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 Ennemis, Amis puis Rivaux [Santaz Yotsuki et Jin Burega]

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Jin Burega

Jin Burega

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MessageSujet: Ennemis, Amis puis Rivaux [Santaz Yotsuki et Jin Burega]   Ennemis, Amis puis Rivaux [Santaz Yotsuki et Jin Burega] EmptyJeu 29 Nov - 1:03



! Jin de Sabertooth !


Les yeux fermés, je pouvais sentir l'odeur du repas copieux venant étrangement d'en bas. Mais tout cela n'était pas bizarre car en bas, se trouvait une guilde et plus précisément Sabertooth. Une guilde que j'avais récemment rejoint après mon apprentissage. Mon apprentissage à cette magie peu commune nommée Bird Magic enseignée par mon mentor. Une magie qui semblait nulle au premier abord mais très polyvalente d'un autre côté. Je pouvais sans problème transformer mon petit oiseau en oiseau de flamme ardente ou en oiseau couvert d'acier. Le petit oiseau en question se nommait Tsubaki et c'était pour l'instant mon plus fidèle ami et partenaire de combat. Certes, je ne connaissais quasiment personne de Sabertooth mais cela m'importait peu car Tsubaki était avec moi. Il pouvait parler et comprendre. Il avait les mêmes réflexions qu'un être humain, les mêmes pensées et donc, je pouvais parler avec lui. Bref, l'odeur m'attira d'un coup et j'ouvris enfin mes yeux regardant l'endroit. Encore drogué par le sommeil, je regardais toujours autour de moi. Je me levai ensuite pour prendre un bon bain bien chaud. Dans une petite douche mais spacieuse. Rêvant encore de puissance et de gloire. Je voulais tout cela et je pensais réussir dans cette guilde légendaire. Revêtant par la suite mon kimono noir, j'enfourchai mon sabre dans la ceinture avant de faire apparaitre un cercle magique devant moi. Un cercle magique d'où sortit un oiseau bleu et rouge. C'était bel et bien Tsubaki mon oiseau magique. J'abordai un petit sourire avant de le voir se poser sur mon doigt.

«Salut Tsubaki ! Quoi de neuf aujourd’hui ? »

« Bonjour Jin ! Il fait bon aujourd’hui *kuikui*. Rien de nouveau vu que tu m’as fait sortir maintenant *kuikui* »

« A oui, c’est vrai désolé ! Bon, on descend, j’ai la dalle ! »

« Ok *kuikui* »


Ennemis, Amis puis Rivaux [Santaz Yotsuki et Jin Burega] 1354145643-bleach2400467

D'un pas fier, je prie direction l'escalier et je marchai encore et encore. Les marches semblaient interminables mais je franchis quand même le Rubicon me retrouvant nez à nez avec le reste de la guilde qui était vraisemblablement lève-tôt. Le regard toujours béant, je m'avançai vers le comptoir qui ne semblait pas loin. Tsubaki sur mon épaule, celui-ci était plus chaleureux que moi et fit un grand bonjour aux gens de ma guilde. Il me surprenait tout le temps Tsubaki. Le contraire de moi à l'état pur et pourtant, nous étions meilleurs amis. Peut-être que cela venait du fait que l'on se complètait. Bref, le matin j'avais pour habitude de fêter mon réveil par un tonneau d'alcool bien mérité. Je posai mes fesses sur le siège devant moi et demandai au barman présent de quoi me remplir le ventre. Il me servit d'abord à manger que je refusai pour l'instant du moins. Il enchaîna avec un petit pichet d'alcool mais ce n'était toujours pas ça. Il finit par céder et au final, je reçu mon beau et gros tonneau. Savourant à petite goutte le fleuve abondant de ce liquide si précieux versé dans ma bouche, Tsubaki m'arrêta soudainement dans ma course folle vers l'ivresse.

« Hum.. Jin tu devrais rester sobre aujourd’hui *kuikui*. Hier tu m’as parlé d’un combat que tu voulais livrer contre un membre d’ici et n’importe lequel. Si tu bois, tu ne pourras certainement pas te battre ! *kuikui* »

Je déposai le tonneau devant moi avant de me lever et dégainer mon sabre pour ensuite le lever vers le haut

« Tsu’ t’as raison… BON JE LE REPETE UNE SEULE ET MEME FOIS... QUI VEUX SE BATTRE CONTRE MOI *ZEAHAHHAHAHA*

Le message passa à une vitesse folle. Les gens de la guilde me regardaient bizarrement mais je n'étais pas fou, jamais ! C'était l'ivresse mais pas l'ivresse de boisson mais bel et bien celle du combat. Quand j'étais dans cet état, rien ne pouvait m'empêcher de combattre. Baissant ma main et mon sabre par la même occasion, j'attendais la réponse d'une ou plusieurs personnes intéressées. Mais sans prévenir, une ombre assez rapide vint en ma direction. C'était l'ombre d'un tonneau d'alcool envoyé exprès sur ma personne. Le pas furtif, je me retournai d'un coup avant de trancher avec mon sabre. Mon fidèle sabre en acier. Je croyais que j'allais bientôt sentir l'alcool mais heureusement, ce n'était ni plus ni moins qu'un tonneau vide et je le coupai en deux. Tsubaki était toujours sur mon épaule et semblait apeuré. Mon regard rassurant le fit prendre confiance je crois mais ce n'était pas encore fini. Je devais savoir le responsable de l'attaque. Le coupable et il devait prendre la fessée traditionnelle. Détournant le regard, je vis devant un jeune homme aux cheveux jaunes armée d'un sabre étrange. D'une voix grave, celle d'un stentor comme on dit, je m'adressai à son humble personne

Ennemis, Amis puis Rivaux [Santaz Yotsuki et Jin Burega] 1354145652-bleach2400325

« Et toi le gosse… c’est toi qui a envoyé le tonneau ?! »


Ali Djinn
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Ali Djinn

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MessageSujet: Re: Ennemis, Amis puis Rivaux [Santaz Yotsuki et Jin Burega]   Ennemis, Amis puis Rivaux [Santaz Yotsuki et Jin Burega] EmptyVen 30 Nov - 3:09
Ce matin encore, je venais de quitter une auberge sous le regard mal veillant de la propriétaire. C'était une routine matinale qui tendait à se reproduire à l'infini semblerait-il. Bien que mon grand-père avait largement les moyens de me payer une auberge pendant le reste de mes jours et plus encore, j'avais exprimé le désir de vivre par moi même. Et disons que pour l'instant je survivais plus que je ne vivais réellement. Néanmoins, bien que cela puisse sembler bizarre à toute personne à peu près encline au confort et à la stabilité, cette vie me plaisait bien. Me réveiller tous les matins sous le regard mal avisé d'un ou d'une propriétaire, et chaque matin leur sourire avec un air profondément désolé avant de prendre le peu de mes affaires et m'en aller était une chose à laquelle je commençais à m'habituer.
J'avais malgré tout eu le temps de prendre ma douche très tôt le matin, et c'est propre et bien réveillé par l'eau froide que je parcourus les rues de ma ville natale. Alors que je respirais l'air frais et pur qu'offrait la capitale de Fiore, j'en profitai pour admirer une fois de plus son architecture et ses maisons si belles. Il n'y avait aucun passant, ou très peu, à cause de la bonne heure du matin. Mais lorsque j'entendis mon ventre gargouiller, protestant contre le maigre repas de hier soir et l'absence de celui de ce matin, je pressai le pas. Je me dirigeais vers ma guilde, la seule guilde de Crocus et donc par logique la plus prestigieuse. Mais même par rapport aux autres maisons qui entouraient celle-ci, on la remarquait à des lieux à la ronde.

Je pénétrai à l'intérieur de la guilde et parcouru le long couloir pour enfin arriver au hall. Qui était tout aussi vide que les rues que je venais de parcourir ou presque. Seuls quelques membres étaient réunis autour d'une table et discutaient de manière pas très discrète de choses pas très saines. Je les saluai et ceux ci me répondirent avec un enthousiasme qu'exacerbait l'alcool de si bon matin. Je préfère ne pas retranscrire leur paroles au risques de faire passer ces mages frappés d'alcoolisme pour des attardés atteints de débilité profonde. Ainsi, je trouvai une table où m'asseoir et je sortis mon porte monnaie afin d'y jeter un coup d'oeil pour pré-évaluer ce que je pouvais m'acheter au bar. Ce qui, étonnamment (ou pas) relevait du néant. Il n'y avait pas assez de pièces dans celui-ci pour me gracier d'un petit déjeuner et j'allais donc devoir m'en passer aujourd'hui. Posant la tête sur la table, je commençai à maudire ce sac inutilement vide de pièces d'argent avant d'entamer une deuxième nuit, happé par la faim et la fatigue.
Au bout de quelques heures, surement une ou deux, je me réveillai et découvris quelques personnes à mes côtés. A peine conscient à mon réveil anticipé, je ne compris pas tout de suite qu'ils se payaient ma tête. Mais ce ne fut pas cela qui me réveilla en sursaut. Ce fut plutôt l'appel au combat qui me réveilla.


<< BON JE LE REPETE UNE SEULE ET MEME FOIS... QUI VEUX SE BATTRE CONTRE MOI *ZEAHAHHAHAHA*

Un homme d'un certain âge s'était levé, vêtu d'un kimono noir et des sandalettes munis de chaussures. Son style vestimentaire me rappelait vaguement quelque chose de mes lectures infantiles, cependant je n'arrivai pas à mettre le doigt dessus. Sur son épaule trônait un petit oiseau bleu et rouge dont le regard était imprégné de l'intelligence habituellement dépourvue aux animaux. Il avait dégainé son épée et la brandissait devant lui, avec assurance semblait-il. Selon les rumeurs qui circulèrent pendant les quelques secondes de confusion et d'incompréhension suite à cette inhabituelle demande dans la guide, je réussis à capter quelques informations à son propos. Il semblerait que ce mage d'âge mûr soit arrivé à peu près au même moment que moi dans la guilde. Et bien que ce défi qu'il lança était loin d'être habituel dans la guilde, j'en profitai pour me dégourdir les membres. Pour une fois que quelqu'un d'assez impulsif et insensé pour ouvrir un combat dans la guilde, je n'allais pas laissé cette chance passé. Sautant sur l'occasion, je sentis l'adrénaline m'envahir et j'agis en conséquence. Sans plus réfléchir, je me retournai et je décrochai un coup de pied circulaire dans la première chose qui était à ma portée. Et il s'avéra que cette chose était un tonneau qui, d'après la facilité et la vitesse avec laquelle il était parti, était vide. D'un pas rapide, il se retourna vers le tonneau et le trancha en deux. Puis voyant que j'étais le seul debout dans la salle à ce moment là, il s'adressa à moi d'une vois grave.

« Et toi le gosse… c’est toi qui a envoyé le tonneau ?!

-Eh ben, il semblerait que oui le vioque. Tu es plutôt rapide pour ton âge, que dirais tu d'affronter un peu la jeunesse ?

Ce sont sur ses paroles provocantes que je dégainai mon épée, celle que mon grand-père m'avait offerte, afin de lui faire face. Puis sans perdre la moindre seconde, je pris appui sur le sol et donnai une impulsion afin de me propulser vers lui. Je brandis mon épée et m'apprêtai à porter le premier coup, mais lorsque je fus arrivé à sa hauteur je m'arrêtai net, épée brandit au dessus de sa tête. Un raisonnement d'une certaine logique vint alors me rappeler à quel point il serait dangereux pour ma santé financière et donc mentale pour la suite d'engager un combat dans cet antre. Ma tête se décomposa au fur et à mesure que je me remémorais à quel point mon porte monnaie était sinistré. Prenant une tête désolé, je lui expliquai en des termes très peu révélateurs ma situation financière.

-Yare Yare, la guilde est si belle, je ne voudrais pas l'endommager vois-tu ? Ce serait donc préférable que nous continuions à l'extérieur si tu veux bien.

Dans la salle, quelques mouvements s'opérèrent. Je sentis que certains des mages présents s'apprêtaient à venir profiter de ce spectacle que n'offrait la guilde qu'une fois comme ça, tout du moins avant mon arrivée. Je n'étais pas encore assez bien intégré pour faire valoir mon amour du combat aussi ouvertement que ce mage en face de moi, mais cela ne saurait tarder. Je me retournai alors et me dirigeai vers la sortie.
Jin Burega

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MessageSujet: Re: Ennemis, Amis puis Rivaux [Santaz Yotsuki et Jin Burega]   Ennemis, Amis puis Rivaux [Santaz Yotsuki et Jin Burega] EmptyDim 2 Déc - 8:02



! Brun et Blond ! Jin contre Santaz !


Un réveil rapide et déjà un appel au combat. Je faisais très fort aujourd’hui. Ma première demande de combat fut net et rapide mais la réponse aussi était rapide, certainement brutale sans la moindre once de délicatesse mais rapide. Un tonneau fut propulsé vers moi à très grande vitesse. J’eus juste le temps de me retourner et de trancher. Le tonneau vraisemblablement vide était découpé en deux parties qui volèrent tous les deux dans deux sens différents. C’était un gosse aux cheveux jaunes avec un gros sabre bizarre. Il était assis sur un banc près d’une grande table avec quelques personnes autour de lui. Tusbaki était sur mon épaule et semblait intimidé mais ce sentiment disparu très vite quand il sentit la chaleur battre dans mon cœur. L’amitié que je lui portais. Le regard toujours confiant, je m’adressai au jeune enfant d’une façon assez malpoli même si ce n’était pas mon genre. Il faut dire que ce matin, j’étais un peu à cran et bon, c’est l’aube donc.

« Et toi le gosse… c’est toi qui a envoyé le tonneau ?! »

Il répondu avec un sourire arrogant avec la fougue de la jeunesse. Le sourire d’éclair qui montrait une détermination de fer

Eh ben, il semblerait que oui le vioque. Tu es plutôt rapide pour ton âge, que dirais tu d'affronter un peu la jeunesse ?

Cet enfant n’était pas uniquement arrogant mais aussi prétentieux mais cela m’importait peu car celui-ci avait osé l’irréparable. Je n’étais pas vieux et personne n’avait le droit de m’appeler « vioc ». D’un ton froid mais trop petit pour que ce gosse puisse entendre, je m’exclamai.

« Le vioc.. Hum tu veux connaitre la mort ?! »

Ennemis, Amis puis Rivaux [Santaz Yotsuki et Jin Burega] 1354431421-1201

Le jeune enfant dégaina son sabre et fonça directement vers moi. Il avait beau être jeune et frais, il était encore inexpérimenté dans le domaine du Kendo. J’étais quand même professeur de ce sport en j’en connaissais pas mal de chose dessus. D’une impulsion assez frêle mais bien tenu, il s’élança vers moi comme un insouciant. Tous bons sabreurs c’est qu’une attaque aussi directe est suicidaire face à quelqu’un d’autre savant manier le sabre. Bizarrement, je n’avais pas envie de bouger, il s’avança près de moi et quand il brandit son sabre, il s’arrêta net. Il avait arrêté au moment où mon katana était au niveau de sa gorge. Une attaque comme celle-ci pouvait être facilement contré et même contre-attaqué. Si ce gosse avait fait un pas de plus, il n’aurait plus de tête !

-Yare Yare, la guilde est si belle, je ne voudrais pas l'endommager vois-tu ? Ce serait donc préférable que nous continuions à l'extérieur si tu veux bien.

Je prie un léger sourire avant de de lui donner un coup de pied et l’envoyer vers la sortie qu’il était justement sur le point de franchir.

« Hey blondinet, t’as échappé à mon sabre mais on règlera ça dehors ok ! T’es prêt à te faire GOOMER par moi et mon fidèle Tsubasa. »

Poussant la porte, il y avait foule qui regardait le combat dehors. Le jeune garçon que j’avais rassemblement frappé d’un coup de pied vengeur et moi, le roi des oiseaux comme j’aime m’appeler. Je prie un dernier sourire avant de parler à mon petit oiseau

« Fire.. bird ! »

Ennemis, Amis puis Rivaux [Santaz Yotsuki et Jin Burega] 1354431430-2962500257-1-25-ajcte3n9

Un ton frêle et doux, Tusbasa décolla de mon épaule et d’un coup, son corps se recouvrit de flamme ardente. Ce même oiseau flamboyant fonça à toutes vitesses, en direction du blondinet. Le coup était rapide et certainement précis. Tsubasa avait-il fait mouche ? Ou alors a-t-il raté l’attaque ?


Spoiler:
Ali Djinn
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Ali Djinn

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MessageSujet: Re: Ennemis, Amis puis Rivaux [Santaz Yotsuki et Jin Burega]   Ennemis, Amis puis Rivaux [Santaz Yotsuki et Jin Burega] EmptyDim 2 Déc - 20:40
La rapidité avec laquelle le combat avait commencé était digne de moi, le petit bagarreur impulsif. En moins d'une seconde, j'avais répondu à la provocation en duel du membre de ma guilde, demande qui d'ailleurs n'était pas habituelle. Avec la fougue de la jeunesse, dont était visiblement dépourvue mon futur adversaire, j'avais envoyé un tonneau vide sur ce dernier. C'était un signe comme un autre pour lui montrer que j'étais prêt à relever son défi. Suite au découpage du tonneau, je fondis sur le mage et en très peu de temps me retrouvai près de lui, le sabre brandit, en notant qu'il avait tiqué lorsque je l'avais traité de "vioque". Mais je remarquai que, bien qu'il n'ait pas mon âge et donc ma "vivalité", c'était un expert en kendo. Et alors que je m'étais arrêté in extremis en repensant à mon manque d'argent sans précédent et le coût des réparations en cas de dommages de la guilde, son katana était au niveau de ma gorge. Je ne me serais pas arrêté que j'aurais bêtement perdu ma tête. Mais tout ceci n'étaient qu'informations à glaner avant le vrai début du combat. Le sang dans mes veines en bouillait déjà. "Moete Kita" auraient dit certains. Profitant de cette position, je fis une rapide mais non moins précise estimation de la longueur de son arme, avec une marge d'erreur bien sur. Cela me serait surement utile tout au long du combat si je ne voulais pas perdre bêtement. Après lui avoir soumis l'idée de nous battre ailleurs, je me retournai afin d'exécuter mon plan. Mais sournoisement, le vieil homme avec lequel je comptais croiser le fer me donna un méchant coup de pied dans le derrière, me faisant décoller du sol. Je ré-atterris quelques mètres plus loin, me frottant les fesses pour en soulager la douleur, face contre terre. Mais qu'est ce qui lui avait pris ? Pourquoi m'avait-il frapper ? Était-ce parce que je l'avais traité de vieux ? Il me le paierait de toute manière.

« Hey blondinet, t’as échappé à mon sabre mais on règlera ça dehors ok ! T’es prêt à te faire GOOMER par moi et mon fidèle Tsubasa.

- Héhé c'est bien ce que je comptais faire. Et ne savoure pas ta victoire trop tôt le vieux !


Je prononçais cette phrase alors que je me relevais et ramassais mon épée qui est tombée à côté de moi. J'époussetai mes vêtements afin d'en retirer la poussière et me rendis à l'extérieur où une foule nous attendait déjà. Je fis face au mage en kimono et sandales/chaussettes qui venait à son tour de passer la porte, l'épée à la main, prêt à en découdre avec lui. L'excitation gagnait mes membres et la tension prenait du terrain dans mes muscles. Je pris une longue inspiration et un sourire s'épanouit sur mes lèvres. C'était mon premier combat contre un mage de ma guilde et j'étais impatient de découvrir mon niveau par rapport au sien.
Et soudain, il prononça quelques mots. Le premier fut "Fire". Était-il un mage du feu ? Je me mis alors en garde, fléchissant mes genoux et resserrant ma garde sur le pommeau de mon arme. J'étais prêt à recevoir l'assaut ou à l'esquiver si cela était possible. Mais le deuxième mot me surprit au plus au point : "Bird". Bird ? Un piaf ? Il allait m'envoyer un piaf à la figure, sérieusement ? Il dit cela d'un air si décontracté que je doutais de son sérieux. Bien que j'aie furtivement noté la présence de cet oiseau sur son épaule, jamais je n'aurais cru qu'il lui servait à se battre...Et j'en doutais toujours.

Mais lorsque je vis l'oiseau sur son épaule s'élever et s'embraser, cela me fit ravaler tout doutes. Et plus que ça, lorsqu'il fondit sur moi, je ne pus que constater sa vitesse. Sous l'effet de la surprise, je ne pus esquiver cette attaque qui ne m'aurait normalement posé aucun soucis. Cependant, j'eus le temps de positionner mon épée sur la trajectoire de l'oiseau de flamme au dernier moment afin de me protéger. Le piaf flamboyant percuta mon arme avec une rapidité et une violence certaine, telle que je fus projeté en arrière tandis qu'il continuait son chemin. Quelques gerbes de flammes et de chaleur vinrent caresser ma peau : "Hatsui ! Ce piaf est pas mal chaud quand même". Mais je ne me laissai pas déstabilisé pour autant et me préparai pour la contre-attaque. Faisant une vrille pour reprendre de l'équilibre alors que j'étais toujours en suspension, je posai une main au sol afin de me stopper. Puis, lorsque mes pieds rentrèrent en contact avec le sol, je pris appui immédiatement et me projetai à vitesse "grand V" sur lui. Mais j'avais retenu la leçon de la première fois et je ne me ferais pas avoir une deuxième.

Je brandissais mon étrange mais familière épée, tout comme la première fois et espérant la même réaction que lorsque nous nous trouvions toujours dans le hall de la guilde. Cependant, alors qu'il devait surement s'apprêter à contre-attaquer encore une fois avec sa technique de kendo, je m'arrêtai net hors de la portée de son katana et pris une impulsion pour m'élever dans les airs. Je lâchai alors brièvement l'arme héritée de mon grand-père, lui donnant une légère impulsion pour qu'elle reste en l'air, pour tendre mes mains et envoyer une série de quatre balles électriques fusant à toute vitesse vers le mage au piaf. Ces balles électriques, qui étaient extrêmement rapides, ne tarderaient pas à atteindre leur cible et à exploser à son contact.

-Kaminari no Bôru !

C'était la première fois que j'utilisais ma magie dans ce combat, maintenant il savait quel type de mage j'étais. Je récupérai mon épée, qui était restée en suspension, tandis que ma re-descente vers le sol avait commencé. En même temps, je regardai vivement autour de moi afin de localiser la position du piaf enflammé. Mon action n'avait duré que quatre ou cinq secondes au grand maximum, pas de quoi avoir de grande surprise je l'espérais. Mais, étonnement, mes boules de foudre se dissipèrent et laissèrent place à une mage dont l'aura me donna la chair de poule. Qui était-ce ? Je ne la connaissais pas, mais je pouvais sentir par tous les pores de ma peau que la différence de niveau entre elle et moi ne laisserait aucun doute quant à l'issu d'un éventuel combat si je me dressais contre elle.

-Ça suffit maintenant les nouveaux, dit-elle d'une voix calme mais glaciale.

Jin sembla vouloir protester contre son intervention, mais elle le fit taire d'un coup de coude dans le ventre. Je fonçai vers elle, consciente qu'il n'y avait aucune chance que je gagne, mais mué par le désir de me battre toujours latent dans mes veines. Et aussi rapidement que l'éclair balaie sur son chemin les obstacles, elle m'envoya dans le pays des rêves d'un bon coup dans le plexus.

Quelques heures plus tard, je me réveillai sur une table dans le sallon de ma guilde en compagnie de Jin et de la femme qui nous avait arrêté. Je sursautai légèrement à sa vue, et remarquant ce petit mouvement, elle sourit de manière douce. Mais contrairement à ce qu'elle pensait, si c'était le cas, je n'avais pas eu peur... Cela faisait juste longtemps que je ne m'étais pas réveillé en compagnie de quelqu'un. Jin faisait toujours un petit somme, cependant son visage semblait paisible tandis que son oiseau attendait patiemment son réveil.

-Enfin calmés ?

Pour ça, je l'étais...
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