NOUVEAU DEPART !

Le désert de Dissidia… Qu’est-ce qu’il faisait chaud. J’en pouvais plus. Voilà près de 6h que je me suis perdu dans ce désert sans fin. Je n’avais pratiquement plus d’eau ni de nourriture. Et j’avais mal partout. J’étais au bord de l’évanouissement quand je vis un grand plateau avec un endroit où il semblait y avoir de l’ombre. J’accélérais alors en direction de cet endroit. Mais plus je m’avançais plus j’avais l’impression qu’il était de plus en plus loin. Comme si ce n’était qu’un mirage. Pourtant je me disais que non, que c’était bien réel et j’avançais toujours plus vite, sans m’arrêter. Si bien qu’un moment j’arrivais à l’endroit prévus. Malgré l’ombre il faisait quand même chaud, mais bon c’est mieux que rien. Je dois quand même avoué que ne plus sentir les rayons du soleil me taper dessus faisait vraiment un bien fou. Je m’asseyais donc contre un rocher et ôta ma capuche.

Je regardais au loin sans réfléchir, je ne faisais rien. A vraie dire je dormais à moitié. J’étais totalement exténué. Je tombai alors sur le côté et m’endormis aussitôt. Je revoyais alors mon village, ma famille, mes amis et surtout ma mère. Ma mère biologique, ma véritable mère. Bien que je considère également ma mère adoptive comme ma véritable mère. Cependant je ne les ai pas vraiment connus. Je n’ai pas connus celle qui ma m’a mise au monde ni celle qui m’a élevé durant mes cinq premières années. Je les revoyais tous, et je me revoyais également. Non de l’intérieur, mais de l’extérieur cette fois. Je me voyais courir avec mes amis et soudainement tout ce mis à brûler. Et je passais d’un moment de joie à un moment de tristesse. Je me revoyais en train de pleurer devant ma maison en feu. Les cadavres de mes parents adoptifs devant moi. J’étais trop jeune pour réellement comprendre ce qu’il se passait vraiment. Je vis alors un mage s’approcher de moi mais ce n’étais pas mon maître. C’était un mage noir donc je n’arrivais pas à voir le visage. Sûrement que je ne l’avais pas vus lorsque j’étais gamin.

Aussitôt après le décor changeait à nouveau pour passer à une plaine enneigée. Je voyais cette fois-ci mon maître, ou plutôt mon père devant une tombe. Apparemment c’était celle de ma mère. Je m’approchais afin de lire ce qu’il y était écris et je voyais mon propre nom. Pourquoi est-ce que mon nom est marqué sur cette tombe et que mon père pleure devant. En me retournais je vis une jeune femme venir rejoindre mon père. Qui est-ce ? Je ne voyais pas son visage et je ne pouvais pas interagir avec elle, ni avec mon père d’ailleurs. Mais alors qu’ils commençaient à partir je me réveillais soudainement. En ouvrant les yeux je vis une personne torse nue qui me demandait si j’allais bien. Et je répondis :

- Pas vraiment, ça fait plus de six heures que je suis perdus dans ce désert. Et je n’ai plus d’eau ni de nourriture. Sinon je me nomme Mattias Penadragone et vous ?

L’homme me demanda alors qu’est-ce que je faisais ici et surtout dans un endroit comme celui-ci. J’hésitais à lui répondre. Car j’avais rendez-vous ici car un homme m'avait dis de me rendre ici afin de rencontrer un mage pouvant m'aider dans ma quête, m'aider à rejoindre une guilde. Mais ce mage était peux être un mage noir ou un quelqu’un aidant le conseil. Et si c’est le cas lui dire que je voulais rejoindre crime sorcière serait dangereux pour moi. Mais je devais bien lui répondre sans quoi il croira que j’ai un problème ou la première chose qui lui passeraient par la tête. Cependant il me jeta sa gourde contenant encore de l'eau. Je la pris et bu quelques gorgées.

- Merci pour l'eau. Après je suis ici car mon m’a donné rendez-vous. C’est tout.

Une fois cela dis je me relevais et remis ma capuche. Je m’apprêtais à reprendre la route. Mais alors que je m’apprêtais à partir, je vis qu’il avait mis sa main dans sa poche. Comme-ci il se méfiait de moi. Il faut dire qu’il avait de bonne raison. Quelqu’un comme moi qui se perd dans un désert et qui est trouver à moitié mort de soif dans un trou paumé, je m’en méfierais à sa place. Mais je n’étais pas là pour me battre. Je fis un signe de la tête et repris ma marche. Apparemment ce n’étais pas ici. Peut-être parlait-il d’un autre plateau. Il faut dire que ce désert était vaste. Tellement vaste que je n’en voyais pas le bout. Je marchais sous une chaleur accablante. Mais alors que je m’apprêtais à faire une légère pause de deux minutes pour me reposer un peu. Je me demandais quand même si l’homme que j’avais croisé tout à l’heure n’étais pas un mage venu m'aider? Et si c’était lui qui était venus me recruter. Si c’était le cas j’ai bien l’air fin maintenant. Je me relevais et remarchais sur mes pas. Je courais et tomba plusieurs fois dans le sable tête la première.

Je déteste les déserts. Parmi tous les endroits existant c’est eux que je déteste le plus. Aussi bien un désert de sable qu’un désert de glace. Il n’y a pas âmes qui vivent. Rare sont les gens que l’on peut croiser dans ces étendus infinie et sans vie. Arriver proche de l’endroit où je me trouvais avec l’homme je le revis au loin et accourus vers lui en criant !

- Attendez, êtes-vous charger de recruter quelqu’un ?

Alors que j’arrivais près de lui, il me relançait une gourde. Je bus quelques gorgés tout en l’écoutant. Il me disait alors qu’il était de Tartaros. Et merde... De tous les mages que j’aurais pu croiser, il faut que je tombe sur un mage noir. Aussitôt après je le vis charger sa magie à l’intérieur de son poing, avant de m’envoyer un rayon d’ombre en pleine face. J’étais alors projeté en arrière sur quelques mètres. Le fumier… J’avais du mal à bouger à cause de la fatigue. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire maintenant. Tout ce que je voulais c’était rencontrer quelqu’un qui puisse m’apporter son soutien dans ma quête, ou quelqu’un qui puisse m’aider à intégrer Crime Sorcière. Mais j’étais tombé sur un mage noir, et de la guilde Tartaros. Je pourrais peut être essayé de l’embobiner avec des salades, mais ça risque d’être tendus. J’essayais de passer tous les plans possible et imaginable pour me sortir de ce merdier. Mais alors qu’il arrivait près de moi il me tendais la main et me dis :

"Désolé pour ça, c'était un test, mais maintenant je sais que tu n'es pas un mage noir, j'ai vu dans tes yeux la colère se déchainer à la prononciation de "Tartaros". Bon, eh bien tu es au bon endroit, bienvenue à Crime Sorcière, mais dis-moi, comment t'as ton donner rendez-vous ici?"

Ainsi donc il m’avait menti. J’avais eu une de ces peurs… Je pensais que j’allais y passer cette fois-ci. J’étais déjà tombé contre des mages noirs auparavant, mais jamais dans ces conditions. Je m’y étais préparé. J’étais rassuré quand j’ai entendus qu’il était de Crime Sorcière. La guilde de mes rêves… La guilde qui me permettrait de réaliser mon rêve, de devenir bien plus fort et ainsi pouvoir sauver mon père. Il me demandait aussi comment j’avais eu ce rendez-vous. Et entre nous c’est une longue histoire. L’histoire de ce rendez-vous commençait déjà dès mon plus jeune âge. Quand je connus mon père pour la première fois. Il avait certes un tatouage de Grimoire Heart sur le bras droit, il me parlait souvent de Crime Sorcière. Je m’assis alors et commença à raconter l’histoire qui m’avais conduit jusqu’ici.

C’était il y a assez longtemps…

Huit ans plus tôt |Fiore Ouest | lieux de mon entrainement

J’avais 17 ans à l’époque. Je m’entraînais avec mon maître. Nous vivions dans une petite maison perdue au milieu des plaines et à la bordure de la forêt de Baal. Tout allait bien, je m’entraînais paisiblement, devenant chaque jour de plus en plus fort. Mon maître quant à lui parait souvent dans la forêt. Il avait sois disant rendez-vous avec un homme. Je ne savais pas qui c’était et je ne voulais pas le savoir. C’était peut-être un membre de grimoire Heart ou d’une autre guilde. Mais bien qu’à l’époque j’ignorais qu’il était détenu par cette guilde, je me doutais de quelque chose. Si bien qu’un jour je le suivis afin de voir cet homme dont avec qui il avait rendez-vous presque tous les mois.

Je le suivais alors discrètement dans la forêt, sans me faire repérer. Je le vis alors s’arrêter au milieu de celle-ci et vis un homme arriver. C’était un homme encapuchonné. Et de ce que je pouvais entendre il parlait de moi. Mais d’après ce que j’avais compris, mon Maître voulait que j’intègre une certaine guilde, mais laquelle ? Ça je l’ignore. Je sortis alors de la forêt afin de retourner m’entrainer. Bien que mon maître veuille que je rejoindre une guilde, j’avais quand même peur de savoir laquelle. Et autant ne pas chercher à le savoir avant l’heure.

Trois ans plus tard |Fiore Est | Magnolia

Alors que je lisais tranquillement à la bibliothèque je me sentais observé par quelqu’un. Mais ce n’étais s’en doute qu’une impression. Mais chaque jour je sentais quelqu’un me regarder. Et ce où que j’aille. Depuis que j’ai appris que mon maître était mon père et qu’il était retenu par Grimoire Earth je sentais que quelqu’un m’espionnais. Peut-être est-ce l’homme que mon maître allait voir tous les moi durant mon entrainement ? Je sais que mon père voulait que je ne sois pas entrainer dans une vie comme la sienne, il voulait certes que je l’aide, mais il voulait surtout que je ne vive pas comme un criminel. Mais comment détruire Grimoire Heart si je rejoins une guilde officielle. Elles n’ont pas le droit de traque rune guilde clandestine ou même de leur déclarer la guerre. Il fallait donc que je rejoigne une guilde indépendante et la seule connus à ce jour était Crime sorcière. Mais comme l’indique les livres parlant légèrement d’elle, elle n’a pas de Qg et par conséquent il est assez difficile de les rejoindre, à moins de tombé sur l’un d’entre eux par hasard.

Retour au présent | Désert de Dissidia

Par la suite j’ai cherché pendant près de cinq ans le moyen d’intégrer votre guilde. Et il y a seulement quelque jours un homme est venus me voir me disant de me rendre ici. Il m’avait dit que quelqu’un viendrais me voir pour m’aider dans ma quête ou me faire entrer dans une guilde capable de me soutenir dans mon périple. Et je suis venu en espérant que cette personne soit de Crime Sorcière. Mais apparemment c’était bien le cas.

Je souriais. J’étais content de voir que cet homme était de crime sorcière.