Plop! Voilà, maintenant je veux bien vous exposer mes simples créations mais aussi quelques uns de mes textes car je voulais vous partager deux de mes passions que sont le graphisme et l'écriture. Je graphe depuis environ un an et j'écris depuis... toujours. Donc grapher et écrire me permet de pouvoir me vider sentimentalement et ça fait un bien fou de pouvoir se vider la tête dans les périodes rudes (comme ces satanés examens de *BIIIIP* !!! Oui bon enfin bref, prenez du plaisir à lire et regarder mes oeuvres et have some fun^^

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Voilà ! J'espère que vous avez apprécié et aussi n'hésitez surtout pas à me faire part de votre avis sur ces créations. Dites-moi ce que vous avez tout comme le contraire. Cela m'aidera à m'améliorer en tout point. Reste plus que les textes et vous êtes libres !

Je pleure, je crie, je hurle toute ma douleur. J’expulse la souffrance qui hante mon être. Cela fait des lunes que je crie. Je suis fatigué, épuisé. Je crie encore et encore. Pourquoi je crie? Je ne le fais que pour toi, et je crie. Les larmes accompagnent ces cris, ils les aident contre mon gré. Je ne me contrôle plus. Le monde autour de moi s’écroule, tellement la douleur est forte. Mon cœur se pince et je ne peux plus respirer. Mon âme se vide peu à peu et je perds la raison. J’ai peur, aide moi. Délivre moi de de cette sensation de terreur. Je t’en supplie. Trouve la clé qui ouvrira cette cage en moi et qui libèrera enfin ce monstre qui me dévore de l’intérieur. Un seul baiser de toi le fera sortir à tout jamais. Allez, s’il te plaît… s’il te plaît!

★ Ajouté le 22/02/2013

Il entre. Je rougis, je guéris à sa vue. Le temps devient glace. Mon âme devient étoile. Une auréole de pureté se dessine sur sa tête. Il approche. Je tremble, je perds tous mes moyens. Mon cœur se cache, mais il n’a plus d’arbre derrière lequel se placer. Je suis à découvert devant lui. Il me parle mais je n’entends rien. Il me regarde mais je ne vois rien. En fait si, je vois. Je ne vois que lui, rien d’autre. Ses lèvres de feu touchent les miennes. Je sens une chaleur frissonnante parcourir mon corps. Nos sentiments fusionnent. Nos âmes ne font maintenant qu’un. Je peux sentir son aura caresser la mienne. Le monde autour de nous devient éternel. Notre étreinte prend fin. Nous nous regardons tous les deux. Je frôle sa joue divine. Il fait de même. Nous sourions. La nature chante notre bonheur et les dieux fêtent notre amour. Cet amour si solide, si pur, si… illusoire.

**-**

Je me réveille dans mon lit. Je regarde à gauche, à droite. Personne. Peut-être qu’aujourd’hui ce rêve deviendra enfin prémonition.

★ Ajouté le 22/02/2013

Bonjour! Je m’appelle Marie-Soleil et j’ai huit ans! Avant, je me sentais seule, mais depuis quelques temps j’ai trouvé un ami très spécial. C’est un dinosaure et il s’appelle Godzilla! Je l’ai appelé comme ça car, un jour, j’ai vu un film avec un gros gros monstre qui s’appelait ainsi et le nom me faisait rire. Donc Godzilla est devenu mon meilleur copain! Il a peut-être le nom d’un gros monstre pas beau, mais il est tout mignon et tout vert avec un joli sourire et de grands yeux tout trognons! Souvent, je monte sur le dos de Godzilla et on se promène dans les rues en riant. On s’amuse beaucoup beaucoup et on chante du Carmen Campagne pendant des heures! Des fois, il y a des gamins qui n’arrêtent pas de me dire des bêtises mais mon ami le dinosaure il grogne et il les fait fuir. Il me dit qu’il ferait tout pour me protéger et qu’il m’aime beaucoup. Je suis contente qu’il me dise ça car c’est mon seul complice et je l’aime énormément moi aussi.

Même si j’ai des problèmes de santé, c’est Godzilla qui me redonne toujours le sourire et qui me remonte le moral quand je suis triste. Avec lui, j’ai l’impression que tous mes problèmes s’envolent… un peu comme des colombes un jour de mariage. En plus, ma famille aime bien mon ami. Ma maman le trouve poli et mon papa dit qu’il serait assez fort pour me protéger de n’importe quoi. Cependant les autres gens autour de moi pensent que je ne devrais pas me tenir avec un monstre pareil, mais c’est qu’ils ne le connaissent pas du tout car Godzilla c’est le plus gentil et le plus doux des dinosaures et il restera mon camarade à moi pour toujours!

Jamais mon ami ne me laissera tomber…
Il est… tout pour moi…
C’est mon an… mon ange gardien…
Jamais il ne me laissera tomber… jamais… jamais… ja…

***

L’appareil n’affichait maintenant plus aucun signe de vie. Rien ne fonctionnait, pas même le défibrillateur. Des pleurs et des cris, venant des parents et des employés, résonnaient dans la chambre. Aujourd’hui, à l’hôpital Sainte-Justine, les médecins ne pouvaient plus rien faire pour la petite Marie-Soleil qui s’était éteinte, cette nuit, dans son sommeil, un léger sourire aux lèvres et la peluche d’un dinosaure vert dans ses bras.

★ Ajouté le 22/02/2013

Cette histoire s’est déroulée il y a une dizaine d’années à peine, le jour de l’halloween. Depuis, les gens en parlent moins, mais on la raconte aux adolescents pour les prévenir des dangers de la fête de la mort.

Le 31 octobre, tous les jeunes attendent avec impatience le soir pour faire ce qui se fête depuis tant d’années à cette date précise. Les enfants s’en donnent à cœur joie mais aussi les ados. L’histoire se concentre sur une en particulier, une jeune de quinze ans, une adolescente normale, qui avait préparé une soirée avec ses amies. Elle s’était déguisée en magnifique princesse avec une robe d’un rose éclatant et un diadème des plus majestueux. Vers huit heures du soir, elle avait rejoint ses amies et le groupe parcouru les rues, à la recherche de bonbons, comme tout le monde en fait. Elles s’amusaient comme des adolescentes ordinaires et avaient passé une bonne partie de la soirée ainsi.

Même que deux heures plus tard, notre chère princesse s’était heurtée par mégarde sur quelqu’un qui s’avérait être un garçon qu’elle trouvait très mignon. Un jeune de dix-huit ou dix-neuf ans, pas plus, de grande taille, mais ce qui faisait craquer la jeune adolescente était son charmant costume de prince. Je sais ce que vous allez dire : le cliché parfait. Mais quand on est l’Halloween, tout est un cliché. Le jeune avait décidé de passer le reste de la soirée avec sa nouvelle rencontre et ses amies. Ces deux-là restaient un peu plus reculés du groupe, afin de faire plus ample connaissance. Ils se posaient les questions classiques du genre « T’as quelle âge? », « T’habites où? », « Tu étudies à quelle école? », des questions d’ados. Vers deux heures du matin, le jeune prince avoua qu’il commençait à être fatigué et qu’il devrait retourner chez lui sinon son colocataire allait le laisser dehors. La princesse était un peu déçue évidemment, mais son sourire était revenu assez rapidement quand il lui demanda son numéro de téléphone ainsi que son adresse. Elle lui donna avec plaisir et elle lui demanda également les siens. Le jeune prince pris donc repos et la l’adolescente, les pensées rêveuses, alla rejoindre ses amies pour tout leur raconter.

La soirée, assez mouvementées et remplies de rigolades et bien sûr de bonbons, se termina vers quatre heures du matin. Toutes les filles s’étaient dit au revoir et elles retournèrent chez elles à pied. Arrivées devant sa maison, Notre princesse, épuisée, montait les escaliers tout en commençant à détacher sa robe qui, à la longue, devenait lourde. Quand elle ouvrit la porte, elle ne voulait pas y croire. Du sang. Du sang partout qui formait une ligne continue montrant une espèce de chemin. Paniquée, elle monta les escaliers pour rejoindre la chambre de ses parents. Étrangement, la ligne sanglante finissait devant la porte de cette chambre en question. Elle tourna la poignée, couverte de sang, et vit ses parents, inertes, l’un sur l’autre, avec plusieurs marques montrant des coups de poignard sur leur corps. Les larmes aux yeux, elle redescendit les escaliers pour prendre le téléphone de la cuisine et appeler les urgences. Sur l’appareil, elle vit un morceau de papier avec quelque chose d’écrit dessus :

« Oh ma douce princesse!

Cette soirée fut des plus divertissantes et j’espère avoir l’horreur de vous revoir.

Au plaisir de vous tuer,
Votre prince sanglant. »

★ Ajouté le 22/02/2013

Le frisson parcourait la vieille femme. Il faut dire qu’elle ne l’avait pas vu depuis deux jours. Deux très longs jours. Elle était à l’hôpital depuis bien six heures à regarder des magazines qui traînaient sur la table. Enfin, l’infirmière entra dans la salle d’attente pour dire à la retraitée qu’elle pouvait le voir. Un sourire à la fois paisible mais inquiet s’afficha au visage de Mimi. C’était son surnom. Le surnom donné par lui. Pas de temps à perdre! Elle allait enfin le revoir et elle comptait bien en profiter le plus possible! Son cœur battait la chamaille quand elle ouvrit la porte de la chambre. Elle vit que la fenêtre était ouverte, laissant entendre le grincement des branches d’arbre se frotter contre les murs de l’immeuble. Elle la ferma tout de suite, sachant pertinemment qu’il n’aimait pas ce son. Mimi s’assit enfin près de celui qu’elle souhaitait tant voir. Elle se tourna vers l’infirmière avec insistance. Pour Mimi, elle était comme une vague d’eau dans le désert, elle n’avait rien à faire là. Elle partit, sachant tout de suite qu’elle devait les laisser seuls. Mimi soupira. Elle pouvait enfin lui parler. Parler à son mari, celui qu’elle aimait depuis tant d’années et qui, maintenant, était en phase terminale. Elle trouvait ça un peu drôle de le voir avec son habit de patient. En fait, il était rare de le voir sans sa chemise et son pantalon de tous les jours. Drôle… cela avait un sens beaucoup plus triste dans sa tête. Ce fut lui qui prit la parole en premier, lui demandant si elle allait bien. Sans même dire un mot, elle commença à pleurer. Les larmes qui coulaient de sa joue semblaient aussi sèches que de la paille tellement elle ne les sentait pas. Son mari essaya de la consoler, mais ce fut en vain. Alors il décida de la laisser pleurer et d’attendre. Une bonne dizaine de minutes s’étaient écoulées depuis la première larme. L’homme essaya de lui faire une blague, lui disant que pleurer ne faisait que creuser davantage les rides. Mine de rien, ceci avait suffi pour faire sourire ne serait-ce qu’un peu la vieille dame. Une vraie discussion se fit. Enfin, une discussion, le vieil homme lui parlait des futures funérailles qui auront lieu, ce qui donnait presque mal au cœur à la dame aux cheveux gris. Après une longue discussion et lorsque l’infirmière arriva pour dire que la visite était terminée, l’homme se pencha vers sa bien-aimée, s’approchant d’elle et lui chuchotant à l’oreille : « Tu sais, je ne l’ai pas dit souvent, mais je t’ai toujours aimé… et je t’aimerai encore. » Ces paroles s’incrustèrent profondément dans la mémoire de la vieille dame.

***

Une semaine plus tard, les funérailles eurent lieux. Mimi, devant le cercueil, écoutait les notes de Vivaldi, ce grand compositeur que son mari avait toujours aimé. Elle leva les yeux vers le ciel, se disant à l’intérieur d’elle-même : « Moi aussi, Roger, je t’aimerai encore. »

★ Ajouté le 22/02/2013

Voilà! si vous voulez me dire vos avis et peut-être me donner quelques conseils par-ci par-là, n'hésitez pas. J'espère que vous apprécierez

POGO POWA

PS: Un ÉNORME merci à Melodia-Sensei pour ce magnifique codage. Tu es la plus merveilleuse du monde