement. Je commençais à craindre pour ma vie. Il allait faire quoi là avec ça ? Tout à coup, l’écran de fumée prit forme à côté de l’homme et devint… lui-même. Il s’agissait d’un double translucide. Mais qu’eeeest-ce que c’était que çaaaaa ?  Je n’eus pas le temps de faire quoi que ce soit car le double en question fonça vers moi comme une véritable flèche humaine. J’eus seulement le temps de pousser un petit cri de surprise lorsque le machin m’atteignit pour me plaquer contre le sol dans toute sa splendeur. Suite à quoi le double disparut sans laisser de trace… mis à part cette explosion digne d’un film aux effets spéciaux spectaculaires. Toujours par terre et quelque peu sous le choc de me faire prendre ainsi, je me redressais, toujours sur les fesses, pour faire un X avec mes bras et annoncer la fin des jeux.

- STOP ! TEMPS MORT ! Le jeu est terminé… héhé… t’as gagné, bravo ! Bam !

L’homme avança, lentement mais sûrement. Me demandant de plus en plus s’il allait me tuer, je remarquais qu’il sembla beaucoup plus calme qu’il y avait à peine quelques secondes. Il me posa par la suite une simple question. Étais-je seule ? C’était quoi cette question de Gnouf ? Je le regardais suspicieusement puis posa mon regard à gauche et à droite pour finalement le regarder de nouveaux.

- Bah… oui j’suis toute seule, tu vois quelqu’un d’autre autour de nous ? Bam ! Soudain, je me rendis compte de la véritable signification de la question. Ah ! Pas dans ce sens là ! Euh bah… oui. Je n’ai aucune famille et je voyage dans ce vaste royaume seule comme une grande ! Bam !

C’était pas ma faute s’il n’avait pas été clair dans sa question, ok ? Enfin bref. Cela m’intrigua énormément. Pourquoi me demandait-il cela ? Par simple curiosité ? Probablement. Dans tous les cas, je rangeais mon lance-pierre dans mon sac et me levais pour m’approcher du colosse, le sourire aux lèvres. Je me permis de lui faire quelques petites tapes amicales sur le torse tout en lui formulant mes intentions.

- En tout cas, j’t’aime bien toi, Bam ! Et si on sortait de cette ruelle sombre et lugubre ? Ça te dit d’aller manger quelque chose ? J’ai la dalle et je présume que toi aussi, surtout que tes boules ont besoin de repos, nan ? Bam ! Allez, c’est moi qui invite ! En plus j’ai cru comprendre qu’il y avait une pizzeria pas loin d’ici ! Bam !

N’attendant même pas une réponse, je pris les devants pour me rendre à l’endroit rêvé pour une petite fille angélique de mon genre : UNE PLACE AVEC D’LA BOUFFE !


Une fois arrivés devant la petite pizzeria en question, je me permis d’ouvrir la porte pour notre cher monsieur muscles. L’intérieur était plutôt classique en son genre. Un planché à carreaux blancs et rouges, des sièges tout aussi rouges près des fenêtres, il y avait même une… comment ça s’appelle déjà… oh et puis on va dire une boîte à chanson ! Du coup en arrivant nous nous assîmes sur un de ces confortables sièges aux couleurs de l’amour (berk) et la serveuse arriva ENFIN ! Non non ! C’était pas parce que ça faisait seulement deux secondes qu’on était arrivés qu’il fallait nous faire attendre ! Non mais !

- Avez-vous déjà fait votre choix ? Demanda la serveuse.
- Ouep ! Une pizza toute garnie jumbo avec extra fritte et supplément de mayonnaise de vous prie ! Je posais ensuite un regard presque vicieux sur mon « partenaire ». Mon papa est si gentil de tout me payer, hein papou ? Bam !
- Ce ne sera pas très long.

Sur ce, elle partit sans laisser de trace. Maintenant seule avec mon interlocuteur, je pus enfin lui poser la question qui tue. Une question si importante que même les dieux ne pourraient me répondre. Une question qui ne se posait qu’une seule fois dans la vie d’une jeune demoiselle telle que moi. Une question si… lourde, qu’elle pourrait en faire trembler la terre. Les coudes posés sur la table et mon menton accoté sur mes deux mains, je m’aventurais dans la plus dangereuse de voies.

- Bon, c’est bien beau tout ça mais… tu t’appelles comment ? Bam !

***

Nous sortîmes du restaurant, le ventre plein pour ma part et le porte-feuille vide pour la sienne. Shishishishishi ! Mon plan diabolique s'était déroulé à la perfection ! Comme quoi il était bien facile de duper les idiots dans son genre ! Bon, je dis idiot, mais il était tout de même gentil pour un tas d'muscle. On voyait par un simple coup d’œil qu'il était l'héritier d'un lourd passé et qu'il fallait pas l'chercher, le pauvre. Enfin bref, après ce bon petit repas en compagnie de mon cher « papa », je lui dis tout simplement au revoir, sans moquerie aucune, car au final je l'aimais bien ce vaillant gaillard.

Nous prîmes donc tous les deux des directions opposée vers le chemin de notre destin. Qu'allait-il m'arriver prochainement ? Je ne le savais guerre, mais j'espérais bien rencontrer une nouvelle fois ce Alphonse (quel nom ringard au passage) car je sentais qu'il allait m'être d'une aide précieuse éventuellement... ou pas.
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