Sujet: Un leprechaun, un leprechaun, mon royaume pour un leprechaun Ven 3 Aoû - 3:18 | |
Quatie avait fini par craquer à sa lubie, et pas n’importe laquelle, cette lubie était d’acheter un kit pour capturer et domestiquer un représentant de l’une des nombreuses espèces animales, ou non, vivant dans Fiore. Mais là aussi, le choix de la créature à domestiquer n’était pas des plus communs ; il s’agissait en réalité de domestiquer un leprechaun. En fait elle y avait plusieurs fois songé, hésitant avec un lycaon ou un aigle gamoréen, mais le principal problème résidait dans leur taille adulte. Si jamais il s’avérait qu’ils atteignent trop vite leur forme finale, elle se retrouverait bien embêter avec un animal géant dans sa maisonnette en location, et un chibi-gun valait une fortune ; alors si elle achetait et un aigle, un chibi-gun, et un lacryma de projection, elle n’allait jamais pouvoir économiser assez pour trouver une maisonnette digne de ce nom. D’où l’intérêt de domestiquer un leprechaun qui en plus d’être de petite taille, avait l’avantage de pouvoir faire la discussion. Ainsi elle se dirigeait en direction de Shirotsume et de son animalerie, certain que le vendeur serait en mesure de la renseigner.
Le paysage sur le chemin était tout simplement magnifique. Mais en soit elle le connaissait déjà par cœur, y ayant vécu ses quinze premières années et y ayant appris la magie, le travail d’un mage, le partage et la gentillesse des gens. Du fond de son cœur elle espérait vraiment que personne ne tenterait de venir souiller cet endroit magique pour elle. Elle débarqua donc en fin de soirée dans sa ville natale, et comme à chaque fois elle fut accueillie comme une reine ; imaginez un peu la fierté des habitants de cette ville, de savoir que l’une de leur enfant était devenue une mage de la grande et immensément connue, Fairy Tail. Comme à chaque fois, elle n’avait aucun frais de logement à faire dans la ville, les écrivains à la retraite étant bien trop heureux de la recevoir chez eux pour la nuit. Les rares enfants qui habitait cette ville essentiellement ville de retraités, courraient dans les rues en la voyant et lui demandaient de venir s’amuser avec eux, ou de leur faire des petits tours, ou une démonstration. Elle était heureuse de cette popularité, et comme à chaque fois, on la voyait avec un sourire frais et radieux que même la plus part des mages de Fairy Tail ne lui connaissaient pas.
La nuit fut courte, l’homme qui l’avait hébergé, aujourd’hui écrivain à la retraite lui avait longtemps parlé des divinités perdues et de ses recherches. Son domaine étant essentiellement les anciens dieux comme Raijin ou Amaterasu, soit le même domaine de compétence que celui de la jeune fille. Il lui parla d’un endroit nommé le temple de Raijin, un lieu situé dans Fiore centre, que l’on disait être le centre même du culte du dieu qui a donné le nom au temple. Cette conversation animée se termina vers cinq heures du matin, et c’est pourquoi elle ne vit même pas sa fin de nuit passer. « Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt » disait le proverbe, c’est pourquoi elle partit en direction de l’animalerie dès que celle-ci fut ouverte ; en chemin elle passa devant la maisonnette d’une herboriste assez jeune, arrivée en ville il y a à peine un an. Celle-ci travaillait quelques fois à la boutique, une jeune fille sympa du nom de Riola si elle se souvenait bien, et qui lui avait plusieurs fois fait quelques concoctions. Elle arriva finalement à l’animalerie et à son entrée la sonnette tinta. L’homme derrière le comptoir, assez imposant sans être volumineux, l’air affable, toujours le sourire et les pommettes riantes. Son visage s’illumina en la voyant, et Quatie se plaça devant lui, devant le comptoir, après avoir jeté un rapide coup d’œil à ses animaux.
Salut patron, comment vas-tu ? Cela faisait un moment que je n’étais pas passé pour voir tes animaux. Je constate que malheureusement pour moi tu n’as toujours pas de lycaon de type foudre. Bon voilà, j’ai une petite question pour toi, j’aimerais domestiquer un leprechaun, je ne sais pas si tu as quelque chose pour en stock. Tu aurais ça pour moi s’il te plait ?
L’avantage avec les petites villes comme Shirotsume, c’est que très vite tout le monde connaissait tout le monde, c’est pour quoi elle se permettait de tutoyer certains commerçants de la ville, tutoiement qu’ils utilisaient à leur tour. Ces liens c’étaient formés à l’époque où elle officiait comme mage solitaire dans le coin, où elle avait filé quelques coups de main ci et là au besoin. Elle espérait toute fois qu’il aurait quelque chose pour elle, et qu’elle n’avait pas fait ce chemin pour rien, autre le fait de revoir sa ville natale et de bons amis.