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 [Job Annexe] Birth of a novelist

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Tobias Grant
El DiabloEl Diablo

Tobias Grant

Messages : 337
Date d'inscription : 09/07/2012
Âge : 30
Guilde : Lamia Scale
Magie / Malédiction / CS : Take Over - Satan Soul

- Caractéristiques du Mage -
P.M.: 5.660
Statut: Mage de Rang A
Renommée : Mage Célèbre
MessageSujet: [Job Annexe] Birth of a novelist   [Job Annexe] Birth of a novelist EmptySam 4 Mai - 2:58
Spoiler:

=========================================================

En arrivant à la guilde ce matin-là, j’avais été étrangement accueilli par plusieurs membres de celle-ci qui m’avaient littéralement sauté dessus ! Par réflexe, je m’étais retourné et étais parti en courant, ce qui avait donné lieu à une course-poursuite épique tout autour du siège de Lamia Scale ! Ne sachant pas du tout ce qu’on me voulait, et supposant que j’avais fait une bêtise naturellement, je ne m’étais pas arrêté et n’avais eu de cesse de courir dans tous les sens pour éviter de me faire attraper. Le truc, c’était qu’ils étaient tout aussi motivés à m’attraper que je l’étais à les fuir ! Résultat, nos endurances furent mis à l’épreuve pendant des heures et des heures jusqu’à ce que je finisse être attrapé par pas moins d’une vingtaine de mages en plein milieu du ring qui se trouvait dans la guilde ! Bon d’accord, j’avais fait une grave erreur en retournant sur ce que je pensais être le lieu du crime, mais j’avais eu soif à force de détaler comme un lapin… Ces malades m’avaient coursé toute la matinée et même durant une partie de l’après-midi ! Enfin, c’était fini maintenant, j’allais donc pouvoir me reposer un peu, en espérant bien sûr que la punition ne soit pas trop violente. Franchement, je n’avais rien fait. J’étais innocent. Je ne voyais donc pas du tout ce qui les avait poussés à me courir après aujourd’hui ! Une fois relâché, on commença par me demander pourquoi j’avais fui. En retour, je leur demandai pourquoi ils m’avaient coursé. Comprenant le malentendu qu’il y avait eu, ils se mirent à rire avant de me balancer un truc à la figure. Par réflexe, je le rattrapai et découvris que c’était une annonce: le Sorcerer Magazine lançait un concours. Mes yeux s’écarquillèrent et un sourire s’afficha sur mon visage: parfait ! Pile poil ce que j’attendais. C’était une occasion en or !

Je n’eus même pas besoin de les remercier car mon expression leur suffit. Ils me laissèrent et retournèrent à leurs occupations tandis que je lisais entièrement l’annonce afin de connaître les spécificités du concours. Il fallait que je me familiarise avec les règles de celui-ci et que je les retienne bien pour ne pas faire n’importe quoi. Les conditions m’allaient. Certes, je trouvais ça un peu court, mais ça me forcerait à éviter les détails inutiles et à me concentrer sur l’histoire en elle-même. Il ne me restait plus qu’à regarder le plus important: la date d’expiration. Mieux valait éviter d’envoyer ma nouvelle en retard, car ce serait le meilleur moyen de briser mes chances de gagner ce concours. Pourquoi je voulais le gagner ? Et bien, il fallait bien que je commence quelque part. En me faisant connaître petit à petit, j’avais de meilleures chances de faire fureur en vendant un livre par la suite. Les meilleurs fans suivaient un auteur dès ses débuts. En participant à ce concours, je pouvais espérer en avoir quelques uns déjà. Dans le pire des cas, ça me ferait un bon petit entraînement. Et oui, je ne me faisais pas trop d’illusion. Je n’étais pas le seul dont le but était de devenir romancier. On devait être un bon nombre rien que dans le Sud de Fiore. Et si je réfléchissais à l’échelle du Royaume dans son ensemble, je serais surpris si on était moins d’une centaine déjà. Contrairement à d’autres domaines que je ne connaissais pas forcément, l’écriture était un art que n’importe qui pouvait développer. Il n’était pas nécessaire d’être talentueux dès la naissance pour espérer devenir écrivain. C’était quelque chose qui pouvait s’apprendre au fil des années. Personnellement, je ne me voyais pas comme étant né pour écrire. Loin de là. Depuis que j’avais appris à écrire, j’avais connu des hauts et des bas. Ce concours était un bon moyen de voir où j’en étais.

Le tout maintenant, c’était de savoir quoi écrire. En temps normal, cela m’aurait demandé des jours et des jours de réflexion pour trouver le thème que je voulais aborder. Néanmoins, depuis plusieurs mois déjà, je pensais à exprimer mon ressenti sur un épisode particulier de ma vie. C’était le jour où j’avais rencontré cette tireuse d’élite au Mont Hakobe. Jusqu’à ce jour, je n’avais jamais vu quelqu’un mourir. Mais à cause d’elle, j’avais découvert ce que ça faisait de voir plusieurs personnes périr sans qu’on ne puisse rien y faire. A cause d’elle, j’avais appris qu’on ne pouvait se fier aux apparences et que quoiqu’il arrive, il fallait toujours se montrer méfiant avec les personnes que l’on rencontrait. A cause d’elle, j’avais vécu une situation particulièrement difficile: j’avais été forcé de laisser des innocents être blessés sous mes yeux dans le but d’éliminer la menace. Malheureusement, je n’y étais pas parvenu. Bref, j’avais expérimenté l’impuissance à l’intérieur de cette grotte. J’avais tout juste réussi à sauver quelques personnes et à m’éviter de finir enterré sous les décombres. Jamais je n’avais connu une telle rage si je me souvenais bien. Et depuis, j’avais eu envie de faire partager cette épisode de ma vie à d’autres, histoire que ça leur serve d’avertissement. Le but ne serait pas de déclencher une alerte rouge, pas du tout. Je voulais simplement faire partager quelques messages: ne pas accorder sa confiance à la légère et bien réfléchir avant d’agir car les choses et les gens ne sont pas toujours ce qu’ils laissent paraître. Ainsi, j’avais déjà la base de mon futur récit. Et le thème serait: l’erreur. Bien entendu, cela incluait les conséquences de celles-ci. Chaque faux pas avait son lot de conséquences, et celles-ci pouvaient être superficielles ou catastrophiques.

M’installant dans la cour extérieure, je m’installai près du lac avec tout un tas de feuilles et de crayons. M’organisant bien, je commençai par noter tout ce qui me passait par la tête sur une première feuille sans chercher à donner un sens à ce que je gribouillais. Le but était ici de mettre le plus de choses possibles avant de commencer à filtrer. Comment je comptais filtrer ? Simple, il y avait plein de mots débiles qui n’avaient rien à voir avec la nouvelle que je comptais écrire par exemple. Après, il fallait que je mette en lien les termes qui avaient un quelconque rapport de près ou de loin. Je passais un bon petit moment à entourer et encadrer des mots, à en relier certains par des flèches, à en souligner d’autres une, deux voire trois fois selon leur importance. Parfois, j’utilisais des codes de couleur aussi, même si ça devenait trop compliqué comme système après. Laissant cette feuille de côté, je fis une mini description du héros de l’histoire ainsi que des autres personnages qui auraient une importance à l’intérieur de celle-ci. Il fallait être honnête, certains ne servaient vraiment à rien. Et pourtant, je ne pouvais me résoudre à les retirer car ils avaient une grande importance pour moi. Sur un troisième bout de papier, j’abordais le récit en lui-même que je délimitais en plusieurs parties: la situation initiale, l’élément perturbateur, les péripéties, le dénouement et la situation finale. Pour ces deux derniers, c’était assez difficile à faire car je ne tenais pas trop à fermer l’histoire. Déjà que je devais faire court, je n’aimais pas trop l’idée de commencer et de conclure rapidement. Je ne pouvais m’y résoudre car je trouvais ça dommage. Laisser une petite ouverture sur la fin laisserait au lecteur le soin de s’imaginer la suite. De plus, il était possible que j’ajoute une fin plus tard, non ? Qui pouvait me garantir qu’il n’y aurait pas d’autres concours du même genre ? Et dans tous les cas, j’étais incapable de conclure cette aventure pour le moment, car moi-même je la vivais toujours.

Vous l’aurez compris, je me baserais sur ma propre expérience pour la rédiger, même si le récit en lui-même serait différent en apparence. Dans le fond, il ressemblerait beaucoup à ce que j’avais vécu et éprouvé lors de cet épisode. Durant les heures qui suivirent, je m’attelais à la rédaction de la nouvelle. Plus le temps passait et plus il y avait de boulettes de papier à mes côtés. Le plus dur avait toujours été le début. Trouver la bonne phrase pour lancer le récit. Ah l’introduction, une véritable torture pour tous ceux qui écrivaient. Tellement d’idées et pourtant, aucune ne nous satisfaisait jamais pleinement. On trouvait toujours un problème. Au final, on se contentait d’une phrase banale juste pour s’en débarrasser, quitte à revenir dessus à la fin. Alors que la nuit était déjà tombée depuis un moment déjà, je ne m’autorisais pas à dormir. Je savais que si je m’arrêtais là en plein milieu, il faudrait que je reprenne du début au réveil. Or, ce n’était pas une option ! Retournant donc à l’intérieur du bâtiment de la guilde, je m’installais sur le ring avec tous mes brouillons et poursuivis jusqu’au lendemain matin. Complètement crevé, je m’endormis sans m’en rendre compte et me réveillai peu après en sursaut ! Paniquant parce que j’avais fini par capituler, je fus soulager en relisant ma dernière fiche car celle-ci était complète ! Juste avant de tomber, j’avais terminé mon histoire ! Hmm.. Restait plus qu’à relire le tout plusieurs fois pour y ajouter les dernières modifications si nécessaires. Vérifier l’orthographe, et tout le reste. Ce qui était dommage, c’était que je ne pouvais le faire lire à quelqu’un d’autre parce que ça gâcherait la surprise. J’étais donc forcé de me contenter de mon avis qui n’était pas très objectif. Soit je me montrais trop sévère, soit je me montrais trop gentil. J’étais incapable de me montrer impartial avec mon propre travail. Tant pis, je verrais bien ce que ça donnerait après tout.

Après avoir petit-déjeuné, je réécris toute la nouvelle au propre avant d’ajouter le titre et de signer. Quelques minutes plus tard, celle-ci était enfermée dans une enveloppe et envoyée directement à l’adresse du Sorcerer Magazine.

¤ La chute d'un héros ¤

Il y a très longtemps, dans un petit village à l’ouest de Fiore, vivait un homme. Celui-ci était considéré comme un héros parmi les siens en raison de tout ce qu’il avait fait pour eux jusqu’à maintenant. A la fois respecté par ses pairs et craint par ses ennemis, cet homme était un guerrier accompli. Pour preuve, il portait toujours sur lui une fourrure orangée, reste de la Bête qu’il avait terrassé quelques années plus tôt. Son nom: Bart.

Un matin, alors qu’il venait à peine de se réveiller, il fut convoqué par le chef du village pour une urgence. Une jeune étrangère, nommée Kana, demandait son aide. Elle avait eu vent de ses exploits, notamment sa victoire contre Omaga, la Bête Légendaire, et désirait de Bart qu’il sauve sa sœur aînée, prisonnière du château des glaces depuis trop longtemps. Son honneur et celui de son village étant en jeu, il accepta aussitôt de l’aider, ne réalisant pas du tout ce qu’il finirait par déclencher.

Perdu en chemin, il vit un petit homme blond poursuivi par une horde de moucons, eux-mêmes traqués par un enfant brun à l’air affamé. Abasourdi, il regarda les bras de l’enfant s’agrandirent et attraper un par un les membres du troupeau. Ceux-ci furent engloutis par cet enfant, dont l’estomac semblait impossible à remplir, tandis que le blond - que Bart pensait être une victime dans l’histoire - se retournait pour en abattre un et le manger à son tour. En allant vers eux, il apprit qu’ils étaient tout deux chasseurs de moucons professionnels. Pressé, Bart leur demanda quelle direction il lui fallait prendre pour rejoindre le château des glaces.

On lui répondit et quelques jours plus tard, il se retrouvait à l’intérieur combattant sans relâche les gardes prêts à tout pour l’empêcher de rejoindre la tour où la sœur de Kana était retenue prisonnière. Ils ne furent cependant pas suffisamment forts pour le stopper et durent faire appel à leur leader, exhibitionniste malgré la basse température du château, capable de geler n’importe quoi d’un souffle. Protégé par la fourrure d’Omaga, Bart parvint à lui résister et à retourner son souffle contre lui, ce qui lui permit de lui échapper. Se dépêchant, il arriva enfin devant une grande porte sur laquelle était posée un sceau empêchant toute ouverture de l’extérieur. Il le retira et ouvrit la porte à l’instant même où les gardes le rattrapaient. Trop tard. Le mal était déjà fait.

Il y eut alors une explosion, suivi d’un éboulement et Bart se retrouva coincé sous les débris tandis qu’elle se tenait juste au-dessus de lui, un sourire aux lèvres.

« Merci. »

Lui dit-elle avant de s’en aller, éliminant froidement toute personne croisant son chemin sans qu’il ne puisse rien y faire. Bart comprit alors qu’il n’y avait jamais eu de personne à sauver et qu’il s’était fait avoir sur toute la ligne. Serrant les poings, il se jura de tout faire pour les retrouver et les emprisonner toutes les deux, elle et sa sœur. Il avait commis une grave erreur en libérant cette femme qui semait la mort sur son passage, et il comptait bien la réparer !


By Tobias Grant


Je me demandais quand est-ce que j’aurais les résultats. Allais-je devoir attendre des mois avant d’avoir une réponse ou ne prendraient-ils même pas la peine de le faire à cause de la nullité de mon récit… C’était une possibilité à laquelle je préférais éviter de penser. Allongé devant le lac, je repensais à ce que j’avais écrit. J’étais plutôt satisfait du résultat, même si j’étais certain que j’aurais pu faire mieux. Bon d’accord, on pouvait toujours faire mieux mais là n’était pas la question. J’avais été forcé de prendre en compte le temps que mettrait la lettre pour parvenir au Sorcerer Magazine. D’ailleurs, il était possible qu’il ne la reçoive même pas et qu’elle se perde en route. Avec la poisse qui me caractérisait, c’était une pensée qui me sapait complètement le moral. Tentant de ne plus y penser, je me remémorais le contenu de mon récit. J’avais pensé à Mogwall, un petit village à l’ouest de Fiore, en parlant du lieu de naissance de mon personnage principal. C’était un endroit que je n’avais jamais pu visiter par moi-même, mais j’en avais beaucoup entendu parler et comptais bien m’y rendre un jour ou l’autre. Pour ce qui était de la fourrure d’Omaga, c’était tout simple, j’avais fait un anagramme avec le nom Magoa, le Démon que j’avais assimilé. Toute personne m’ayant déjà vu sous cette apparence saurait faire le lien normalement. Il en allait de même pour le nom du héros: Bart. A la base, je voulais l’appeler Bart G. Astino, ce qui donnait Tobias Grant, mais bon, impossible de placer le nom de famille dans la nouvelle. Et oui, j’avais eu l’impression que le nom complet donnerait le même effet qu’un cheveux dans la soupe ! Désirant parler de l’erreur monumental d’une personne, j’étais forcé de présenter Bart comme étant un héros d’une manière ou d’une autre. De plus, il n’y avait pas d’aventure sans héros. Pour moi, c’était logique !

En ce qui concernait les autres personnages auxquels j’avais fait allusion dans mon histoire, il faudrait sans doute que je présente des excuses à Nakatsuna parce qu’ici elle avait un mauvais rôle: celui de Kana, la sœur complice de la tueuse. J’espérais qu’elle ne le prendrait pas trop mal lorsque je lui dirais que je l’avais utilisé comme modèle… Le troisième paragraphe m’avait rappelé d’excellents souvenirs au moment où je l’avais rédigé. Ma rencontre avec le Master de Fairy Tail, Alandro, et son compagnon de route, Yue, avait été particulièrement amusante pour moi. Les inclure en tant qu’adjuvant dans mon histoire était un moyen comme un autre de leur rendre hommage, tout en les remerciant pour ce déjeuner mémorable ! Rien qu’en y repensant, ça me faisait rigoler. D’ailleurs, pour ça, j’adorerais gagner le concours afin d’accroître mes chances d’être lu par ces deux-la ! Chasseurs de moucons professionnels, comme si ça pouvait exister comme métier ! En même temps, avec un traqueur comme Yue, mieux valait éviter pour la survie de l’espèce des moucons ! Son Dark-Make Knuckle n’était pas à prendre à la rigolade !! Idem pour le trou noir qui lui faisait office d’estomac… Un autre mage de Fairy Tail avait sa place dans ma nouvelle: Aoyuki, le Dragon Slayer des Glaces, alias l’exhibitionniste. Je le voyais mal lire celui-là. Et de toutes les façons, il était bien trop stupide pour se reconnaître dans une quelconque histoire, quand bien même il n’y avait pas 36 souffleurs de glace se promenant à moitié nu, malgré la température, à Fiore. Je ne m’en faisais donc pas pour lui. A tous les coups, il ne savait même pas lire en plus…

Et enfin, il y avait cette femme. Ce n’était que très récemment que j’avais découvert son identité: Cailtyn Connor, a.k.a Miss S. En voyant sa tête sur un avis de recherche au cours d’une promenade, je n’en avais pas cru mes yeux ! Après tous ces mois passés sans rien apprendre, l’information avait été à côté pendant tout ce temps. Tant mieux pour elle j’avais envie de dire. Quelque part, ce texte lui était adressé. Je m’étais promis de la retrouver et de l’arrêter. Elle connaissait mon nom, et donc, si par miracle, j’étais publié et que, par un autre miracle, elle lisait le Sorcerer, elle comprendrait tout de suite: la traque pouvait maintenant débuter. Qu’elle ne se repose pas sur ses lauriers parce que jour après jour, je gratterais du terrain. Jour après jour, je me rapprocherais un peu plus d’elle. Jour après jour, je progresserais et bientôt, je serais largement en mesure de lui donner la leçon qu’elle méritait. Je la pulvériserais de toutes mes forces, et ne lui laisserais pas une chance de fuite cette fois-ci. La prochaine fois que je la verrais signerait son dernier jour en tant que tueuse libre. C’était une promesse que je m’étais faite, et tout comme Bart, je comptais bien la tenir !

[Job Annexe] Birth of a novelist

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