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 [JA] Le son du marteau qui frappe les cœurs.

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Higuen Arkio
Mage de Crime SorcièreMage de Crime Sorcière

Higuen Arkio

Messages : 393
Date d'inscription : 26/12/2012
Âge : 27
Guilde : Crime sorcière
Magie / Malédiction / CS : Yami no Maho / Magie des Ténèbres

- Caractéristiques du Mage -
P.M.: 2.410
Statut: Mage de Rang B
Renommée : Mage Itinérant
MessageSujet: [JA] Le son du marteau qui frappe les cœurs.    [JA] Le son du marteau qui frappe les cœurs.  EmptyDim 20 Avr - 22:03




Spoiler:


L’art. Pour certains, cela se présentait sous la forme d’une musique particulièrement mélodieuse, ou d’une peinture, aux coups de pinceaux délicats et subtils. Je voyais, pour ma part, l’art comme toute discipline que l’on aime, dans laquelle on tend à s’améliorer. Ainsi, pour certains, la magie était un art. Mais pas pour moi. Ma magie était… Mon outil de travail, ma force, mon arme, mais pas mon art. Non, pour moi, la plus mélodieuse des sérénades était celle du marteau qui frappait le fer à chaud. Les traits les plus fins étaient ceux des ornements d’armes ou d’armures. Et l’art, le plus beau, le plus intense, était à mes yeux la forge. C’était une part de mon enfance, mon passe-temps, mon refuge. Certains avaient besoin de faire du sport, de courir, de cuisiner ou que savais-je encore pour se sentir bien. Moi, c’était la forge. Je ressentais, lorsque je forgeais, un tel sentiment de plénitude... A cet instant, rien, au monde, ne pouvait m’inquiéter ou m’énerver. En fait, c’était bien simple, le monde n’existait plus. Ainsi, lorsqu’un membre de la guilde m’avait demandé une arme, c’était avec le plus grand des plaisirs que j’acceptai. Forger une arme à un compagnon ! L’aider à défendre notre cause et pratiquer mon art en même temps… La vie était pleine de surprise... Certes, beaucoup voyaient en la forge un art barbare, après tout, les armes forgées étaient faites pour tuer. Voilà ce que les gens pensaient, mais je me refusais à voir les choses ainsi. Sans mes armes, de nombreuses personnes auraient péri, tuées par des mages noirs. Combien de pères avaient défendu leurs foyers, leurs enfants grâce à armes et armures ? Combien de soldats avaient sauvé leur patrie grâce aux armes ? Les gens ne voyaient pas la noblesse de cet art et ça m’attristait au plus haut point…

Mais qu’importait, j’étais arrivé aux forges de Val, la ville dans laquelle mon compagnon m’avait contacté. J’avais une journée pour faire une arme de bonne qualité qui convienne à son porteur. J’étais assez libre pour la forme ou le type d’arme, mon compagnon voulait simplement que l’arme corresponde à son style de combat, à savoir au corps-à-corps. J’étais plus habitué à forger des épées et autres armes blanches mais j’avais tout de même une idée assez précise de ce que je voulais. J’avais juste demandé la taille des mains de mon compagnon avant qu’il aille se promener en ville le temps de la préparation et c’était parti ! Sous mes pieds, Gobou, à qui j’avais ordonné de rester dans mon ombre, puisque la forge était un endroit très dangereux, le moindre faux pas aurait pu gravement blesser mon familier. Je lui avais promis une glace après mon travail, ce qui avait suffi à convaincre la petite créature d’ombre. Pour ma part, j’étais vêtu assez simplement, avec un bandana sur la tête et un foulard couvrait jusque mon nez. Une chemise noire qui cachait mon tatouage de guilde et des gants de travail. Bref une tenue assez simple qui me permettait de conserver mon anonymat. Aucune chance d’attirer les soupçons avec mon accoutrement sur la tête, les vapeurs étaient dangereuses et désagréables et tout forgeron savait que se couvrir le visage était un bon réflexe à avoir.

Le travail pouvait alors commencer. J’avais récupéré deux blocs de fer, car l'arme avait besoin d'être solide sans être trop lourde. Ils étaient assez large pour ce que j'avais prévu de faire mais peu épais car je ne voulais pas gaspiller inutilement ce minerai au combien précieux à mes yeux. J’en posai un dans le four et déposai l’autre un peu plus loin. Après quelques minutes, je sortis, à l’aide d’une pince, le premier bloc du four à chaud et le déposai sur l’établi, je pouvais alors me mettre au travail. Je frappai, durement au début, afin d’aplatir le bloc, et lui donne l’épaisseur d’une lame. Mon collègue allait être surpris j’en étais sûr. J’entamai ensuite la forme de l’arme. Ici, c’était un travail de précision, une lame au bout, des dents et la largeur nécessaire pour que mon compagnon puisse empoigner son arme avec aisance. Je frappai l’arme encore une ou deux fois avant de déposer l’arme dans un bac d’eau froide à l’aide de la pince. Ah, le son de vapeur qui émanait du contact de l’eau froide et du métal encore chaud, un pur bonheur. Pas le temps de me reposer, il était temps de reproduire ce processus une seconde fois. Je pris le second morceau que j’en mis dans le four, avant de le ressortir, de travailler le métal de la même manière en faisant une nouvelle fois preuve de précision puis je le déposai dans l’eau. Mon œuvre était presque terminée, mais j’avais encore quelque chose à finir, je fouillai dans mes réserves afin de voir si je n’avais pas quelque chose qui pouvait me satisfaire. Le bois était trop inconfortable pour ce que je voulais. Le tissu trop léger et pas assez résistant. Et finalement, je trouvai le Graal en deux lanières de cuir, exactement ce qu’il me fallait. Je les découpai afin qu’elles aient la bonne taille puis je sortis mes deux armes de l’eau, je les séchai et j’attachai autour du manche de chacune le cuir afin d’avoir une prise plus confortable. Il ne restait maintenant plus que deux étapes, les plus simples. Pour commencer, le polissage. Pour cela, je n'avais qu'à poser la première lame sur le morceau de fer prévu à cet effet et à faire des va et viens consécutifs(avec la lame) pour lui donner un tranchant parfait. Une fois la première lame faite, je m'occupai de l'autre et finalement, je mis fin au processus.

Par chance, mon compagnon avait des mains plus grandes que les miennes, ainsi, je pus enfiler mes deux armes pour voir si tout allait bien et en effet, j’étais fier du résultat. Il ne me restait plus que la plus importante des étapes. Je pris dans mon sac le sceau de mon maître forgeron. Ce dernier avait la forme d'un lion. Je chauffai le sceau et l'apposait sur les deux armes en ressentant un immense sentiment de fierté. Le même qu'à chaque fois que je finissais de forger une arme.

Mes œuvres étaient enfin prêtes, je n’avais plus qu’à attendre mon compagnon.


Spoiler:
 
Game Master

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Messages : 1587
Date d'inscription : 26/09/2011
Magie / Malédiction / CS : All Mighty
MessageSujet: Re: [JA] Le son du marteau qui frappe les cœurs.    [JA] Le son du marteau qui frappe les cœurs.  EmptyMar 29 Avr - 14:55
Ton ami est revenu, il contemple les armes que tu lui as faites et s'empresse de les essayer. Il les fait briller au soleil et observe leur éclat, après quoi il les fait fendre l'air afin de juger leur maniabilité. Son sourire sur son visage te signifie qu'il semble satisfait de tes conceptions, la bourse remplie de Jewels qu'il te tend aussi d'ailleurs ! J'espère que tu es fier de toi, tu auras fait un heureux ce jour-ci, tu peux désormais emmener ton cher Gobou manger sa glace tant méritée ♫

[JA] Le son du marteau qui frappe les cœurs.

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